Chancelière affaiblie, elle joue son avenir politique lors du conseil européen. Les négociations avec les partenaires de sa coalition sur la politique migratoire se sont intensifiées toute la semaine. Dimanche, la CSU appuiera peut-être sur le « bouton nucléaire ».
Les deux partis conservateurs allemands, CDU et CSU, qui s’affrontent sur la politique migratoire au risque de faire exploser le gouvernement fédéral, ont décidé d’un « cessez-le-feu » de deux semaines. Angela Merkel va s’efforcer de trouver une solution européenne compatible avec le durcissement de la politique migratoire exigé par ses partenaires bavarois.
Le chancelier autrichien a défendu mercredi la formation d’un « axe Rome-Vienne-Berlin » sur les questions migratoires, aux côtés du ministre allemand de l'intérieur et avec le soutien à distance de celui de l’Italie, Matteo Salvini. Alors que l’Autriche prendra la présidence de l’UE au 1er juillet, Kurz cherche à marginaliser Angela Merkel, jugée trop « tendre ».
Alors que les gauches allemandes sont sorties lessivées des législatives de 2017, Sahra Wagenknecht veut enclencher une nouvelle dynamique, quitte à prendre des positions, sur les réfugiés ou l’euro, qui clivent au sein de son électorat traditionnel. Dans un entretien à Mediapart, elle trace les contours du mouvement qu’elle s’apprête lancer sur le modèle, dit-elle, des Insoumis ou de Podemos.
En interdisant deux artères centrales aux véhicules les plus polluants, le grand port est le premier centre urbain allemand qui met sa menace à exécution. Bien que l’opération soit limitée, son caractère symbolique est puissant.
Berlin veut croire que l'accord sur le nucléaire iranien n'est pas mort. Près de 10 000 sociétés allemandes travaillent avec l'Iran, dont 120 avec un siège à Téhéran. Mais jusqu’où les Allemands sont-ils prêts à aller pour défendre les intérêts de leurs entreprises face aux États-Unis ?
Pendant que les coursiers à vélo belges, français ou anglais se mobilisent, leurs collègues allemands et autrichiens commencent eux aussi à s’organiser en s’appuyant sur des législations du travail un peu plus favorables.
Les centrales nucléaires allemandes auront toutes cessé de fonctionner en 2022. Comment fait-on pour démanteler ces mastodontes au cœur radioactif ? Peut-on en prévoir les coûts et la durée ? Certains experts y voient un « business » porteur. Mediapart s’est rendu à Lubmin, dans le nord-est de l’Allemagne, où une centrale fait l’objet depuis vingt-trois ans d’un démantèlement périlleux.
Il y a plus de vingt ans, la SNCF allemande s’est transformée en société privée. Les résultats financiers sont solides, les embauches à la hausse et des lignes ont rouvert. Mais le manque d'investissements est criant et des accidents ont terni son image.
L’avenir politique de l’Allemagne dépend des résultats du référendum interne du SPD qui déterminera la participation des sociaux-démocrates à un gouvernement Merkel. De son côté, Sahra Wagenknecht, figure contestée de Die Linke, plaide pour un grand rassemblement populaire des gauches, en partie inspiré des Insoumis français.
Initiatives visant à supprimer tout ou partie de la redevance TV, pressions idéologiques des partis d’extrême droite sur l’information… En Allemagne, en Suisse ou en Autriche, les audiovisuels publics sont soumis à la pression des réformes et des reprises en main.
Après une suspension des négociations et un durcissement des débrayages la semaine dernière, le syndicat allemand IG Metall et les patrons de l'industrie de l'ouest du pays ont trouvé un accord lors de leur sixième round de discussions, dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 février. La revendication de la centrale porte surtout sur une réduction temporaire du temps de travail. Décryptage.