Lors de la free party organisée à Redon les 18 et 19 juin, les gendarmes ont gravement blessé des teufeurs, dont un a eu la main arrachée par une grenade. Les pompiers, qui auraient pu intervenir pour secourir des jeunes dans un état sanitaire dramatique, en ont été empêchés par la préfecture.
Après avoir juré n’avoir jamais reçu le moindre cadeau d’Alexandre Djouhri, l’ancien ministre de l’intérieur a dû reconnaître devant les preuves avancées par la juge Buresi qu’il s’était fait offrir en 2006 une montre à 11 000 euros, en plus des 500 000 euros versés en 2008 par le même intermédiaire en lien avec un dignitaire libyen.
Le projet de méthaniseur, soutenu par la communauté d’agglomération de Pau et son président, François Bayrou, a été rendu possible par le déclassement d’un cours d’eau. Des riverains et deux associations ont déposé des recours.
Sur le papier, Nestlé, Danone et Coca multiplient les actions pour estomper leur image de prédateurs de ressources en eau. En réalité, ces trois immenses producteurs mondiaux d’eau en bouteille placent leurs partenaires en situation de conflit d’intérêts, font taire des élus locaux et exagèrent leur impact.
Le tribunal correctionnel de Paris, qui a infligé à Natixis l’amende maximale de 7,5 millions d’euros pour diffusion d’information fausse ou trompeuse, rappelle que l’Autorité des marchés financiers avait fait le choix, elle, de ne pas suivre les conclusions de ses propres enquêteurs et de ne pas sanctionner la banque.
L’opération n’a aucun sens économique ou industriel. Pourtant, le démantèlement de Suez, géant de l’eau et des déchets, par son rival Veolia est en cours. L’exécutif a largement prêté main-forte à des intérêts privés dans cette prédation. Retour sur une histoire de haine, de pouvoir et d’argent.
Depuis un an et demi, la force Barkhane est accusée dans au moins trois cas d’avoir bombardé des civils. Des chercheurs soupçonnent la France de mener, comme les États-Unis au Moyen-Orient, des « frappes signatures », fondées sur une interprétation très contestée du droit de la guerre.
Un conducteur mis en examen pour trafic d’armes, un autre en permis probatoire et des accusations répétées de malmener le droit du travail : depuis la réorganisation en 2020 de son équipe de chauffeurs, une certaine confusion semble régner au cabinet de Florence Parly.
Les deux journaux dirigés par Hervé Gattegno traversent une crise éditoriale et sociale sans précédent, accentuée par les révélations sur la manipulation de la rétractation de Ziad Takieddine dans l’affaire libyenne. Révélations sur deux rédactions à bout de souffle.
Bruit, poussières, particules fines, résidus de ciment : les centrales à béton polluent l’air métropolitain et les eaux de la Seine, selon des témoignages, documents et vidéos recueillis par Mediapart.
Le géant publicitaire français est poursuivi pour avoir œuvré, selon une procureur de l’État du Massachusetts, à ce que les médecins américains prescrivent davantage d’Oxycontin. Un médicament du laboratoire Purdue Pharma, mis en cause dans la crise des opioïdes.
Malgré l’intention affichée par l’application de rencontre pour lutter contre le harcèlement, 70 actuels et anciens salariés dénoncent le management du PDG Didier Rappaport. Lequel dément.
La rétractation de Ziad Takieddine dans l’affaire libyenne n’était pas sincère. De nouveaux documents judiciaires consultés par Mediapart démontrent l'ampleur de la manipulation au profit de Nicolas Sarkozy. Son rôle est au cœur de l'enquête. Comme celui de « Mimi » Marchand, qui a expliqué aux enquêteurs sa mission : « Tuer Mediapart. »
La banque d’investissement, filiale du groupe BPCE, a été condamnée par le tribunal correctionnel de Paris à 7,5 millions d’euros, correspondant à la peine maximale encourue.
L’Union européenne a investi cette année 276 millions d’euros pour la construction de camps de réfugiés sur cinq îles grecques. À Leros, où un camp de 1 800 places ouvrira bientôt, habitants et ONG s’indignent contre cet édifice barricadé. Le gouvernement assume.
L’ancien patron de l’entreprise française Amesys, qui a vendu en 2006, avec l’appui de la France, du matériel d’espionnage numérique au régime Kadhafi, a été mis en examen cette semaine par des juges d’instruction parisiens. Le matériel avait notamment été utilisé en 2011 pour réprimer les dissidents libyens.