J'ai été successivement reporter au Parisien (1989-1998), à France Soir (1998-1999), à L'Express (1999-2000), au Monde (2000-2006) puis rédacteur en chef adjoint à L'Équipe magazine, chargé de l'investigation, et enfin, depuis le 1er janvier 2008, journaliste au sein du pool « enquêtes », de Mediapart. J'ai déjà publié deux livres : "Le procès du Tour" (éditions Denoël, 2000) et "le Juge" (éditions Privé, 2007).
Surprise dans l’affaire dite des chargés de mission de la Ville de Paris, dans laquelle Jacques Chirac est mis en examen pour « détournement de fonds publics ». Comme le révèlent Mediapart et Le Monde, le procureur de Paris a requis lundi 28 septembre un non-lieu général dans ce dossier. Selon le parquet, une grande partie des faits sont prescrits. Pour les autres recrutements litigieux, l’information n’aurait pas permis de caractériser l’infraction. Désormais, c'est à la juge Xavière Simeoni de trancher le sort de l'ancien président de la République. Elle peut, en effet, passer outre l’avis du parquet....
Imad Lahoud n'est peut-être pas le jouet entre les mains de Dominique de Villepin qu'il prétend être. Des éléments issus de la procédure évoquent au contraire la grande proximité d'Imad Lahoud avec... des proches de Nicolas Sarkozy. D'après un rapport de la DGSE, M. Lahoud a assuré avoir été en contact avec Emmanuelle Mignon, collaboratrice de longue date du chef de l'Etat. Le témoignage de l'épouse du mathématicien, resté confidentiel jusqu'ici, fait apparaître que cette dernière atravaillé pour M. Sarkozy, alors ministre des finances, fin 2004. Et Mme Lahoud de livrer une anecdote: au printemps 2005, le secrétaire d'Etat Eric Woerth, dont elle dirigeait le cabinet, lui aurait dit que «Nicolas Sarkozy n'en voulait pas du tout» à son mari.
Montre en main, la séquence dure exactement 30secondes. Le temps pour Nicolas Sarkozy de répondre à la question de LaurenceFerrari, lors du journal de 20 heures (TF1 et France 2), mercredi 23 septembre, portant sur l'affaireClearstream. En ce court laps de temps, le chef de l'Etat va réussirl'improbable performance de commettre, en deux petites phrases, non pas uneerreur factuelle (confondre coupables et prévenus en l'occurrence) maisquatre! Revue de détail.
Tous les regards sont braqués sur lui. Dominique de Villepin, qui comparaît à partir de lundi comme prévenu devant le tribunal correctionnel de Paris, sera pendant un mois le personnage central du procès Clearstream. L'ancien premier ministre a minutieusement préparé ce qu'il appelle « le procès du XXIe siècle ». Il entend faire de la 1re chambre civile du tribunal une tribune politique. Jusqu'à mettre en cause violemment son rival honni, Nicolas Sarkozy, qualifié de «tricheur, qui truque les parties avant qu'elles ne se jouent pour être certain de les gagner ». En avant-première, révélations sur une défense de rupture susceptible de provoquer des effets dévastateurs au sein de la droite.
A trois jours du procès Clearstream, Mediapart a recueilli un témoignage inédit susceptible d’offrir un éclairage nouveau sur l’affaire : celui du beau-frère de Dominique de Villepin, Michel Piloquet. Ce chef d’entreprise révèle qu’il a entretenu, entre 1998 et 2004, des relations amicales avec Imad Lahoud (l’homme soupçonné d’avoir falsifié les fameux listings). M. Piloquet affirme avoir surpris dans son bureau, en mars 2004, soit à la période où le nom de Nicolas Sarkozy a été ajouté dans les listings truqués, Imad Lahoud en train de « pirater » son ordinateur, en compagnie d’une stagiaire. Celle-ci est la fille de François Casanova, un policier des RG (aujourd’hui décédé) qui était en rapports étroits avec Imad Lahoud entre 2002 et 2004. François Casanova était un homme de confiance du n°2 des RG, Bernard Squarcini, lui-même proche de Nicolas Sarkozy.
Clearstream, c'est l'histoire dont tout le monde parle mais que personne ne comprend vraiment... Pour essayer de démêler les fils de cette affaire qui arrive lundi au tribunal, Mediapart plonge dans les coulisses d'une machination ayant consisté à truquer des fichiers bancaires pour faire croire à la justice, en 2004, que plus de deux cents personnalités (politiques, industriels, espions...) disposaient de comptes occultes. Parmi elles, Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Charles Pasqua mais aussi Edwy Plenel (président de Mediapart). Suite et fin aujourd'hui de notre série Clearstream, les questions qui fâchent, avec les doutes sur la façon dont l'enquête a été conduite.
Clearstream, c'est l'histoire dont tout le monde parle mais quepersonne ne comprend vraiment... Pour essayer de démêler les fils decette affaire, Mediapart plonge dans les coulisses d'une machinationayant consisté à truquer des fichiers bancaires pour faire croire à lajustice, en 2004, que plusde deux cents personnalités (politiques,industriels, espions...) disposaient de comptes occultes. Parmi elles,Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Charles Pasqua mais aussi EdwyPlenel (président de Mediapart). Suite aujourd'hui de notre série Clearstream, les questions qui fâchent avec les interrogations sur le vrai rôle joué par Nicolas Sarkozy.
Clearstream, c'est l'histoire dont tout le monde parle mais que personne ne comprend vraiment... Pour essayer de démêler les fils de cette affaire, Mediapart plonge dans les coulisses d'une machination ayant consisté à truquer des fichiers bancaires pour faire croire à la justice, en 2004, que plusde deux cents personnalités (politiques,industriels, espions...) disposaient de comptes occultes. Parmi elles, Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Charles Pasqua mais aussi Edwy Plenel (président de Mediapart). Suite aujourd'hui de notre série Clearstream, les questions qui fâchent avec le rôle joué par l'ancien premier ministre Dominique de Villepin.
Dans une lettre ouverte adressée àMediapart et destinée au président de la République, le Collectif des famillesdes victimes de l’attentat de Karachi, qui a coûté la vie à onze employésfrançais de la DCN en mai 2002, dénonce « le soutien inexistant » de l’Etat et exige que Nicolas Sarkozy les reçoive, comme il s’yétait engagé. Nous révélons par ailleurs que le site internet de l’Elysée afait disparaître du compte-rendu intégral d'une conférence de presse duprésident, en juin 2009, à Bruxelles, un passage embarrassant : celui où M.Sarkozy évoquait « la douleur de familles et de trucs comme ça »... Pour l'avocat des parties civiles, Me Olivier Morice, il s'agit d'un «aveu de faiblesse» du président de la République.
Le procès Clearstream doit s'ouvrir le 21 septembre devant letribunal correctionnel de Paris. Clearstream, c'est l'histoire d'unemachination grossière qui a consisté à truquer des fichiers bancaires, trucagedont l'objectif était de faire croire à la justice, en 2004, que plusde deux cents personnalités (politiques,industriels, espions...) disposaient de comptes occultes dans le monde.L'ancien premier ministre Dominique de Villepin, soupçonné d'avoir étél'accélérateur de cette conspiration, sera sur le banc des prévenus. Pouressayer de comprendre ce dossier embrouillé, Mediapart propose unesérie en quatre épisodes.Premier volet aujourd'hui consacré au rôle d'Imad Lahoud. Le personnage-clef de l'affaire.
L’exhumation, à deux semaines de l’ouverture du procès Clearstream, d’un procès-verbal d’Imad Lahoud, le falsificateur des fameux listings, pourrait avoir un effet paradoxal. Plutôt que renforcer les charges pesant sur Dominique de Villepin, qu’Imad Lahoud accuse d’être à l’origine de la mention du nom de Nicolas Sarkozy dans les faux listings, cet interrogatoire peut refléter, en creux, certaines faiblesses de l’accusation. Contre-enquête sur un coup fourré et les diverses élucubrations du personnage central de l'affaire.
Le juge antiterroriste Marc Trévidic, chargé de l'enquête sur l'assassinat des moines de Tibéhirine, vient de demander au gouvernement la levée du secret-défense sur tous les documents susceptibles d'accréditer la thèse selon laquelle Djamel Zitouni (photo), l'ancien chef du Groupe islamique armé (GIA), était en réalité un agent des services secrets algériens.