L’un des dirigeants du groupe Lafarge qui a supervisé le marchandage financier avec l’État islamique, permettant au géant du ciment de poursuivre son activité en Syrie en 2013 et 2014, est un fervent soutien de Marine Le Pen, dont il a défendu les couleurs lors des dernières municipales à Paris.
Les circonstances suspectes d’un attentat présumé à bord d’un train près de Bhopal, début mars, relancent le débat sur les velléités d’implantation de l’EI dans le sous-continent. Certains experts crient à la manipulation électoraliste des nationalistes hindous.
L'organisation Etat islamique a revendiqué lundi la fusillade commise par un tireur isolé qui a fait 39 morts dans une discothèque d'Istanbul lors du réveillon du nouvel an.
En revendiquant l’attaque meurtrière menée durant la nuit du réveillon, Daech confirme que les opérations militaires turques dans le nord de la Syrie touchent désormais ses intérêts vitaux et que, à moins d’un retrait des troupes d’Ankara, il poursuivra en sol turc une guerre asymétrique aux conséquences potentiellement dévastatrices pour la Turquie.
Tué par un drone américain, Boubakeur el-Hakim était considéré comme le djihadiste français le plus influent de l’État islamique. Rien que sur les deux derniers mois, il est suspecté d’avoir commandité des attentats visant l’Europe et le Maghreb, dont celui que préparait le commando arrêté à Strasbourg et Marseille.
Les autorités pakistanaises se refusaient jusqu’alors à l’admettre. Pourtant l’État islamique monte en puissance, pas seulement dans les districts tribaux mais dans plusieurs grandes villes du pays. L’attentat du 16 février contre un sanctuaire soufi, qui a fait 90 morts, illustre la nouvelle menace que constitue ce mouvement issu pour partie de certaines factions des talibans.
Depuis début 2016, l’Allemagne a été visée par une dizaine d’attentats et projets d’attentats fomentés par des djihadistes. Une cible « d'opportunité » pour les terroristes, au premier rang desquels on retrouve le Français récemment tué à Raqqa, Boubakeur el-Hakim.
Alors que les combats font rage à Mossoul et dans le nord de la Syrie, quelle est la réalité de la menace terroriste que fait peser l’État islamique sur la France ? Dans un livre nourri de témoignages stupéfiants, le journaliste David Thomson aborde la question des Français rentrés en France après avoir rejoint l’EI. Entretien dans un nouvel épisode de notre émission vidéo, Moyen-Orient Express.
La veuve d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper Cacher, a téléphoné à plusieurs de ses proches entre mai et septembre 2015. Dans des écoutes que Mediapart révèle, Hayat Boumeddiene confirme être en Syrie et y être très heureuse. À en croire un membre de sa famille, elle ne manifeste aucun regret « pour le reste ».
Un doute plane encore sur la véritable identité des commanditaires des attentats de Paris. En revanche, le surnom d’« Abou Ahmed », utilisé par celui qui coordonnait depuis la Syrie les commandos du 13-Novembre, apparaît dans divers dossiers depuis deux ans, établissant un lien entre les principaux djihadistes français.
Au mois d'août 2016, les combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes, appuyés par les États-Unis, reprennent à l'État islamique la ville syrienne de Manbij. Mediapart a pu avoir accès à une centaine de documents issus de l'administration de l'EI qui dévoilent les détails de la vie quotidienne sous le joug de Daech.
Mediapart reconstitue le fil qui conduit à l’assassinat du père Hamel. Où l'on s’aperçoit que les terroristes avaient semé de nombreux indices qui n’ont pas pu être décryptés à temps par les services de renseignement. Troisième et dernier volet de notre enquête sur l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray.
Hollande a appelé mardi à « anticiper les conséquences de la chute de Mossoul », mettant en garde contre « le retour des djihadistes étrangers ». La chute de Mossoul puis du califat entraînera tôt ou tard l’avènement de la stratégie d’internationalisation de la terreur de l’État islamique, tenté de se concentrer contre l’Occident.
Alors que la bataille de Mossoul est lancée, Joby Warrick, prix Pulitzer 2016, revient aux sources de l’État islamique, en montrant que l’organisation a déjà connu des hauts et des bas et que la défaite militaire ne sera pas nécessairement synonyme de la disparition de ce type de djihadisme. Entretien.
Le cinéaste, critique et théoricien Jean-Louis Comolli a vu les vidéos de propagande produites et diffusées par l’État islamique. Un essai en est ressorti.
Obama l’a dit : l’offensive contre la deuxième ville d’Irak, prise il y a deux ans par l’État islamique, est imminente. Alors que les forces de la coalition convergent pour achever l’encerclement de la ville, où en est la lutte contre l’État islamique ? L’EI combattra-t-il seulement, ou choisira-t-il de préserver son capital militaire ? Entretien avec la chercheuse Loulouwa Al-Rachid.