Après les révélations de Mediapart sur les problèmes de management à la direction de la communication du département de l’Hérault, la parole se libère. Treize femmes racontent leur souffrance au travail. Plusieurs d’entre elles mettent en cause le président Kléber Mesquida pour des violences sexuelles qu’il nie catégoriquement.
Mis en cause pour « recel de violation du secret professionnel » dans l’affaire Griveaux, le paparazzi de Bestimage a aussi été mis en examen pour des faits présumés de corruption. Soupçonné d’avoir soudoyé un policier impliqué dans le dossier, il conteste les faits.
Le paparazzi de Bestimage présent lors de l’arrestation de l’artiste russe Piotr Pavlenski a été mis en examen pour « recel de violation du secret professionnel », vendredi 18 juin. Tout comme un policier pour des faits présumés de corruption dans ce dossier.
Si le phénomène remonte à l’époque soviétique, il prend une tout autre envergure cette année. À la veille d’élections législatives capitales, les deux favoris du scrutin – le chef du gouvernement Nikol Pachinian et l’ex-président Robert Kotcharian – se rejettent la responsabilité.
La papesse de la presse people et confidente de plusieurs couples présidentiels (les Sarkozy et les Macron), Michèle Marchand, surnommée « Mimi », a été placée en détention, vendredi 18 juin, dans l’un des volets du scandale des financements libyens.
BPCE lance une OPA sur sa filiale Natixis pour la retirer de la Bourse. C’est l’épilogue d’un naufrage bancaire prévisible depuis 2006, qui a spolié des millions d’épargnants. Le tribunal correctionnel de Paris doit rendre le 24 juin son jugement sur la banque, poursuivie pour diffusion d’information fausse ou trompeuse.
Dans la cité corsaire, cette filiale du géant des fertilisants Roullier a développé en toute discrétion la fabrication d’engrais azotés, dégageant de l’ammoniac, un gaz très polluant. Surveillée depuis 2017 seulement pour ses rejets, l’entreprise a émis, jusqu’en avril 2020, des doses dépassant jusqu’à quinze fois les seuils autorisés.
Un nouvel organisme de formation, Libra, a fait une percée impressionnante dans le petit monde de la formation pour élus, financée par de l’argent public. Plusieurs de ses membres sont liés à Libres!, le micro-parti de Valérie Pécresse.
Des parents et des enseignants d’une école de Bagneux dénoncent la directrice, qu’ils accusent de « violences éducatives » et de « racisme » à l’encontre d’enfants dont les parents sont issus de l’immigration. L’inspection la maintient à son poste.
La Cour des comptes a contrôlé en 2019 la Commission nationale des comptes de campagne, qui est passée à côté du scandale Bygmalion, faute de pouvoirs d’enquête. Le rapport est si sévère qu’il a été tenu secret jusque-là.
De 2017 à 2020, la collectivité a versé 500 000 euros par an pour l’organisation du grand prix du Castellet, événement qui se déroule dans le Var. Une note interne avait alerté la présidente du département, Martine Vassal, sur le « risque juridique » entourant cette participation.
Réunis le 4 juin pour une veillée funéraire, plusieurs habitants de ce quartier de Saint-Denis, dont des enfants, ont été la cible de tirs de grenades lacrymogènes et de LBD par des policiers. Une femme enceinte a dû être hospitalisée. La préfecture de police de Paris refuse de répondre sur ces violences.
Malgré les dangers pour la santé des travailleurs, des riverains et des écosystèmes, la Bretagne passe à côté des enjeux liés à l’ammoniac. Les rejets de NH3 s’aggravent localement. Pire, les gros pollueurs touchent d’importantes aides publiques.
La région est, en France, la première émettrice de ce gaz issu à 95 % de l’activité agricole et responsable d’une partie de la pollution de l’air aux particules fines, qui favorisent cancers et maladies cardiovasculaires. Malgré le danger sanitaire, les outils de surveillance restent sous-développés, faute de financements publics.
Si les violences sexuelles touchent tous les milieux et tous les partis, la parole semble plus difficile à faire émerger, ou à être entendue, à droite et à l’extrême droite. Ce verrou tend pourtant à sauter. Mediapart donne la parole à des femmes de droite sur le sujet.
Un agent infiltré a permis de démanteler AFO, cette cellule d’ultradroite qui planifiait l’empoisonnement des rayons d’alimentation halal des supermarchés. Treize infiltrations ont été réalisées par l’antiterrorisme depuis 2018. Dernier volet de notre série.