Remportée par le RN en juillet, la première circonscription des Ardennes a été perdue six mois plus tard par le parti d’extrême droite, lors d’une législative partielle. Pour comprendre un tel revirement, Mediapart est retourné sur place, une circonscription rassemblant pourtant tous les ingrédients du succès de l’extrême droite.
Depuis l’héritage Lambert en 1976, la fortune réelle du fondateur du Front national a suscité l’intérêt des médias, des services fiscaux et de la justice, sans que les énigmes soient jamais percées. Jean-Marie Le Pen emporte avec lui les secrets de cinquante années de gestion financière opaque.
Les propos du président de la République, qui a reproché à plusieurs pays africains d’avoir « oublié de dire merci » à la France, ont suscité la colère du Tchad et du Sénégal. Les dirigeants de ces deux États ont pointé les relents colonialistes de leur homologue français, devenu coutumier du fait.
La mort du fondateur du Front national a provoqué un flot continu de commentaires fallacieux, silenciant son antisémitisme, son racisme et la torture qu’il a pratiquée en Algérie, pour saluer un « lanceur d’alerte ». La perte de sens est totale, y compris au plus haut niveau de l’État.
De 1984 à 2002, ce fut bien l’opposition à ce que Jean-Marie Le Pen était qui éveillait à une identification politique de gauche, selon l’historien Nicolas Lebourg. Il évoque ce qu’a représenté le fondateur du Front national, à gauche, au cours des décennies, et ses échanges avec lui.
Pour l’historien Nicolas Lebourg, ceux qui l’ont haï et ceux qui l’ont adulé peuvent se mettre d’accord sur un point : le fondateur du Front national a démontré que l’on pouvait changer la France sans la gouverner. Raciste, antisémite, éveilleur des passions d’extrême droite du pays, il fut aussi un révélateur de la société française.
En visite pendant deux jours sur l’île dévastée, la cheffe de file du RN est arrivée dans un territoire conquis, où ses marottes anti-immigration sont désormais défendues par des responsables politiques de tous bords. À commencer par François Bayrou et ses ministres.
Depuis 2017, ce lobby a envoyé, tout frais payés, une centaine de parlementaires en Israël. Son PDG revendique avoir fait « plus que [sa] part » dans le soutien de « l’immense majorité » de l’Assemblée nationale et du Sénat à l’égard de l’État hébreu depuis le 7-Octobre.
En publiant « Sortir de la Ve », Carolina Cerda-Guzman revient efficacement sur les raisons d’en finir avec le régime actuel. Plutôt qu’un nouveau texte constitutionnel fait en chambre, la juriste propose une méthode pour que les citoyennes et les citoyens participent à son écriture.
Depuis le passage à droite de la commune de Seine-Saint-Denis en 2014, l’opposition y est réduite à peau de chagrin. En cause : l’étouffement du monde politique et associatif, orchestrée par l’ancien maire LR Thierry Meignen. Sénateur, il continue de concentrer tous les pouvoirs.
Tweets racistes, messages homophobes, pseudos néonazis... Derrière leurs écrans, plusieurs collaborateurs de députés Rassemblement national se lâchent sans jamais être inquiétés. La plupart d’entre eux sont toujours en poste à l’Assemblée.
Pour la troisième de « Blagues Bloc », Guillaume Meurice fait étape au théâtre La Paillette à Rennes. Il interroge les activistes MC danse pour le climat, Father Fucker et l’humoriste Sarah-Anna, sur leur rapport à l’humour et à la politique.
Une dizaine de collaborateurs de députés Rassemblement national ont des liens avec le syndicat d’extrême droite la Cocarde. Une organisation étudiante identitaire, proche de groupuscules violents.
Après une année marquée par la montée de l’extrême droite dans les territoires ruraux et périurbains et une crise agricole sans précédent, Samuel Grzybowski, militant et essayiste, invite la gauche à se tourner vers les identités locales.
Afin de pouvoir disserter de façon informée lors des repas de fêtes sur le nouveau gouvernement annoncé par François Bayrou au pied du sapin, Mediapart a compilé ses enquêtes sur les ministres déjà croisés dans nos colonnes.