Dans un courrier adressé à son comité de direction, le patron du groupe de luxe, Bernard Arnault, dresse une liste de médias auxquels ses salariés ont « interdiction absolue de parler ». Cela fait déjà plusieurs mois que la firme ne daigne plus répondre aux demandes d’entretien de Mediapart.
L’épouse du président a demandé à apparaître dans la quatrième saison de la production Netflix. Une évidence pour celle qui est très liée au groupe de Bernard Arnault, dont les marques sont régulièrement au centre de la série. Et ce, même si LVMH y est égratigné pour la première fois.
Dans son nouveau livre, consacré au sentiment puissant qu’est l’amitié, Hélène Giannecchini entremêle texte et photos, réflexions et petites fictions, afin de plaider pour de nouvelles formes de liens, de nouvelles formes de vies.
La sénatrice (PS) Sylvie Robert s’inquiète : le Plan culture et ruralité du ministère de la culture semble avoir oublié les tiers-lieux, ces espaces hybrides ouverts au partage. Or ceux-ci s’avèrent des leviers novateurs pour favoriser l’accès à la culture.
Lieu incontournable de réflexion sur l’écologie, La Manufacture d’idées, dont Mediapart est partenaire, a choisi cette année d’inviter à « déplacer les imaginaires ». Deuxième rencontre, sur la remise en cause de l’écologie dominante par les mouvements écoféministes et queers.
Alors que l’humanité connaît une véritable épidémie de manque de sommeil, des scientifiques s’intéressent à cet état de conscience modifié. Si nous dormons, c’est que nous en avons besoin pour vivre. Mais les raisons de ses avantages évolutifs restent à percer.
Lieu incontournable de réflexion sur l’écologie, La Manufacture d’idées, dont Mediapart est partenaire, a choisi cette année d’inviter à « déplacer les imaginaires ». Une première rencontre a porté sur la nécessité de décentrer notre regard sur l’écologie par les territoires ultramarins.
Le politiste Vincent Tiberj conteste l’idée d’une droitisation « par en bas » de la société. Il préfère pointer la responsabilité des élites médiatiques et politiques, sur fond de désaffiliation politique croissante des citoyens. Mais la gauche serait imprudente d’y voir un contre-récit rassurant.
Deux livres de cette rentrée décortiquent les rouages de la suprématie raciale. Ils mettent le concept contesté de « privilège » au cœur de l’analyse des rapports de domination pour pouvoir démontrer les bénéfices que les Blancs tirent de leur couleur, même si tous ne dominent pas socialement.
Le plan d’action présenté par les États généraux de l’information montre l’incapacité des acteurs du secteur à prendre la mesure des changements indispensables pour défendre un journalisme indépendant au service des citoyens. Et cela au moment où la nécessité de contrepouvoirs forts n’a jamais été aussi pressante.
La cour d’appel de Douai a condamné la députée du Nord à payer près de 6 000 euros et a confirmé que le directeur de Mediacités n’avait commis aucune faute civile. En première instance, ce dernier avait déjà été lavé de toute faute pénale.
Les États généraux de l’information rendent publiques jeudi 12 septembre les conclusions de leurs travaux. Mediapart dévoile les quinze propositions retenues par le comité de pilotage. Un ensemble en demi-teinte, loin des promesses initiales.
Comment et pourquoi rendre l’art pillé lors de la colonisation ? C’est le sujet de « Dahomey », le film de Mati Diop qui sort en salles mercredi 11 septembre. La cinéaste est l’invitée d’« À l’air libre », l’émission d’actualité de Mediapart.
Dans « Dahomey », primé à la Berlinale et en salles mercredi 11 septembre, Mati Diop décrit les étapes de la restitution de vingt-six objets pillés par la France en 1892 dans l’actuel Bénin. Elle signe un film de fantômes qui libère le regard porté sur ces œuvres.
Le musée d’ethnographie de Genève met au jour ses errements passés, dans une exposition stimulante consacrée au rôle joué par la ville suisse dans le monde colonial. Et envisage, sur un registre apaisé, la restitution de pans de sa collection.
Perrine Tripier avait livré l’an dernier un premier roman somptueux : « Les Guerres précieuses ». Avec « Conque », l’autrice approfondit une réflexion sur l’emprise du passé, avec une fable vertigineuse sur l’instrumentalisation politique des mythes.