Report de la loi sur la transition, une conférence environnementale vidée des enjeux énergétiques, une base carbone plutôt qu’une contribution climat énergie : le gouvernement met la pédale douce sur ses ambitions écologiques.
Le pétrole est aussi un acteur politique majeur qui a façonné notre démocratie occidentale. L’abondance de cette énergie a forgé l’idée de croissance éternelle, et accordé un rôle crucial à l’économie. Telle est la thèse provocatrice du chercheur américain Timothy Mitchell dont le livre Carbon democracy paraît en France. Entretien exclusif pour Mediapart.
Les derniers développements de la situation à Fukushima montrent que la crise nucléaire n'est toujours pas sous contrôle. Mais la communauté internationale ne semble pas avoir pris la mesure du problème.
Lors de leurs journées d’été, Europe Écologie-Les Verts a savouré avec Christiane Taubira la mise au pas de Manuel Valls, puis, avec Philippe Martin, l’espoir d’un virage écolo gouvernemental. Mais à chaque fois, leurs succès ne sont que des non-défaites.
Le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts dénonce les récents propos du ministre de l’intérieur sur la réforme pénale, les Roms, l’islam ou l’immigration et l’accuse d’être le « ministre de la police ». Il n'en défend pas moins la participation des écologistes au gouvernement, à la veille de l’ouverture des Journées d’été de son parti à Marseille.
À la centrale de Fukushima, 300 tonnes d'eau fortement radioactive se sont échappées d'un réservoir de stockage et menacent d'aggraver la pollution de l'océan Pacifique.
Aux États-Unis, la vente d'herbicides a augmenté de 26 % entre 2001 et 2010. Principalement dans les cultures OGM, les agriculteurs n’obtenant pas les résultats promis avec les graines génétiquement modifiées.
Les responsables de la centrale ont admis en début de semaine des fuites massives d'eau contaminée dans l'océan Pacifique, après des semaines de dénégation. Les fuites duraient depuis des mois. Le gouvernement japonais tape du poing sur la table mais va surtout devoir mettre la main au portefeuille.
À Sardy-les-Épiry, dans le massif forestier du Morvan, les opposants au projet d’implantation d’une gigantesque scierie et d’un incinérateur, soutenu par les élus, posent des questions essentielles sur l'économie forestière et son environnement et témoignent d’une belle créativité.
Candidat à la primaire, il avait théorisé et défendu une « nouvelle France » dans laquelle la transition écologique tenait une place de premier choix malgré une position ambiguë sur le nucléaire. Ministre, il est devenu la bête noire des militants écologistes.
Faible participation citoyenne, manque de soutien politique, et le Medef qui fait pression jusqu'au bout: après six mois de réunions, de calculs de courbes, de pressions en coulisses, de petit théâtre médiatique et d’auditions de personnalités, que reste-t-il du débat national sur la transition énergétique ? Une occasion manquée.
Loin des lobbies industriels français réticents à l’idée de transition énergétique, le physicien américain Amory Lovins, à la tête d’un influent think tank, assure que la conversion écologique de l’économie est bonne pour les affaires. Et renforce la démocratie.
Deux ans après Fukushima, l'industrie nucléaire mondiale continue de stagner, selon un rapport indépendant qui synthétise les données les plus récentes.
À l’heure où l’État veut moderniser le droit de l’environnement, l’avocat Christian Huglo livre le récit de ses batailles judiciaires, de l’Amoco Cadiz à Creys-Malville, où l’État n’a jamais systématiquement défendu la nature.
À Paris, la ministre démissionnée Delphine Batho a violemment critiqué l'action gouvernementale. À Tunis, en marge du déplacement présidentiel, la délégation française digère mal.
François Hollande a renvoyé sans ménagement mardi sa ministre de l’environnement Delphine Batho. Mardi soir, les écologistes ont décidé de rester au gouvernement. Pour l'instant.