Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les 277 salariés de l’usine de La Souterraine ne savent toujours pas si au moins une partie d’entre eux garderont leur emploi. Le tribunal de commerce a une nouvelle fois reporté sa décision finale, de quelques jours. En position de force, le seul repreneur potentiel se fait désirer.
Emmanuel Macron a promis d’autoriser les chefs d’entreprise à organiser la consultation de leurs salariés en cas de refus par les syndicats de valider un accord. Depuis un an, ce droit est déjà accordé aux représentants des salariés.
Emmanuel Macron et sa ministre du travail, Muriel Pénicaud, souhaitent raboter le montant des indemnités versées aux salariés licenciés abusivement. Alors même que le nombre de cas portés devant les tribunaux fond comme neige au soleil, comme le révèle Mediapart.
Le débat parlementaire sur la réforme du code du travail a démarré. Devant la commission des affaires sociales, la ministre du travail, les syndicats et les organisations patronales ont déroulé leurs argumentaires. Les députés opposés au projet de loi sont très loin d'être majoritaires.
Des récits bruts, qui racontent le quotidien d’un ascensoriste ou d’un médecin, d’une fonctionnaire ou d’un ramasseur de pommes. Deux livres rassemblent les témoignages des travailleurs d’aujourd’hui.
Le tribunal de commerce de Poitiers a prononcé la liquidation judiciaire de l'entreprise de La Souterraine, mais a autorisé la poursuite de l'activité pour trois semaines. Le temps d'organiser la reprise par un autre sous-traitant.
S'ils ne pilotent plus le sous-traitant automobile de La Souterraine depuis trois ans, les anciens patrons d’Altia sont toujours propriétaires des murs de l’usine. Mediapart révèle qu'ils ont obtenu de l’administrateur judiciaire le paiement d’une forte somme pour éponger les loyers impayés. Ils proposent de vendre les bâtiments pour un million d’euros.
Alors que le projet de loi permettant de modifier par ordonnances le code du travail est examiné ce mercredi 28 juin en conseil des ministres, Mediapart republie l’intégralité du texte d’habilitation. Ses huit articles en disent long sur la réforme envisagée.
L'entreprise de La Souterraine risque la liquidation. Entre 2009 et 2014, le sous-traitant automobile était détenu par Altia Industry. Un juge d'instruction enquête sur les méthodes des trois anciens dirigeants de ce groupe, qui ont multiplié les manières de faire remonter jusqu'à eux la trésorerie de l'entreprise. La justice soupçonne des faits d'abus de biens sociaux et d'escroquerie.
Descendre dans la rue, quitte à ne pas être suivis par les autres syndicats ? Attendre la rentrée et tenter d'ici là de construire le rapport de forces ? Réunie en congrès, l'union syndicale Solidaires réfléchit à la façon d'affronter le président et ses réformes.
Muriel Pénicaud a indiqué qu'une plainte pour « vol de document » et « recel » avait été déposée par son ministère, à la suite de la publication par Libération d'un document interne sur un bouleversement total du code du travail.
Le premier ministre et la ministre du travail ont présenté ce mardi le calendrier et le contenu de la réforme du droit du travail qu'ils entendent mener. Sur la forme, ils insistent sur la « concertation intense » qu'ils appellent de leurs vœux. Sur le fond, les syndicats ne connaissent toujours pas les mesures concrètes qu'ils sont censés discuter. Et les dissensions ne devraient pas tarder.