La création d’un syndicat dans un entrepôt Amazon de l’Alabama, devenue un enjeu national aux États-Unis, a été rejetée par une large majorité des employés du site. Le syndicat national de la distribution promet de faire appel de ce vote.
Malmenés par la crise sanitaire, les journalistes et autres professionnels précaires de l’information rejoignent d’autres travailleurs américains qui réclament de meilleures conditions de travail.
Les 5 800 employés d’un centre de distribution d’Amazon à Bessemer (Alabama) ont jusqu’au 29 mars pour se prononcer par référendum sur la création d’un syndicat. Sur place, l’entreprise ne recule devant rien pour tuer dans l’œuf cette initiative inédite, porteuse d’espoir.
Alors que le nombre de cas de Covid diminue enfin dans le pays, un autre défi prend forme : traiter le traumatisme collectif causé par la pandémie. Selon Mental Health America, les jeunes et les minorités sont les plus vulnérables.
Dans son premier discours depuis son départ de la Maison Blanche, Donald Trump a caressé l’idée d’être candidat en 2024. Mais pour ses soutiens réunis au grand rassemblement des conservateurs américains en Floride, les élections de « mi-mandat » de 2022 sont tout aussi importantes.
Washington militarisée, Washington fatiguée, mais Washington soulagée… Mercredi, jour de l’inauguration de Joe Biden, 46e président des États-Unis, la capitale fédérale sera débarrassée de Donald Trump, son habitant le plus détesté.
Rester fidèle au futur ex-président en vue des « midterms » de 2022 ou de la présidentielle de 2024 ? Le laisser tomber ? L’ère post-Trump, qui débutera par son procès en destitution, s’annonce mouvementée pour le parti républicain.
La séance de validation des résultats de l’élection présidentielle par le Congrès est une formalité depuis des siècles. Sous Donald Trump, elle a tourné au chaos lorsque ses supporters ont envahi le Capitole. « Notre démocratie vit une agression sans précédent », a dit Joe Biden.
Les deux sénatoriales de Géorgie détermineront ce mardi quel parti contrôlera la chambre haute. Une multitude de groupes politiques mobilisent leur camp pour ce scrutin crucial.
La future vice-présidente Kamala Harris, qui assume son identité métisse, est devenue l’héroïne des femmes américaines non blanches, en particulier les plus jeunes. En Géorgie, elle est en première ligne de la campagne.
À peine Joe Biden sacré vainqueur de la présidentielle, les progressistes, nom donné à la gauche de la gauche aux États-Unis, étaient déjà au travail pour peser sur le futur président et son gouvernement.
Les supporteurs du candidat défait jugent que la Maison Blanche leur est volée. A Philadelphie, ils dénoncent « les morts qui sont allés voter », invoquent des « preuves qui viennent de partout » et misent sur la Cour suprême. « Nous allons prier jusqu’à l’investiture du 20 janvier. »