De camps d’entraînement nationalistes en séminaires catho intégristes, la Haute-Loire a vu proliférer les initiatives de groupuscules d’extrême droite ces dernières années. Militants antifascistes et élus d’opposition dénoncent un laisser-faire des autorités locales.
Sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, les entreprises françaises ont raflé des contrats XXL pour investir au Sahara occidental. Un doute pèse toutefois sur leur légalité, dans un territoire revendiqué par le Maroc mais considéré comme « non autonome ». L’Élysée assume.
Depuis des jours, les débats budgétaires se tiennent dans un hémicycle clairsemé. Signe que rien ne va déjà plus dans la coalition au pouvoir, ce sont les députés macronistes et Les Républicains qui manquent le plus à l’appel.
La stratégie du Rassemblement national consistant à laisser survivre le camp présidentiel crispe une partie de ses électeurs. Notamment ceux qui avaient précisément choisi le parti de Marine Le Pen dans l’espoir de renverser le macronisme.
Tout en affirmant vouloir préserver les actifs stratégiques du groupe français Atos, le ministère des armées a choisi un concurrent états-unien afin de développer un ordinateur « supercalculateur » pour les systèmes militaires. Ce choix provoque une fronde parmi les acteurs de la défense.
Longtemps ouvertement pro-Trump, le Rassemblement national a pris du recul vis-à-vis du candidat américain, qui multiplie les outrances, laissant à Reconquête le rôle de premier allié français de l’ex-président. Sans pour autant déserter les réseaux trumpistes européens.
La régie publicitaire Mediatransports annonce avoir refusé de participer à la promotion du livre du président du RN au nom de la neutralité politique. Elle diffuse pourtant actuellement des publicités pour plusieurs auteurs d’extrême droite.
Le président de la République entame lundi une visite d’État à Rabat, après trois ans de tensions entre les deux pays. Les contrats devraient pleuvoir pour les entreprises françaises. Mais la réconciliation a un prix : le mépris du droit international dans le dossier du Sahara.
Dénoncer le racisme est une chose, mais identifier ses ressorts et empêcher qu’il se traduise électoralement en est une autre. Florian Gulli, enseignant de philosophie, et Sarah Mazouz, sociologue, confrontent leurs analyses, utiles pour penser une émancipation qui « ne laisse personne sur le bord du chemin ».
Qu’est-ce qui politise un humoriste et fait rire une politique ? Chaque mois, dans l’émission « Blagues Bloc », Guillaume Meurice interrogera plusieurs invités sur leur rapport à l’humour et à la politique au sens large. Itinérante et en public, la première a réuni à Pantin Cécile Duflot, directrice d’Oxfam, Ali Rabeh, maire de Trappes, et les humoristes Vérino et Hélène Vézier.
À mots à peine couverts, le chef de l’État a accusé le dirigeant israélien, jeudi 24 octobre, de « semer la barbarie ». Depuis quelques semaines, la France, ébranlée par les bombardements au Liban, parle un peu plus fort à son allié. Dernière étape avant des sanctions ?
Refuser de soutenir la proposition lepéniste d’abroger la réforme des retraites n’a rien d’une posture « bourgeoise ». Le texte n’a aucune chance d’être adopté, la gauche pourra bientôt défendre le sien, et les bénéfices d’un soutien pèsent peu face à ses effets désastreux.
En mettant l’abrogation de la réforme des retraites à l’ordre du jour de sa niche parlementaire, le Rassemblement national fait d’une pierre deux coups : se donner un vernis social à peu de frais tout en divisant le Nouveau Front populaire.
L’examen du projet de loi de finances a commencé lundi 21 octobre à l’Assemblée. Son issue paraît écrite : le gouvernement va le faire adopter par 49-3, faute de majorité. Mal à l’aise avec son propre budget, la coalition au pouvoir a été mise en minorité plusieurs fois en commission.
Après l’effervescence de la campagne des législatives, la coalition de gauche stagne à un état embryonnaire. La rivalité entre socialistes et insoumis a figé l’élan unitaire, au grand dam de la base militante.
Les socialistes ont exclu de participer à un intergroupe avec les autres partis de la coalition arrivée en tête aux législatives. Un refus qui révèle en creux le retour des forces centrifuges à gauche.