« Réparer la fracture démocratique : l’urgence de publier les doléances du grand débat national. » Tel était le titre d’un colloque organisé à l’Assemblée nationale, qui s’est heureusement transformé en agora traversée par une énergie politique et civique.
Depuis 20 ans, la fondation d’entreprise du troisième armateur mondial soutient des projets et associations à Marseille. Portée par Tanya Saadé, sœur du PDG, et dopée par les superprofits de la compagnie maritime, elle s’est transformée en instrument d’influence pour la famille.
Six mois après le début des révoltes en Nouvelle-Calédonie, les habitants des quartiers résidentiels de la capitale s’inquiètent encore pour leur sécurité. Les civils qui s’étaient organisés en « groupes d’autodéfense » ont levé leurs barrages, mais restent déterminés à « se battre » contre les indépendantistes.
Si La France insoumise a annoncé qu’elle déposera une motion de censure préalable du nouveau gouvernement, le reste du Nouveau Front populaire est partagé entre la tentation de jouer le jeu du parlementarisme et l’absence d’illusion sur un changement de cap politique.
Malgré la censure de Michel Barnier, Emmanuel Macron n’entend pas changer de cap ni d’alliances politiques. Après moult hésitations, il a chargé François Bayrou de former un gouvernement qui puisse durer jusqu’à l’été, en espérant la bienveillance d’une partie de la gauche.
Alors que le Nouveau Front populaire se fracture sur l’après-Barnier, le député de La France insoumise Paul Vannier et la sénatrice socialiste Laurence Rossignol expliquent leurs divergences.
Les révoltes en Nouvelle-Calédonie ont éclaté le 13 mai dans les quartiers nord de la capitale, où se concentre l’essentiel des injustices sociales qui gangrènent l’archipel. Six mois plus tard, le feu est éteint, mais les braises restent vives.
Ancien député du Rhône et maire de Caluire-et-Cuire, Philippe Cochet a été reconnu coupable de détournement de fonds publics pour avoir rémunéré pendant quinze ans son épouse comme assistante parlementaire, sans que la réalité de son travail soit démontrée.
Le chef de l’État a réuni mardi les partis politiques. Il a vu avec intérêt le PS formuler la proposition suivante : pas de censure contre l’engagement de ne pas utiliser le 49-3. Une issue qui lui offrirait une sortie de crise tout en lui évitant de faire la moindre concession politique.
La tentative de discussion avec l’Élysée a galvanisé le PS, réunifié autour de la rupture stratégique avec Jean-Luc Mélenchon. Chez les Écologistes, en revanche, les zigzags de la direction ont brouillé les lignes. Et au PCF, la crise est ouverte avec Fabien Roussel.
La « Nuit du bien commun » a permis de récolter 1,4 million d’euros, lundi 9 décembre. Prétendument apolitique, l’événement caritatif, fondé par le milliardaire ultra-conservateur Pierre-Édouard Stérin, aide des associations proches des réseaux catholiques réactionnaires et des mouvements anti-IVG.
Six mois après le début des révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est retourné dans l’un des foyers de l’insurrection. Concentré des « logiques néocoloniales » à l’œuvre dans l’archipel, la tribu de Saint-Louis a subi une lourde répression et perdu trois jeunes, tués par le GIGN. Les familles y ruminent leur colère et leur tristesse, mais restent déterminées à poursuivre la lutte.
La réaction du leader de La France insoumise, se félicitant de la chute du despote, lui a valu des réactions ironiques. En cause : sa complaisance avec les soutiens du régime ayant écrasé la révolution syrienne. Il s’en défend, au prix d’une exégèse peu convaincante.
Sous couvert d’antisionisme militant et d’opérations publicitaires, Frédéric Chatillon, ancien chef du GUD et vieil ami de Marine Le Pen, s’est converti en lobbyiste du régime syrien.
Depuis le début de la révolution syrienne, des cadres du RN et certains proches de Marine Le Pen ont multiplié les visites de courtoisie à Bachar al-Assad, voyant dans le dictateur un rempart contre l’islamisme et l’immigration, sans égards pour le sort de la population syrienne.
Présidentialisme et verticalité du pouvoir, institutions obsolètes, extrême droite qui surfe sur la défiance politique : il est grand temps d’aérer notre démocratie. Mediapart réunit une dizaine de personnalités pour en parler.