Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Deux rapports font le point sur la lutte contre l'évasion fiscale des entreprises. Les cinq grandes banques françaises comptent un tiers de leurs filiales dans les paradis fiscaux.
Il est celui qui a fourni à Dieudonné une armature idéologique, celui avec qui l'ex-humoriste vient de lancer son parti politique. Et celui dont le discours imprègne de plus en plus le discours d'un public qui se serait classé à gauche il y a encore quelques années. Premier volet de l'enquête de Mediapart sur la façon dont Soral s'impose dans les esprits.
Banque, juifs, islam, homosexuels... Classés à la manière des « Abécédaires », extraits choisis des déclarations d’Alain Soral. Des propos parfois abjects ou délirants.
Des soirées parisiennes aux vidéos fleuves fustigeant l'« Empire » et le « complot sioniste », la trajectoire d'Alain Soral dessine les paradoxes d'un idéologue.
Les révélations sur les accords secrets entre le fisc luxembourgeois et 300 entreprises étaient disponibles depuis longtemps, sans émouvoir grand monde, et notamment pas les chefs d’État européens qui ont placé Juncker à la tête de la Commission. Ce dernier a assumé publiquement pour la première fois ce mercredi 12 novembre.
Les 85 personnes les plus riches de la planète possèdent autant que la moitié de la population mondiale. Et en France, les familles Bettencourt et Arnault représentent presque autant que ce que possèdent les 20 millions de Français les plus pauvres, soit un tiers de la population. Et l'écart se creuse partout dans le monde.
C’est une révolution. Sous l’égide de l’OCDE, 93 États ont annoncé qu’ils allaient adopter l’échange automatique d’informations fiscales avant 2018. Des paradis fiscaux intraitables jusqu’alors vont même se convertir à l’arme fatale contre le secret bancaire. Mais les riches fraudeurs ont encore des solutions.
La cour d'appel de Versailles a confirmé ce mercredi l'invalidation du plan social qui touche l'ex-deuxième transporteur routier français. Outre les 2 800 licenciements en jeu, le dossier est exemplaire par l'opacité des mouvements financiers orchestrés par les actionnaires. La justice est à nouveau saisie sur ce point.
Dans son budget 2015, l'Irlande a accepté de mettre un terme au système qui constitue la pierre angulaire des stratégies des multinationales pour échapper à l’impôt. Pour autant, le pays n'a pas renoncé à son statut de paradis fiscal pour entreprises.
Avec L'Imposture économique, l’économiste australien Steve Keen déboulonne quelques axiomes de base de l’école néoclassique. « Un texte majeur », selon l’économiste hétérodoxe français Gaël Giraud, qui détaille son impact dans une interview à Mediapart. Giraud appelle ses collègues à sortir l'économie universitaire de l’impasse où elle s’est enfermée.
Les économistes néoclassiques ne vivent pas dans le monde réel, mais dans un univers parallèle, basé sur des hypothèses hasardeuses et non démontrables, qui empêchent une vraie réflexion sur l'état de nos sociétés. Telles sont les conclusions ravageuses de L'Imposture économique, un livre iconoclaste de l’économiste australien Steve Keen, qui retourne contre la pensée dominante les armes de l'analyse économique la plus traditionnelle.