Malgré sa santé économique fragile, le plus gros bailleur social de la région Auvergne-Rhône-Alpes vient de distribuer à ses dirigeants des primes critiquables car elles intègrent des résultats exceptionnels liés à des ventes de logements. Les salariés, eux, n’ont pas perçu d’intéressement depuis plusieurs années.
Une enquête de Mediapart raconte l’une des plus grandes entreprises de manipulation de l’information intervenue en France ces dernières années. Plusieurs sites participatifs, dont Le Club de Mediapart, en ont été victimes. Au cœur de l’histoire : une société privée, Avisa Partners, qui travaille pour le compte d’États étrangers, de multinationales mais aussi d’institutions publiques.
Alors que s’ouvre le 27 juin la Conférence des Nations unies sur les océans, Mediapart révèle avec l’ONG Bloom comment les industriels de la mer ont fait main basse sur les indemnités destinées aux pêcheurs immobilisés durant la pandémie. Des centaines de navires, aux pratiques de pêche les plus destructrices pour les écosystèmes marins, auraient fraudé près de 6 millions d’euros de subventions publiques.
Psychiatres, magistrats et préfets jonglent avec des impératifs complexes et parfois contraires, quand il faut choisir de maintenir ou non un patient dans une unité pour malades difficiles (UMD). Cas d’espèce avec l’affaire Romain Dupuy.
À la suite des révélations de Mediapart sur Yolande Gabriel, 65 ans, décédée chez elle le 21 août 2020 après avoir attendu les secours plus d’une heure, une enquête est ouverte. Un juge d’instruction est désormais saisi. Pendant son appel au 15, ses souffrances avaient été minimisées.
Dans un article publié mercredi, « Le Point » accuse le couple LFI de maltraiter une femme de ménage sans papiers. Des éléments recueillis par Mediapart montrent que l’enquête est truffée d’erreurs et d’incohérences. Son auteur, Aziz Zemouri, persiste, mais l’article a finalement été supprimé jeudi midi.
À la tête d’une chaîne spécialisée de vulgarisation scientifique, le trentenaire est mis en cause par plusieurs vidéastes. L’une d’entre elles l’accuse de viol. Sept autres affirment avoir subi des violences psychologiques, sexuelles, ou avoir constaté un comportement jugé problématique. Il « conteste totalement les accusations ».
Selon nos informations, la ministre des affaires étrangères a été visée par plusieurs signalements adressés à la cellule « tolérance zéro » du Quai d’Orsay au début de l’année 2022. Une inspection générale devait être conduite à l’ambassade de France au Royaume-Uni, où elle était en poste jusqu’à sa nomination. L’inspection a été suspendue.
Les milliardaires qui contrôlent la presse sont les plus subventionnés par l’État. À ce premier scandale s’en ajoute un autre : les mêmes siphonnent la majorité des aides apportées par les géants de la technologie américains. Cette convergence protège la presse sous influence et étouffe la presse indépendante.
Les premiers distributeurs mondiaux du matériel électrique Sonepar et Rexel ont créé de discrètes sociétés suisses pour toucher de l’argent des industriels, dont Schneider et Legrand. La justice soupçonne un lien avec l’entente présumée sur les prix mise en place par ces entreprises.
Le président de l’université Panthéon-Assas a été saisi d’une demande « exceptionnelle » : ouvrir un poste sur mesure pour accueillir l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, défait aux législatives.
Dans la périphérie de Rouen, un nombre anormalement élevé d’enfants sont atteints de cancers. Alors que les autorités sanitaires ne trouvent pas d’explication, des parents soupçonnent les sites industriels. Une usine polluante a émis bien au-dessus de ses limites autorisées, selon les informations de Mediapart.
Le journaliste a été licencié « en raison des événements intervenus et portés à la connaissance de la direction au cours de l’année 2022 », a annoncé vendredi le groupe propriétaire de BFMTV et RMC. Mediapart avait recueilli de nombreux témoignages et documents mettant en lumière l’usage de son pouvoir par Jean-Jacques Bourdin.
De nouveaux incidents sont survenus dimanche dernier à Toulon dans un bureau de vote où les incidents et les doutes se multiplient lors des scrutins. Plusieurs plaintes viennent d’être déposées.
Deux gardiens de la paix sont visés par une enquête de l’IGPN pour avoir utilisé des gaz lacrymogènes lors de la finale de la Ligue des champions. Mais qui a donné les ordres ? Alors que le Sénat a chargé jeudi le préfet Lallement et dénoncé « l’impréparation des autorités », Mediapart a enquêté sur les hommes qui commandaient le dispositif. Vidéo, sons et témoignages attestent d’un goût immodéré pour la méthode violente.
Le schéma du maintien de l’ordre mis au point par la préfecture de police et ses mauvaises décisions au cours de la soirée expliquent en grande partie le chaos lors de la finale de la Ligue des champions. C’est ce que montrent des documents confidentiels que Mediapart s’est procurés, auxquels n’ont pas eu accès les sénateurs chargés de l’enquête sur le sujet.