La niche parlementaire de La France insoumise a été marquée jeudi par la mobilisation des ouvriers à l’extérieur de l’hémicycle en faveur de sa proposition de nationalisation de l’entreprise sidérurgique. Celle-ci a été adoptée après des heures de discussion, alimentée notamment par des amendements du RN.
Dans l’établissement public parisien, les agents de sécurité ont fait grève quatorze fois en deux mois. Ils protestent contre des pauses supprimées et une baisse de leur rémunération depuis l’arrivée d’un nouveau prestataire. Des pratiques pointées par l’inspection du travail.
Adidas, H&M, Zara, Asos, Uniqlo… Toutes ces marques produisent, à bas coût, en Inde, au Bangladesh, au Sri Lanka et au Pakistan. Dans un rapport publié jeudi, l’ONG raconte « l’alliance détestable » entre gouvernements et industrie, au détriment de travailleuses peu payées et maltraitées.
Suspension de la réforme des retraites, hausse de la CSG, augmentation des pensions : le Sénat a supprimé de nombreuses mesures adoptées par les députés. Mais il a aussi dénoncé l’objectif de dépenses de l’assurance-maladie, qui exige 7 milliards d’économies, le jugeant intenable.
L’avocat du gouvernement a obtenu le report de l’audience où devait être examinée sa demande de suspendre trois mois l’accès à la plateforme de vente en ligne. Un cafouillage symptomatique d’un dossier où, au-delà de l’affichage politique, les moyens d’action sont limités.
Des salariés d’un site polonais du groupe français sont en grève contre des conditions de travail très dégradées et des rémunérations très faibles. L’équipementier automobile est en pleine restructuration, alors même qu’il est rentable.
Cet ancien dirigeant d’une entité du groupe a été condamné mercredi pour des agressions sexuelles sur l’une de ses anciennes collègues. Cette dernière espère que ce jugement contribuera à faire cesser « l’impunité de ces actes en entreprise ».
Comme prévu, le Sénat s’est opposé mardi soir à la suspension de la réforme des retraites. Un signal supplémentaire que le compromis budgétaire reste impossible à entrevoir au Parlement, malgré les espoirs du premier ministre et du premier secrétaire du Parti socialiste.
Les équipes de l’Ehpad d’Arques-la-Bataille (Seine-Maritime) sont en grève pour dénoncer une dégradation des conditions de travail et le manque de reconnaissance. Soutenus par certaines familles et des élus locaux, les grévistes n’ont, jusque-là, rien obtenu ou presque.
Après un conflit avec les dirigeants de son syndicat, la CGT Énergie 93, une militante engagée depuis vingt ans a été progressivement exclue et mise au ban. Un rapport de la cellule de veille sur les violences sexuelles de la confédération avait pourtant appelé à la protéger.
En 2020, Mediapart révélait l’existence d’un fichage illégal de conducteurs de bus RATP selon leur nombre d’absences pour maladie ou grève. L’un d’eux a attaqué la régie devant le conseil des prud’hommes de Paris, estimant avoir été victime de « discrimination fondée sur l’état de santé ».
La partie recettes du projet de loi de finances 2026 a été rejetée samedi en première lecture à l'Assemblée, à l’unanimité des députés moins une voix. Pour le président insoumis de la commission des finances Éric Coquerel, il n’y a aucune chance que le projet de budget soit voté par une majorité d’ici la fin de l’année.
Une centaine de manifestants se sont rassemblés lundi 24 novembre devant le Parlement européen pour exhorter les eurodéputés à poursuivre la contestation du traité de libre-échange avec l’Amérique latine devant la Cour de justice de l’Union européenne.
L’audience qui se tiendra le 25 novembre à la Cour de cassation à propos de Vivendi s’annonce cruciale. Selon le ministère public, Vincent Bolloré, premier actionnaire du groupe, ne le contrôle en fait pas. S’il gagne, l’homme d’affaires n’aurait pas à verser 6 à 9 milliards d’euros aux actionnaires minoritaires.
Fait inédit dans la Ve République : tous les députés sauf un ont rejeté le budget de l’État dans la nuit de vendredi à samedi. Un vote sans surprise mais qui augure mal de son adoption avant la fin de l’année.
Le groupe français a comparu le 20 novembre à Paris pour manquement à son devoir de vigilance sur une ancienne filiale turque. 81 salariés espèrent obtenir des indemnités. C’est une première. Des ouvrières ont fait le déplacement pour dénoncer leurs conditions de travail.