Emmanuel Macron a été l’un des tout premiers chefs d’État à féliciter le nouveau président états-unien après son élection. Vu de Paris, le retour au pouvoir du leader d’extrême droite ne suscite pas de crainte ni de réaction particulière.
Dans un hémicycle déserté par les macronistes et la droite LR, les députés ont fait voter 20 milliards d’euros supplémentaires pour financer la Sécurité sociale. Si elle sera balayée par le 49-3, cette victoire inattendue illustre la déréliction de la coalition au pouvoir.
Le premier ministre s’apprête à contourner l’Assemblée nationale, où il ne peut s’appuyer ni sur les macronistes ni sur la droite LR pour le tirer d’affaires. Par une manœuvre piégeant la gauche de l’hémicycle, il souhaite renvoyer le texte au Sénat, plus en phase avec sa politique.
Pour faire des économies, Michel Barnier envisage plusieurs mesures touchant directement les agents de la fonction publique. Un livre collectif, « La Haine des fonctionnaires », dénonce les stéréotypes mensongers sur ces agents.
Élue à l’Assemblée en juillet, la patronne du Rassemblement national du Rhône veut incarner un parti renouvelé et « dédiabolisé ». Mais dans la vie civile, la parlementaire est mariée avec une figure de l’extrême droite radicale lyonnaise, plusieurs fois condamnée par la justice.
Le Rassemblement national a consacré l’essentiel de sa journée de niche parlementaire à la défense d’un texte sur l’abrogation de la réforme des retraites vidé de sa substance. Il en a profité pour invectiver la gauche, sans parvenir à obtenir la moindre victoire.
De camps d’entraînement nationalistes en séminaires catho intégristes, la Haute-Loire a vu proliférer les initiatives de groupuscules d’extrême droite ces dernières années. Militants antifascistes et élus d’opposition dénoncent un laisser-faire des autorités locales.
Sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, les entreprises françaises ont raflé des contrats XXL pour investir au Sahara occidental. Un doute pèse toutefois sur leur légalité, dans un territoire revendiqué par le Maroc mais considéré comme « non autonome ». L’Élysée assume.
Depuis des jours, les débats budgétaires se tiennent dans un hémicycle clairsemé. Signe que rien ne va déjà plus dans la coalition au pouvoir, ce sont les députés macronistes et Les Républicains qui manquent le plus à l’appel.
La stratégie du Rassemblement national consistant à laisser survivre le camp présidentiel crispe une partie de ses électeurs. Notamment ceux qui avaient précisément choisi le parti de Marine Le Pen dans l’espoir de renverser le macronisme.
Tout en affirmant vouloir préserver les actifs stratégiques du groupe français Atos, le ministère des armées a choisi un concurrent états-unien afin de développer un ordinateur « supercalculateur » pour les systèmes militaires. Ce choix provoque une fronde parmi les acteurs de la défense.
Longtemps ouvertement pro-Trump, le Rassemblement national a pris du recul vis-à-vis du candidat américain, qui multiplie les outrances, laissant à Reconquête le rôle de premier allié français de l’ex-président. Sans pour autant déserter les réseaux trumpistes européens.
La régie publicitaire Mediatransports annonce avoir refusé de participer à la promotion du livre du président du RN au nom de la neutralité politique. Elle diffuse pourtant actuellement des publicités pour plusieurs auteurs d’extrême droite.
Le président de la République entame lundi une visite d’État à Rabat, après trois ans de tensions entre les deux pays. Les contrats devraient pleuvoir pour les entreprises françaises. Mais la réconciliation a un prix : le mépris du droit international dans le dossier du Sahara.
Dénoncer le racisme est une chose, mais identifier ses ressorts et empêcher qu’il se traduise électoralement en est une autre. Florian Gulli, enseignant de philosophie, et Sarah Mazouz, sociologue, confrontent leurs analyses, utiles pour penser une émancipation qui « ne laisse personne sur le bord du chemin ».
Qu’est-ce qui politise un humoriste et fait rire une politique ? Chaque mois, dans l’émission « Blagues Bloc », Guillaume Meurice interrogera plusieurs invités sur leur rapport à l’humour et à la politique au sens large. Itinérante et en public, la première a réuni à Pantin Cécile Duflot, directrice d’Oxfam, Ali Rabeh, maire de Trappes, et les humoristes Vérino et Hélène Vézier.