Alors que des centaines de milliers d’indépendantistes catalans vont défiler, mercredi 11 septembre, dans les rues de Barcelone, la coalition au pouvoir dans la région tangue. La gauche républicaine de l’ERC réclame des élections anticipées.
Bernard-Henri Lévy présentait lundi 25 mars son one-man show Looking for Europe à Barcelone, en présence de son « ami » Manuel Valls, candidat à la mairie de Barcelone. L’occasion pour BHL de dire tout le mal qu’il pense des extrêmes droites en Europe, mais aussi des gilets jaunes et des indépendantistes catalans.
Le procès des indépendantistes catalans sera la toile de fond de la campagne des élections législatives anticipées en Espagne, qui se tiendront le 28 avril. Retour sur les trois premières journées d’audience, dominées par le témoignage très attendu d’Oriol Junqueras, ex-vice président de la Catalogne.
On peut être pour ou contre l’indépendance de la Catalogne. Mais on ne peut que s’indigner du procès qui s’ouvre à Madrid contre douze responsables indépendantistes catalans. Les accusés risquent de sept à vingt-cinq ans de prison. Non pas pour des faits de terrorisme ou de tentative de putsch. Mais pour avoir conduit un processus politique face à des institutions héritées du franquisme.
Il risque 17 ans de prison. Il est l’un des 12 indépendantistes catalans poursuivis pour rébellion vis-à-vis de l’État espagnol. Dans un entretien à Mediapart depuis sa prison de Lledoners, cette figure de la société civile catalane, très critique de la monarchie espagnole, explique pourquoi elle veut faire de son procès, qui devrait s’ouvrir fin janvier à Madrid, une affaire de respect des droits fondamentaux.
En délocalisant le conseil des ministres vendredi 21 décembre, Pedro Sánchez a voulu matérialiser sa politique de main tendue avec les indépendantistes catalans. Le socialiste cherche aussi des soutiens, pour faire adopter son projet de budget pour 2019 – et accessoirement, sauver son gouvernement.
Le premier ministre socialiste Pedro Sánchez a proposé, lundi 3 septembre, un référendum pour statuer à nouveau sur l’avenir de la Catalogne au sein de la monarchie espagnole. Une proposition saluée à gauche par Podemos, mais rejetée par les indépendantistes catalans.
Quatre mois après son arrestation, l’ancien président catalan Carles Puigdemont est rentré le 28 juillet en Belgique et en a profité pour mettre la pression sur le nouveau gouvernement espagnol du socialiste Pedro Sánchez. À ses côtés, le rappeur majorquin Valtònyc, qui a rejoint Bruxelles au printemps afin d'échapper à une condamnation pour apologie du terrorisme et injures à la couronne.
Sans expérience politique, Quim Torra, un proche de Carles Puigdemont au profil radical, a été élu lundi 14 mai à la tête de la Catalogne. Dès son élection, il s’est engagé à construire la « république catalane ». Adversaire des indépendantistes, le parti Ciudadanos exhorte Madrid à maintenir la tutelle sur la région.
Le juge Pablo Llarena a refusé jeudi 12 avril d’autoriser le Catalan Jordi Sànchez, en prison depuis octobre, à participer à la session d’investiture prévue vendredi à Barcelone, où il aurait pu être élu président de la région. Ce juge de la Cour suprême, conservateur de 54 ans, joue un rôle considérable dans la crise catalane.
La famille indépendantiste est sous le choc au lendemain de l’arrestation de Carles Puigdemont en Allemagne. Des défilés ont réuni des dizaines de milliers de Catalans dimanche, exhortant Berlin à ne pas extrader l’ancien « president ». Au moins 59 personnes ont été blessées dans des heurts avec la police.
La justice espagnole a envoyé en prison ce vendredi Jordi Turull et d'autres de ses collègues indépendantistes. Ce député semblait pourtant sur le point d'être investi samedi à la présidence de la Catalogne. Face à cette offensive inédite de la justice, la stratégie des indépendantistes patine.
Dans une série de messages privés révélés par un média espagnol mercredi 31 janvier, Carles Puigdemont juge qu’il a perdu la partie face à Madrid : « Les nôtres nous ont sacrifiés. » L’ex-President espère toujours être investi à distance à la tête de la Catalogne. Mais l’affaire réduit ses chances de succès.
Les indépendantistes ont remporté mercredi la présidence du Parlement catalan, et composent l'essentiel des élus du bureau. Mais l'éventualité d'une investiture de Carles Puigdemont à la tête de la région, par vidéoconférence depuis Bruxelles, pourrait raviver un peu plus le bras de fer avec Madrid.
Les élections du 21 décembre ont encore aggravé la crise catalane. Des discussions sur un retour de Puigdemont en Espagne aux hésitations de Rajoy face à la déflagration Ciudadanos, passage en revue des paramètres d’une équation politique carabinée.
Favorable à l’unité de l’Espagne, Ciudadanos est arrivé en tête. Mais le camp indépendantiste reste majoritaire et Carles Puigdemont, exilé à Bruxelles, est le grand vainqueur de la soirée. Rien ne dit pourtant qu’il pourra être investi à la tête du prochain gouvernement. Pour Rajoy, c’est une claque sans précédent.