Depuis qu’elle a obtenu son Oscar d’honneur en 2022, Euzhan Palcy bénéficie d’une nouvelle reconnaissance auprès du grand public français : une rétrospective a fait salle comble à Paris l’hiver dernier. Mais elle n’a pas tourné depuis 2007.
Les messages diffamatoires, en vogue depuis 1952 à chaque campagne présidentielle américaine, furent longtemps l’exception débridée qui confirmait la règle démocratique. Ils tendent à devenir la norme d’un système détraqué prompt à contaminer l’univers.
Enfermée pour une nuit dans la prison lyonnaise de sinistre mémoire, Ananda Devi revoit et revit cent ans d’histoire. Son récit, à la première personne du singulier, s’avère aussi salutaire que régénérant.
Le stoïcisme des Britanniques fait partie des clichés qui ont la vie si dure qu’eux-mêmes sont persuadés que ce fut, de tout temps, un de leurs traits de caractère. Mais en réalité, les émotions ont été un moteur de leur histoire.
Célébrée aux États-Unis pour l’ensemble de sa carrière, la réalisatrice est pourtant méconnue, voire ignorée, par le cinéma français. Une « blessure » dont la cinéaste peine à se défaire : « Les histoires des Noirs n’intéressent personne », regrette-t-elle.
Il existe un mythe tenace dans la société britannique selon lequel les personnes noires n’auraient véritablement commencé à s’établir au Royaume-Uni qu’après la Seconde Guerre mondiale. C’est effacer des milliers d’entre elles, dont certaines ont marqué l’histoire, et oublier l’esclavage.
Les réseaux sociaux ont dégradé le débat public en favorisant les contenus extrêmes et la polarisation. Elon Musk, depuis son rachat de Twitter rebaptisé X, n’a fait qu’exacerber la situation, posant un défi pour les démocraties. Entretien avec David Chavalarias, directeur de recherche au CNRS et auteur de « Toxic Data. Comment les réseaux manipulent nos opinions ».
Après le succès international de son premier long-métrage, « Rue Cases-Nègres », la cinéaste est courtisée par Hollywood. Là-bas, elle refuse plus de deux cents scénarios pour une raison bien précise : le manque de représentation des personnes noires.
La ville de l’Est libyen a accueilli durant la première quinzaine d’août quantité d’événements sportifs et culturels, dans l’espoir de briser l’image d’une cité détruite par dix années de guerre. Mediapart s’y est rendu, pour une visite contrôlée de bout en bout par les autorités.
La libération sexuelle a révélé des aspects de la vie privée autrefois cachés. Mais comme le dit l’adage, « l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence ». D’ailleurs, les historiens britanniques découvrent dans les archives plus de sexe qu’on ne pourrait le croire.
Première femme à avoir obtenu un César, en 1984, la réalisatrice est une légende du cinéma dans le monde anglo-saxon. Pourtant, cette cinéaste martiniquaise a été oubliée en France. Itinéraire d’une pionnière.
Depuis le terrain corse qu’il explore de livre en livre, Jérôme Ferrari s’attaque au tourisme de masse dans un roman qui n’esquisse pas plus d’horizon pour s’en extraire que d’issue pour les protagonistes.
Proche de la galaxie communiste, Irène Joliot-Curie, prix Nobel de chimie en 1935, apparaît comme la nomination la plus audacieuse de Léon Blum. Elle ne fera que passer. Non sans marquer de son empreinte le sous-secrétariat d’État à la recherche scientifique.
Dans la France des années 1930, selon que l’on est communiste ou anticommuniste, on « croit » ou pas à la famine en Ukraine. Dans une société qui ne veut pas entendre, comment franchir le mur du déni, qu’il concerne le climat, Gaza ou la mort aux frontières ? Pistes pour aujourd’hui.
Si les droits des femmes sont de plus en plus reconnus et respectés au Royaume-Uni, l’histoire montre que cette progression n’a pas été linéaire. Le chemin a été sinueux, marqué par des avancées significatives et des reculs notables.
Dans une exposition audacieuse, le musée Thyssen de Madrid passe en revue ses collections pour y repérer des traces de la violence coloniale perpétrée par des puissances européennes, jusqu’à présent occultées.