Sous couvert de faciliter la vie des entreprises, le projet de loi de simplification discuté à l’Assemblée nationale prône la dérégulation et l’affaiblissement de la démocratie locale. Avec des conséquences écologiques et sociales certaines, dénoncent les députés de gauche.
Après avoir longtemps refusé une telle option, le gouvernement chinois semble désormais décidé à soutenir la consommation pour tenir ses objectifs de croissance. Mais cette volte-face est délicate et ne va pas sans difficultés.
Dans son dernier rapport annuel, Jean-Louis Walter déplore que des alertes émises l’année dernière ne soient toujours pas réglées et en appelle au ministère du travail. Parmi les cas les plus épineux qu’il décrit, des trop-perçus réclamés aux chômeurs séniors et des difficultés liées au droit d’option.
La crise politique turque prend place dans le cadre d’un échec structurel des politiques économiques du régime de Recep Tayyip Erdoğan. Sa volonté de satisfaire les marchés en ménageant sa base électorale devient de plus en plus intenable.
Avant même son entrée en vigueur, la réforme du marché de l’électricité en France révèle toutes ses impasses : il est impossible de concilier le double langage du pouvoir, soutenant à la fois une préférence française et le respect des règles de concurrence européennes. Elle vient de faire disjoncter son président Luc Rémont.
Le groupe Rioland s’est installé en 2022 à La Souterraine. Il y emploie aujourd’hui 150 salariés, qui fabriquent des produits pour la célèbre marque de luxe. Une aubaine pour le territoire. Mais depuis quelques mois, le dialogue entre direction et syndicat vire à l’affrontement.
Mediapart révèle que le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné l’entreprise de propreté à 50 000 euros d’amende après la mort d’un salarié en 2019, écrasé par un chariot élévateur. La société avait plaidé la relaxe, rejetant violemment la responsabilité sur le défunt.
Donald Trump, comme l’explicite l’économiste Stephen Miran, veut refonder le système financier international. Son objectif ? Faire payer au reste du monde, et par tous les moyens, l’usage du dollar afin d’alléger le « fardeau » américain d’avoir la seule monnaie de réserve mondiale.
Les déclarations de François Bayrou sur l’impossibilité de revenir à un âge légal de 62 ans ont fait capoter les négociations entre syndicats et patronat. La CGT et l’U2P patronale ont claqué la porte, après FO. Et ni la CFDT ni le Medef ne veulent poursuivre dans les conditions édictées par le gouvernement.
Malgré les bons résultats du groupe et de nouvelles commandes de satellites, Thales Alenia Space maintient son plan de réduction des postes et refuse la moindre augmentation de salaire. Les syndicats ont lancé une mobilisation il y a plus de deux mois. L’inspection du travail surveille.
Management brutal, insultes, mise en danger, mais aussi mélange entre les sphères (et les dépenses) personnelle et professionnelle… L’un des directeurs artistiques et designers français les plus en vue du moment fait vivre un enfer à ses salariés. Auprès de Mediapart, il assume à demi-mot.
En répondant par la négative à une question sur la possibilité de revenir à l’âge légal de départ de 62 ans, le premier ministre a tendu d’un coup les discussions entre partenaires sociaux. Il prend le risque de voir capoter tout le processus. La CFDT est mise au pied du mur.
Elle se confond avec celle de la lente émancipation des travailleuses en quête d’égalité. Mobilisé par des ouvrières dès le XIXe siècle, ce slogan devient à la fin des années 1960 une revendication politique, qui continue d’être portée aujourd’hui encore par de nombreuses femmes dans les entreprises.
Face à la volonté affirmée des entreprises d’imposer ces nouveaux outils technologiques sans souci de leurs risques professionnels ou sociaux, les syndicats prônent une réponse coordonnée. Ils veulent pouvoir discuter à toutes les étapes de ces projets, et imposer de revenir en arrière si nécessaire.
Depuis la « trahison » états-unienne, les pressions s’accentuent en Europe pour utiliser les avoirs russes gelés, soit pour aider la défense ukrainienne, soit pour financer le réarmement européen. Mais de redoutables incertitudes pèsent sur cette décision.
Après cinq jours, les 77 grévistes ont mis fin à leur mouvement. Salariés de la société Atalian, dont le contrat prend fin le 31 mars, ils ont obtenu le paiement d’un treizième mois et la garantie que l’accord serait respecté en cas de changement de prestataire.