Les autorités israéliennes ont refusé leurs visas d’entrée à vingt-sept parlementaires et élus locaux communistes, écologistes et de Génération·s emmenés par une association. Ils dénoncent un « délit d’opinion » et appellent le président de la République à réagir à cette « humiliation d’État ».
Encensé dans les médias de Vincent Bolloré, soutenu par la nébuleuse de Pierre-Édouard Stérin, le ministre de l’intérieur, en campagne pour la présidence du parti LR, bénéficie du patronage des deux hommes d’affaires. Outre la vision d’un catholicisme traditionaliste, il partage avec eux la volonté de gagner « la bataille des esprits ».
Coauteur de livre « Haro sur les jacobins », l’historien Côme Simien démonte les clichés qui en font des centralisateurs autoritaires, opposés à des « girondins » démocrates et régionalistes. Que reste-t-il de cet héritage révolutionnaire dans le débat public ? Explications.
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon se revendique du communalisme en vue des municipales de 2026. Un concept rattaché à l’histoire de la Commune de 1871 et qui parle aux sensibilités radicales. Mais sa version insoumise est loin de correspondre à l’idée de ses principaux inspirateurs.
Sans surprise, la secrétaire nationale sortante a été réélue dès le premier tour du congrès des Écologistes avec 73 % des suffrages exprimés. Avec ses nouveaux statuts et sa cheffe connue, le parti dispose d’un exécutif fort et cohérent. Mais il lui manque encore un programme pour réellement imposer l’écologie dans le débat public.
En réponse aux révélations de Mediapart, Andréa Kotarac affirme qu’il n’a pas cumulé les fonctions de porte-parole de Marine Le Pen et d’assistant parlementaire européen en 2022. Il assure avoir « renoncé au porte-parolat » pour respecter les règles. Les preuves publiques du contraire ne manquent pourtant pas.
Mêlant ex-Insoumis, anciens socialistes et écologistes de toujours, le collectif présidé par Cyrielle Chatelain entend démontrer que les gauches peuvent encore travailler ensemble. Mais, témoin impuissant du divorce entre LFI et le PS et en mal d’une doctrine claire, le groupe peine à exister.
Marine Tondelier, qui s’apprête à être réélue secrétaire nationale des Écologistes, dit vouloir réarmer la doctrine du parti dans les prochains mois. Ses adversaires internes s’inquiètent pourtant d’un congrès « vide de contenu », qui n’a rien tranché sur le fond.
Jugé pour injures publiques et provocation à la discrimination à la suite de déclarations faites pendant les législatives de 2024, le parlementaire a récidivé, s’enfonçant dans des explications confuses et maintenant que les Français binationaux « n’appartiennent pas à la France ».
Deux ans après son lancement en grande pompe, l’école théorique du Rassemblement national demeure une coquille vide. Depuis vingt-cinq ans, le parti d’extrême droite a délaissé, par paresse ou désintérêt, la formation intellectuelle de ses cadres, tout en jurant en faire une priorité.
Une association étudiante a convié Miklós Szánthó, fervent soutien du premier ministre hongrois, à promouvoir les « politiques conservatrices » de son pays devant les élèves de Sciences Po. Un choix assumé par la direction de l’école. L’intéressé a finalement annulé sa venue pour raisons de santé.
Épinglés par Mediapart en 2024 pour mauvais usages de frais de mandat, Christine Engrand et Andy Kerbrat avaient tous deux déclaré avoir immédiatement remboursé les sommes litigieuses. Dans son dernier rapport, le déontologue de l’Assemblée révèle que tout n’avait en réalité pas été payé.
Conseiller influent des sarkozystes puis des macronistes, le nouveau secrétaire général de l’Élysée a cultivé toute sa carrière les liens public-privé et une vision pro-entreprise de l’économie. Au détriment de la bonne tenue des comptes publics.
Alors que la situation semblait s’apaiser, la crise entre les deux pays a atteint mardi 15 avril une gravité sans précédent depuis 1962. La France a rappelé son ambassadeur à Alger « pour consultations ». L’escalade pourrait conduire à une rupture aux conséquences incommensurables.
En deux ans, la « fondation insoumise » a formé mille militants et s’est imposée comme une interface entre le monde universitaire et la sphère mélenchoniste. Un témoignage de la contre-offensive intellectuelle de la gauche critique face à la « crise d’hégémonie néolibérale ».
Les discussions se sont enlisées autour d’un texte censé faciliter la vie des entreprises mais qui s’est transformé en grand fourre-tout ciblant particulièrement les organismes chargés des questions environnementales.