Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Du 13 au 17 août s'est tenu, près de Berlin, le rendez-vous quadriennal du Chaos Computer Club, l'une des principales organisations européennes de hackers. Durant cinq jours, des hacktivistes du monde entier se sont retrouvés pour échanger, discuter, partager leurs connaissances, et démontrer que le hacking n’est pas qu’une histoire d’informatique.
Les "Sages" ont validé la quasi-totalité de la loi renseignement. Seuls trois articles, dont un sur une procédure "d'urgence absolue" et sur l'interception des communications internationales, ont été censurés. Une question prioritaire de constitutionnalité déposée par des associations contre la collecte de données de masse a également été rejetée.
Depuis six ans, une ancienne caserne du XIIe arrondissement abrite « Le Jardin d’Alice », un lieu d'expérimentation artistique et social regroupant artistes, militants, hackers… La mairie souhaite désormais récupérer le bâtiment.
De nouveaux documents publiés en collaboration avec WikiLeaks montrent que la NSA a placé sur écoute pendant au moins une quinzaine d'années une vingtaine de numéros de téléphone de responsables du ministère des affaires étrangères allemand : ceux de son ministre, mais également de ses proches collaborateurs ainsi que plusieurs diplomates.
Les documents piratés chez le fabricant de logiciels de surveillance Hacking Team montrent que, dès 2013, la société a été en contact avec les autorités françaises pour la vente de son produit phare, Galileo, un virus prenant le contrôle des ordinateurs.
Le portable d’Angela Merkel figure bien dans une liste de cibles de la NSA, selon un nouveau document révélé par WikiLeaks. Depuis des années, des dizaines de lignes fixes de la Chancellerie et quelques portables ont été espionnés.
Depuis plusieurs années, la société italienne Hacking Team est accusée de vendre des logiciels espions et des outils de surveillance offensive à de nombreuses dictatures. Dimanche, elle a été victime d'une vaste opération menée par un groupe de hackers qui diffusent sur Internet les preuves de sa collaboration avec de nombreux régimes autoritaires.
Angela Merkel et ses alliés sociaux-démocrates tentent d'esquiver la polémique suscitée par les révélations de Wikileaks sur l'espionnage massif des autorités allemandes par les Américains. Mais un nouveau document publié par Mediapart et Libération en prouve toute l'étendue.
Un des documents publiés par WikiLeaks atteste d'une écoute de dirigeants allemands directement opérée par les services britanniques pour le compte de la NSA, fruit d'un savant jeu d'alliances orchestré par le tout-puissant service de renseignement américain.
Seule ou avec l’aide du renseignement britannique, la NSA a écouté la chancelière Angela Merkel, un de ses collaborateurs et les ministres les plus en vue. Une liste de 70 numéros a été établie.
En plus de l'espionnage diplomatique et politique, les États-Unis utilisent les moyens non conventionnels de la NSA pour mettre à mal la concurrence française sur les grands marchés internationaux, selon six documents « top secret » obtenus par WikiLeaks.
François Hollande a explicitement refusé l'asile au fondateur de Wikileaks, Julian Assange. La publication par Mediapart et Libération des documents de WikiLeaks sur l'espionnage de la France par la NSA a relancé la question du sort des lanceurs d'alerte comme Assange et Edward Snowden.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.