Le budget 2026 de Giorgia Meloni confirme le retour à la logique traditionnelle des politiques italiennes : la croissance est sacrifiée sur l’autel du déficit. Et les mesures proposées sont fortement inégalitaires.
L’entreprise de points relais entre particuliers, placée en redressement judiciaire, laisse sur le carreau des milliers de personnes qui stockaient des colis pour elle. Les cagnottes où leurs rétributions étaient collectées sont gelées depuis le mois de juillet.
En 2025, les femmes commencent à travailler « gratuitement » à partir du 10 novembre, en raison des inégalités salariales. Une date symbolique, rappelant chaque année les écarts persistants. Outre les salaires, c’est tout le monde du travail, pensé par et pour les hommes, que l’autrice Lucile Quillet appelle à renverser dans un ouvrage.
Au regard de la lenteur des discussions, tout le monde le sait désormais : à moins d’un coup de théâtre, l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale n’ira pas à son terme. Le gouvernement a délibérément organisé le contournement du scrutin, ce qui arrange aussi le PS, qui a refusé de prolonger les débats.
Ce budget ne satisfait personne, tant il est plombé par un déficit qui avoisine les 20 milliards d’euros. Mais une très légère majorité s’est dégagée pour sauver un texte largement retravaillé, où les mesures d’économies qui visaient les plus modestes ont été supprimées.
En émettant l’idée de priver les personnes sans enfants de la prime de Noël, le gouvernement relance subrepticement l’idée d’une hiérarchie entre celles et ceux qui procréent et les autres. Et fait proliférer des idées chères à l’extrême droite.
La vedette de la tech française Doctolib a écopé d’une amende de 4,665 millions d’euros pour des pratiques anticoncurrentielles. De quoi écorner l’image d’une des rares start-up françaises à avoir imposé sa marque auprès du grand public.
Le collectif Nos services publics publie son rapport 2025. En explorant toutes les « fractures » causant des inégalités, le collectif démontre qu’elles dépassent largement des enjeux territoriaux. Et espère un vrai changement de cap.
Entre délais contraints et équilibres politiques insaisissables, rien ne dit que le PLFSS sera voté avant la date butoir du 13 novembre. Son examen a débuté par de vifs débats sur les recettes. Une hausse de la CSG sur le capital a été adoptée.
PayOne, filiale allemande du géant français des paiements Worldline, est citée dans une procédure judiciaire portant sur de vastes réseaux d’escroquerie en ligne, dont l’existence avait été révélée en juin par notre enquête « Dirty Payments ».
Le géant chinois de la fast-fashion Shein, qui outrepasse régulièrement la loi, s’implante au BHV, propriété de Frédéric Merlin, qui fait sa fortune sur le dos de fournisseurs qu’il ne paie pas. Un partenariat révélateur de la décrépitude du monde économique.
Mark Carney, le successeur de Justin Trudeau, a présenté mardi 4 novembre son premier budget, fondé sur le soutien public au capital et aux armées, financé en partie par des économies sur les services publics. La preuve des limites de toute alternative « centriste » au trumpisme.
Le fonds d’investissement est dans le viseur de la justice pour des versements suspects qui lui auraient permis d’obtenir des informations confidentielles et de racheter, début 2022, LMB Aerospace. Entreprise que Tikehau compte désormais revendre aux États-Unis.
À contre-courant de l’exécutif, l’Assemblée nationale a voté la reconduction des avantages pour les producteurs de B100 et d’E85. C’est une victoire pour la FNSEA et les poids lourds de ces filières, dont les arguments ont été repris lundi soir dans l’hémicycle.
Dans cette école privée qui forme 4 000 jeunes aux diplômes de BTS à 100 % en alternance, les résultats aux examens sont mauvais et les étudiants régulièrement placés dans des entreprises éloignées de leur domaine de formation. Une stratégie contraire au principe de l’apprentissage.
Ancienne salariée de la division spiritueux de LVMH, Maria Gasparovic a assuré sur LinkedIn après son licenciement avoir été harcelée moralement et sexuellement par des dirigeants de l’entreprise. Son ex-employeur l’accuse de s’être livrée à un chantage pour « partir avec un chèque ».