Nicolas Cheviron
Ses Derniers articles
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Turquie: «Jamais la peur n’a été aussi présente et aussi efficace»
Manifestation, le 31 octobre 2016, à Istanbul, en faveur du journal “Cumhuriyet”. © Reuters
Face à la répression qui a suivi la tentative manquée de coup d’État du 15 juillet dernier, la société turque apparaît plus divisée que jamais. Rencontre avec les admis et les exclus de la nouvelle Turquie du président Erdogan.
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Turquie: la liquidation du parti pro-kurde, avant le parti unique
La justice turque a enclenché la liquidation du parti pro-kurde, le HDP, qui a annoncé dimanche qu’il cessait toute activité au Parlement. Ankara opte pour une stratégie du pire, censée permettre au président Erdogan de s’imposer comme le maître absolu du pays.
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En Turquie, plus aucune dissidence n’est tolérée
Trois jours ont suffi pour donner aux Turcs le sentiment d’entrer dans une nouvelle phase de leur histoire. Mise au pas des universités, arrestation des dirigeants du quotidien Cumhuriyet, les autorités d’Ankara ont confirmé que les voix dissidentes ne seraient plus tolérées.
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La Turquie est devenue la championne d’Europe de l’emprisonnement
L’envolée des statistiques carcérales – près de 200 000 places de prison – n’a pas attendu la tentative de putsch de juillet et la répression d’Ankara. Ce pays a fait le choix, non dénué d’arrière-pensées économiques, du « tout-prison ».
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Purges et mesures d’exception déstabilisent l’appareil d’Etat turc
La mairie de Diyarbakir sous surveillance, dimanche 11 septembre, après la destitution du maire. © REUTERS/Sertac Kayar
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Turquie: le pouvoir intensifie les purges et frappe à l'aveugle
Cinquante jours après l’échec sanglant d’une tentative de coup d’État contre le gouvernement turc, les craintes des défenseurs des droits de l’homme se confirment. La répression contre les conspirateurs supposés est brutale, régie par l’arbitraire et mise à profit pour régler des comptes.
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A la tête du gouvernement turc, un comptable a remplacé un idéologue
Le chef du gouvernement turc, Binali Yıldırım, et le président Erdoğan écoutent le général Hulusi Akar, le 31 mai à Izmir © Reuters
Avec sa vision d’une Turquie conquérante, Ahmet Davutoğlu avait subjugué le président Recep Tayyip Erdoğan. Son ambition lui a été fatale. Résolu à diriger seul le pays, le chef de l’État lui a préféré au poste de premier ministre un homme de l’ombre, Binali Yıldırım.