Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Avec L'Imposture économique, l’économiste australien Steve Keen déboulonne quelques axiomes de base de l’école néoclassique. « Un texte majeur », selon l’économiste hétérodoxe français Gaël Giraud, qui détaille son impact dans une interview à Mediapart. Giraud appelle ses collègues à sortir l'économie universitaire de l’impasse où elle s’est enfermée.
Les économistes néoclassiques ne vivent pas dans le monde réel, mais dans un univers parallèle, basé sur des hypothèses hasardeuses et non démontrables, qui empêchent une vraie réflexion sur l'état de nos sociétés. Telles sont les conclusions ravageuses de L'Imposture économique, un livre iconoclaste de l’économiste australien Steve Keen, qui retourne contre la pensée dominante les armes de l'analyse économique la plus traditionnelle.
Le montant record de cette somme s'explique par les sérieux soupçons qui pèsent sur la banque, soupçonnée d'avoir organisé un système d'évasion et de fraude fiscales vers la Suisse. La banque conteste le montant de la caution, mais l'a tout de même versé.
Les 14 jours de conflit laisseront des cicatrices profondes entre la direction et les pilotes, eux-mêmes divisés et qui n’ont pas obtenu gain de cause sur leur revendication principale. Quant à l’avenir, il reste bien flou.
Le SNPL met fin à son mouvement, qui aura duré 14 jours, record depuis 1993 pour la compagnie. Mais le second syndicat représentatif, très minoritaire, n'a pas encore suspendu son préavis, qui court jusqu'à mardi.
Au treizième jour de grève, Matignon a prévenu que « la négociation est maintenant arrivée à son terme ». Mais les pilotes ont maintenu leur préavis de grève jusqu'à mardi.
La cour d'appel a confirmé que la banque suisse, mise en examen pour démarchage illicite et blanchiment aggravé de fraude fiscale, devait verser la plus grosse caution jamais demandée à une entreprise en France. Dans une ordonnance qu'a pu consulter Mediapart, les juges détaillent leurs investigations. En cas de procès, UBS encourt près de 5 milliards d'euros d'amende.
Le PDG de la compagnie a fait une proposition de la dernière chance aux syndicats, leur offrant de reporter de quelques mois les discussions sur la filiale européenne low cost qu'il appelle de ses vœux. Pas de quoi convaincre les pilotes, qui entament leur deuxième semaine de grève.
Le G20 examine ce week-end une série de propositions pensées par l'OCDE pour mettre un terme aux pratiques des multinationales, reines dans l'art d'éviter les impôts. Pour la première fois, des solutions concrètes sont avancées, et acceptées par l'ensemble des pays riches. Mais au mieux, elles ne seront appliquées que fin 2017.
Qu'ils obtiennent satisfaction ou non, les grévistes d'Air France auront du mal à s'opposer à la montée en puissance de la filiale Transavia, programmée par la direction d'Air France. Car partout en Europe, le modèle à bas coût s'impose.
À 1 h 20 de Saint-Malo, l’île anglo-normande a fait fortune en supprimant les impôts des entreprises et en offrant à tous les fraudeurs du monde le secret absolu de ses trusts. Une « réussite » payée au prix fort, comme le dénonce inlassablement Attac, qui organisait un colloque sur place ce week-end.
Le tribunal de grande instance de Metz jugeait ce jeudi le conflit opposant le Crédit agricole de Lorraine à des clients, qui lui reprochent la vente de désastreux prêts immobiliers en francs suisses.