Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La Filpac-CGT a demandé aux quotidiens de publier ce jeudi un communiqué signé Philippe Martinez, sous peine de bloquer leur diffusion. À l'exception de L'Humanité, la presse nationale a refusé, y voyant une atteinte fondamentale à la liberté de la presse et à son pluralisme.
Quinze salariés de la compagnie aérienne comparaissaient vendredi à Bobigny, à la suite des échauffourées du comité d'entreprise du 5 octobre 2015. Devant le nombre d'inculpés et de parties civiles, le procès a finalement été renvoyé sur deux journées fin septembre.
Lors de l'assemblée générale de la banque d'investissement du groupe BPCE, deux salariés venus de Los Angeles ont témoigné des pratiques illégales qui prévalent dans un hôtel de luxe géré par une filiale de la banque. La direction refuse toujours de répondre.
À Paris et partout en France, le nombre de manifestants, jeudi 19 mai, n'a pas diminué par rapport à la précédente journée. Surtout, un calme relatif s'est imposé au sein des cortèges. La mobilisation parisienne s'est déroulée presque sans heurts.
Le gouvernement a échappé à la motion de censure déposée par la droite, mais pas aux débats qui secouent sa majorité. Près de trente députés socialistes étaient prêts à demander la démission de l'exécutif, et leur initiative a alimenté les discussions à l'Assemblée, de façon plus intense que les jeux de rôle partisans en séance.
Lors de la septième journée d'audience, le procureur luxembourgeois a demandé au tribunal de condamner Antoine Deltour et Raphaël Halet, tout en se disant « pas opposé » à des peines avec sursis. Contre le journaliste Edouard Perrin, il a demandé une simple amende. Cela ne l'a pas empêché de critiquer durement ceux qui sont à l'origine de la révélation du scandale.
Sans Antoine Deltour et Édouard Perrin, auditionnés ce mardi au procès « LuxLeaks », il n'y aurait eu ni révélations, ni scandale mondial. Le premier a expliqué comment il était devenu un lanceur d'alerte, et le second a défendu son travail.
La loi « sur l’activité et la croissance », portée par Emmanuel Macron et adoptée l'été dernier après des centaines d'heures de discussion, était censée faire date. Les réformes finalement adoptées, qui seront complétées dans le cadre de la contestée loi El Khomri, sont mineures.
Raphaël Halet était jusqu’à présent resté dans l’ombre. Et pour cause, cet employé administratif avait signé un sévère accord de confidentialité avec PriceWaterhouseCoopers. Il avait bien des choses à dire au tribunal, au terme de la première semaine de débats.
À Luxembourg, les auditions s'égrènent à un rythme lent, et après trois jours d'audience, les trois inculpés n'ont pas encore été entendus. Les magistrats sont attentifs à ne pas laisser les débats déboucher sur un large débat moral, mais la politique s'est tout de même invitée dans les témoignages, pour ou contre les lanceurs d'alerte.
Au premier jour du procès luxembourgeois, la responsable de l'audit interne de Price Waterhouse Coopers a raconté comment elle avait traqué les auteurs des fuites qui ont alimenté les révélations «LuxLeaks». Et a dévoilé la faille informatique béante qui a permis la copie de milliers de documents.
Le procès des lanceurs d'alerte et du journaliste à l'origine du scandale « LuxLeaks » s'ouvre mardi au Luxembourg. Les trois Français sont jugés pour vol de documents, divulgation de secrets d’affaires et violation du secret professionnel. Les audiences démarrent alors que le pays tente de changer son image de marque, et que le sort des lanceurs d'alerte est désormais suivi de près par l'opinion publique.