En meeting à Lille devant un public très jeune, le candidat du NPA a vertement critiqué les conditions du débat présidentiel, tancé le « vol organisé des milliardaires » et rappelé sa position sur le fil concernant l’Ukraine, entre livraison d’armes et internationalisme. Sur la forme, le style reste le même qu’en 2017.
Le dirigeant historique de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) est décédé le 12 mars à 80 ans. Des militants de différentes tendances de gauche qui l’ont côtoyé saluent un homme fidèle à ses idées, modeste et qui leur a donné envie de s’engager politiquement.
Sur les petits écrans de la télévision française, Alain Krivine a incarné le premier, cinq ans avant Arlette Laguiller, une forme étonnante de ténacité trotskiste, à la fois électorale et révolutionnaire. Voici les traces de son combat sous les projos.
Avec le décès d’Alain Krivine, le 12 mars, à 80 ans, s’en va la dernière figure militante de Mai 68 restée fidèle à ses révoltes de jeunesse, mêlant anti-impérialisme, anti-stalinisme et anticapitalisme. Sa personnalité ajoutait à cette fidélité une évidente intégrité, à rebours des ambitions de pouvoir et des sectarismes de parti.
Lors d’un meeting parisien, le candidat communiste a tenté jeudi soir de montrer qu’il pouvait, lui aussi, rassembler. En plein conflit en Ukraine, le candidat des « jours heureux », qui a mis entre parenthèses ses velléités de sortie de l’OTAN, a appelé à « oser parler de paix ».
Yvan Benedetti, l’animateur du groupuscule Les Nationalistes, est l’un des rares leaders d’extrême droite à applaudir l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Mediapart a feuilleté ses comptes Twitter et Facebook sur lesquels il multiplie les remarques antisémites sans être inquiété.
Brièvement revigorée en décembre, la droite d’opposition attaque la dernière ligne droite de la présidentielle sans grand espoir. Au sein de l’équipe de campagne, plusieurs élus racontent leur « chemin de croix » et pointent du doigt les erreurs de Valérie Pécresse et de son premier cercle, jugé omniprésent.
Lors de son « meeting pour la paix », le candidat « non-aligné » a développé sa vision en matière de politique internationale, sans s'encombrer de précisions s'agissant de la guerre en Ukraine. Sur la politique extérieure comme intérieure, il a tenté d’installer un duel avec Macron, qu'il imagine pouvoir affronter au second tour.
L’ancienne députée FN, qui officialise dimanche son ralliement à Éric Zemmour, est aux manettes de la campagne, avec ses proches, depuis le début. Une campagne qui n’a plus qu’un objectif : se débarrasser définitivement du RN.
Depuis les berges du fleuve Maroni, dans l’ouest de la Guyane, l’élection présidentielle paraît bien loin. Pourtant, les batailles à mener ne manquent pas, à commencer par celle de l’accès au logement et à la terre, qui occupe le quotidien de beaucoup, électeurs ou non.
Accusée de « faire prévaloir une expression personnelle sur le collectif », la militante écoféministe a été exclue de la campagne de Yannick Jadot. C’est l’épilogue de mois de tensions, qui témoigne des difficultés de la campagne du candidat écologiste.
Emmanuel Macron avait promis de rénover les institutions avec une grande réforme, finalement enterrée en pleine affaire Benalla. Pendant cinq ans, le chef de l’État a surtout poussé à son paroxysme la logique de la monarchie républicaine, en activant tous les leviers que la Ve République lui confère.
Élu en partie grâce à l’affaire François Fillon, Emmanuel Macron avait prôné en 2017 la « probité » et la « transparence », avant que son entourage ne soit à son tour rattrapé par les affaires. Celles-ci ont révélé son rapport à la justice et à l’exemplarité.
Emmanuel Macron est officiellement candidat à sa réélection. La rédaction de Mediapart a rembobiné ses promesses d’il y a cinq ans et tire le bilan de son quinquennat.
Les positions portées par le candidat écologiste à l’élection présidentielle depuis le début de l’invasion russe heurtent les tenants d’une ligne pacifiste dans son propre camp. Ils lui reprochent une surenchère, au risque de rompre avec l’identité de non-violence des Verts.
Unanimes pour condamner l’intervention russe en Ukraine et pour accueillir des réfugiés ukrainiens, les députés se sont divisés sur les moyens de lutter contre l’engrenage qui pourrait transformer la guerre en conflit mondial.