Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Ce sont des banques, des cabinets d'audit ou des cabinets d'avocats. Sans eux, les entreprises et les riches particuliers qui cherchent à éviter l'impôt seraient bien démunis. Un rapport du groupe des Verts au Parlement européen met un coup de projecteur sur ces discrets intermédiaires.
Jon Palais, le militant basque jugé pour avoir emporté quatorze chaises d'une agence parisienne de BNP Paribas en octobre 2015, a été blanchi par la justice. D'autres procès sont à venir.
Depuis 2014, par l’intermédiaire de sa filiale Hinter, le géant des applications de VTC a loué à des centaines, voire à des milliers de chauffeurs « partenaires » une licence temporaire leur donnant le droit de travailler. En deux ans, ce discret business lui a rapporté plus de 440 000 euros net. Mais pour le gouvernement, « cette pratique est illégale ». Nos révélations.
Jon Palais était jugé pour avoir « réquisitionné » 14 chaises dans une agence parisienne de BNP-Paribas en 2015, afin de dénoncer l'évasion fiscale à laquelle participe la banque. Des centaines de personnes étaient présentes toute la journée pour le soutenir, et les juges ont semblé très compréhensifs envers son geste.
La Commission européenne vient de détailler les accusations qu'elle porte contre Engie (ex-GDF-Suez) en matière d’optimisation fiscale. Après des accords fiscaux avec le Luxembourg, quatre filiales de la société, détenue à 33 % par l'État, se sont octroyé de bien étranges prêts, très lucratifs.
La toute nouvelle « convention judiciaire d’intérêt public » pourrait permettre à la banque suisse de trouver un accord avec le parquet. Alors qu'elle est suspectée d'avoir orchestré la fraude fiscale de milliers de clients français, elle pourrait verser une amende et éviter d'être déclarée pénalement coupable.
Le prélèvement à la source pour l’impôt sur le revenu, adopté définitivement dans la loi de finances 2017, est censé être une révolution qui simplifiera la vie des Français. Pourtant, de très nombreux contribuables se retrouveront dans des situations particulièrement complexes.
Antoine Deltour, Raphaël Halet et Édouard Perrin, jugés en appel pour avoir copié et divulgué des « rulings » fiscaux luxembourgeois, réclament toujours leur relaxe. Le parquet semble mieux disposé à leur égard qu’en première instance, mais ne se résout pas à tous les absoudre.
La fameuse « inversion de la courbe » ne s’est pas matérialisée. Depuis 2012, Pôle emploi compte 25 % d’inscrits en plus. Et les moins bien lotis sont toujours plus exposés.
Trois des cinq salariés poursuivis pour violences aggravées contre des cadres d’Air France ont été condamnés à trois ou quatre mois de prison avec sursis. L’affaire de la « chemise arrachée » s’est dégonflée. Mais les éléments retenus pour condamner sont légers.
100 000 chômeurs de catégorie A de moins en un an : François Hollande a remporté son pari en termes d’affichage politique. Car la réalité est bien plus nuancée. Depuis le début du quinquennat, Pôle emploi compte 25 % d’inscrits en plus sur ses listes. Et les moins bien lotis sont toujours plus exposés.