Notre partenaire Mediacités a consulté les comptes de l’ancienne députée MoDem, désormais chargée de la jeunesse dans le gouvernement Castex. Lors des législatives 2017, plus de la moitié de ses dépenses ont bénéficié à une société détenue par deux proches, dont son actuel chef de cabinet. Le frère de l’élue nantaise a lui été remboursé de frais qu’il n’avait pas avancés.
Une organisation lycéenne favorable à l’exécutif a reçu 65 000 euros de subventions du ministère en 2019, dont 40 000 pour un congrès qui n’a jamais eu lieu. À sa tête, on a plutôt dégainé la carte bleue pour des frais de bouche et d’hôtels. Alertée, la rue de Grenelle, loin de couper les vivres, a réservé au syndicat 30 000 euros supplémentaires pour 2020. Révélations.
En toute discrétion, le groupe italien a tenté d’obtenir que des associations écologistes renoncent à un recours en justice contre son projet de plateforme logistique dans l'Eure, en mettant des dizaines de milliers d'euros sur la table. Si l'opération a échoué, elle a semé la zizanie entre militants.
Une note rédigée par la direction générale des collectivités locales met en avant les dysfonctionnements graves relevés lors de la première vague de Covid-19, comme des crémations forcées ou la mise en danger de salariés du funéraire. Le document pointe un ensemble de préconisations éthiques et de textes légaux qui n’ont pas été pris en compte.
Mediapart a pu consulter les dossiers de plusieurs réfugiés issus de la communauté tchétchène concernés par une procédure de retrait d’asile, qui se fait le plus souvent sur la base de « notes blanches » transmises par les services de renseignement.
Bernard Giudicelli a prétendu être docteur en économie lorsqu’il a fait acte de candidature en 2019 pour accéder au conseil d’administration de la Fédération internationale de tennis, alors qu’il n’a qu’un DESS, de son propre aveu.
Coups de pied à la tête, coups de taser entre les jambes, matière fécale… Mediapart publie des extraits d’un rapport de l’IGPN qui révèle l’ampleur des violences commises lors d’une interpellation par des policiers d’une compagnie de Seine-Saint-Denis, ainsi que les manœuvres pour les dissimuler. L’un des agents, mais un seul, comparaît jeudi à Bobigny.
La demande de levée de l’immunité parlementaire du député Benoît Simian (ex-LREM) va être étudiée par l’Assemblée. Comme l’avait raconté Mediapart, cet élu girondin est soupçonné de harcèlement moral sur son épouse.
Le Conseil d’État vient de confirmer la sanction prononcée par l’ordre des médecins à l’encontre d’un praticien qui avait établi, lors des municipales de 2014, des certificats médicaux à la demande de son épouse, Jacqueline Irles, maire de Villeneuve-de-la-Raho (Pyrénées-Orientales) et ex-députée UMP.
Pour desservir le futur Village des athlètes, un échangeur autoroutier doit être construit à proximité d’un groupe scolaire de 700 élèves à Saint-Denis. La justice vient de valider le projet, en dépit de l’aggravation de la pollution qu’il devrait causer, selon les nombreux documents analysés par Mediapart.
Selon les informations de Mediapart, l’homme qui a été abattu par la police à Avignon après avoir menacé d’une arme de poing un homme d’origine maghrébine portait une veste siglée du logo « Defend Europe » du groupuscule d’extrême droite, Génération identitaire, dont il s’est revendiqué.
Trois personnes ont été tuées dans un attentat au couteau à Nice. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Commandé par le gouvernement, un rapport confidentiel pointe les dysfonctionnements au sommet de l’État dans la gestion de la crise sanitaire. Mediapart en publie de larges extraits, alors que les leçons n'ont pas été tirées.
Mediapart retrace les circonstances, les rumeurs et les connexions qui, en deux semaines, ont amené un jeune radicalisé de 18 ans habitant dans l’Eure à assassiner un enseignant dans les Yvelines, à la veille des vacances scolaires.
Visée par plusieurs enquêtes judiciaires, la compagnie de sécurisation et d’intervention de Seine-Saint-Denis devait être dissoute par le préfet de police de Paris. Plus de trois mois plus tard, il la réquisitionne pour le couvre-feu.
Un patrimoine de 20 millions d’euros, neuf héritiers dispersés dans le monde, des sociétés offshore dans des paradis fiscaux… Et un centre des impôts qui laisse échapper une succession susceptible de rapporter 5 millions d’euros.