Dans une situation hostile, la gauche sociale-démocrate tente de se reconstruire. À Montpellier, le courant du Parti socialiste opposé à Olivier Faure a tenu sa première université d’été, et espère devenir un point de ralliement. Pari compliqué.
Le conseil municipal, réuni à huis clos dans le petit bourg des Côtes-d’Armor, a décidé la mise à l’écart de la communiste Laure-Line Inderbitzin. Elle avait parlé d’une « erreur impardonnable » du maire à propos de l’abandon d’un projet d’accueil de réfugiés dans la commune.
Le ministère public a requis un an de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende et une peine de cinq ans d’inéligibilité contre l’ex-députée et figure de la Macronie accusée de harcèlement moral par sept de ses anciens collaborateurs.
Le parti d’extrême droite est à l’origine de la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères dont il est lui-même suspecté. En apparence, une opération de transparence, mais en réalité une manière de blanchir sa réputation. Enquête sur un jeu de dupes.
Alors que le Rassemblement national essaye d’imposer son narratif à propos de la commission d’enquête dédiée aux ingérences étrangères, Mediapart révèle le contenu de son rapport qui fustige l’alignement du parti d’extrême droite sur la Russie de Vladimir Poutine.
Aux 50 ans de « Libération », les responsables de la Nupes ont douloureusement débattu de « l’acte 2 ». En pleine phase critique de la reconstruction de la gauche, François Hollande a fait une apparition, rappelant sans le vouloir que le plus dur était derrière elle.
Les macronistes et leurs alliés ont manœuvré toute la journée de mercredi, en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, afin d’empêcher que le texte du groupe centriste visant à abroger la réforme des retraites n’arrive au vote dans l’hémicycle. L’opposition dénonce, une fois encore, un « déni de démocratie ».
Le président de la République a sèchement critiqué une sortie de sa première ministre sur le lien entre l’extrême droite et le pétainisme. Décidé à incarner seul la sortie de crise, Emmanuel Macron multiplie les chiquenaudes à l’endroit d’Élisabeth Borne, dont les jours à Matignon semblent de nouveau comptés.
Explosion des taux d’intérêt, des prix, difficultés à se loger, urgence d’adapter les logements au changement climatique : « À l’air libre » consacre une émission à un sujet qui concerne tout le monde, alors que le gouvernement tarde à annoncer des mesures.
Déterminé à faire passer sa loi sur l’immigration, Gérald Darmanin veut durcir son texte pour convaincre la droite d’opposition. Entre son ministre de l’intérieur et sa première ministre, réticente à cette idée, le président de la République doit désormais faire un choix qui dira beaucoup de la suite du quinquennat.
Qu’ont à dire les élus de gauche sur les questions militaires ? Alors que les députés français sont en train de débattre de l’avenir de nos armées à travers l’examen de la loi de programmation militaire, trois d’entre eux (LFI, EELV et PS) viennent nous exposer leurs convictions.
Le politiste Pierre Lefébure réagit aux accusations de biais politiques portées contre les médias audiovisuels. Il pointe la spécificité de CNews en tant que « chaîne d’opinion », et la complaisance dont cette antenne bénéficie de la part de son instance de régulation.
NPA, Révolution permanente, Lutte ouvrière : sous l’effet des défaites sociales accumulées, de la poussée de l’extrême droite et de la surface occupée par La France insoumise à gauche, les partis héritiers du trotskisme prennent des directions diamétralement opposées.
Amalgamant des événements violents, Emmanuel Macron a appelé à « contrer ce processus de décivilisation ». Plus politique qu’académique, le choix de ce mot ne doit rien au sociologue Norbert Elias mais tout à la banalisation des idées d’extrême droite.
Le refus de Clémentine Autain et d’Alexis Corbière de siéger dans le bureau du groupe parlementaire de La France insoumise ravive les tensions internes. En parallèle, un appel de militants à la démocratisation du mouvement et la création de la Gauche écosocialiste témoignent d’une aspiration à l’ouverture.
Pour échapper au vote sur la proposition de loi du 8 juin, le pouvoir a imaginé une manœuvre inédite, qui serait portée dans l’hémicycle par la présidente de l’Assemblée nationale. Longtemps réticente à une telle idée, Yaël Braun-Pivet s’y serait résolue mardi matin, lors d’un petit déjeuner à Matignon.