D’après nos informations, les ministères de la recherche et de la santé ont financé pour moins de 3 millions d’euros d’études sur le Covid long. Alors que plus d’un million de Français souffriraient de symptômes persistants, des associations envisagent un « Covidthon ».
Cinq premiers cas de voyageurs venant d’Inde porteurs du variant préoccupant sont dénombrés au 30 avril. L’arrivée massive de ressortissants en provenance de ce pays avant la mise en place de restrictions laisse présager qu’il se propage déjà dans l’Hexagone, malgré la traque enclenchée.
Depuis janvier, près de 200 Indiens en transit ont été placés en zone d’attente, à leur arrivée à l'aéroport. 87 y sont toujours. L’indécente promiscuité dans ce centre favorise la circulation du virus, et possiblement de son variant indien. D'après nos informations, la police relâche des migrants positifs au coronavirus, sans suivi sanitaire.
Jouant sur la peur qu’inspirent les vaccins, le laboratoire Boiron commercialise en pharmacie des produits homéopathiques censés limiter les risques d’effets secondaires pour ceux qui se vaccinent contre le Covid-19. Sans aucune preuve d’efficacité.
Pour contrer les variants brésilien, sud-africain et ceux à venir, l’exécutif mise peu sur la limitation de leur circulation. Il parie surtout sur la vaccination. Or, ils y résistent mieux. Une évolution de la stratégie vaccinale mondiale est nécessaire.
Les tensions entre l’Europe et le Royaume-Uni illustrent le retour du protectionnisme tant chaque État est pressé de vacciner sa population. Mais les nations sont interdépendantes pour la fabrication des sérums et, pour stopper la pandémie, les pays pauvres doivent y avoir accès.
Le laboratoire américain est le seul à réaliser des essais cliniques en France pour évaluer son vaccin. Le 13 avril, Johnson&Johnson a décidé d'en retarder le déploiement en Europe alors que les Etats-Unis ont annoncé suspendre son utilisation après l'apparition de graves caillots sanguins suite à la vaccination. Mediapart s’est rendu à une séance d’injections.
L’ouverture du vaccinodrome du Stade de France, à Saint-Denis, mardi 6 avril, vise à illustrer l’accélération de la campagne de vaccination contre le Covid-19. Mais la stratégie actuelle est inadaptée aux réalités de terrain. Les élus locaux ont pris les devants en ouvrant la porte à la vaccination d’une population plus jeune.
Plus d’un million de Français seraient concernés par la persistance de symptômes plus de trois mois après l’infection. Mediapart a assisté à la consultation post-Covid de l’hôpital parisien de l’Hôtel-Dieu, où chercheurs et patients, âgés parfois de moins de 20 ans, avancent à tâtons face à ces symptômes souvent invalidants.
L’argument revient souvent : si l’élément déclencheur du Covid-19 n’avait pas emporté ces Français plus vieux, plus faibles, une autre maladie s’en serait chargée dans le même temps. Mediapart démêle le vrai du faux des spéculations avec ou sans fondement, à la lumière d’une science, la démographie.
L'entreprise a été condamnée pour homicides et blessures involontaires et pour tromperie aggravée. Mais les victimes déplorent qu'aucune peine de prison ferme n’a été prononcée à l’encontre des anciens responsables ou consultants du laboratoire qui a commercialisé l’anti-diabétique déguisé en coupe-faim.
L’Agence européenne des médicaments juge les bénéfices du produit supérieurs aux risques. Mais elle ne peut exclure un lien possible entre le sérum et la survenue de rares cas graves de thromboses, touchant majoritairement des femmes de moins de 55 ans. La Haute Autorité de santé recommande donc la reprise de la campagne de vaccination à l’AstraZeneca, mais seulement pour les plus âgés.