Tweets racistes, messages homophobes, pseudos néonazis... Derrière leurs écrans, plusieurs collaborateurs de députés Rassemblement national se lâchent sans jamais être inquiétés. La plupart d’entre eux sont toujours en poste à l’Assemblée.
Pour la troisième de « Blagues Bloc », Guillaume Meurice fait étape au théâtre La Paillette à Rennes. Il interroge les activistes MC danse pour le climat, Father Fucker et l’humoriste Sarah-Anna, sur leur rapport à l’humour et à la politique.
Une dizaine de collaborateurs de députés Rassemblement national ont des liens avec le syndicat d’extrême droite la Cocarde. Une organisation étudiante identitaire, proche de groupuscules violents.
Après une année marquée par la montée de l’extrême droite dans les territoires ruraux et périurbains et une crise agricole sans précédent, Samuel Grzybowski, militant et essayiste, invite la gauche à se tourner vers les identités locales.
Afin de pouvoir disserter de façon informée lors des repas de fêtes sur le nouveau gouvernement annoncé par François Bayrou au pied du sapin, Mediapart a compilé ses enquêtes sur les ministres déjà croisés dans nos colonnes.
Le récent licenciement de deux assistants parlementaires du RN n’a rien changé sur le fond : plusieurs autres collaborateurs de députés proches de groupuscules identitaires sont encore au poste. Une réalité qui illustre les liens persistants entre la mouvance radicale et le parti d’extrême droite.
Le premier ministre a conservé la moitié du gouvernement Barnier, pourtant censuré. Le reste est essentiellement constitué de revenants des trois derniers quinquennats, à l’image de Manuel Valls nommé aux outre-mer. Un exécutif toujours minoritaire et soumis au bon vouloir du RN, qui a déjà obtenu la tête de Xavier Bertrand.
Quarante ans après leurs parents, les enfants des leaders indépendantistes tués pendant les Évènements en Nouvelle-Calédonie poursuivent le combat existentiel de leurs « vieux ». Pour retrouver leurs droits et leur dignité. Rencontre avec les fils et filles de Jean-Marie Tjibaou, Éloi Machoro, Pierre Declercq et Alphonse Dianou.
Après une première semaine chaotique, le nouveau premier ministre n’est toujours pas en mesure de présenter un gouvernement. Même s’il y arrive « avant Noël », le centriste n’aura rien réglé de son principal problème : la motion de censure qui se profile début 2025 et qui pourrait, déjà, le faire démissionner.
Les propos racistes et homophobes attribués à Emmanuel Macron dans une enquête du « Monde », bien que démentis par l’Élysée, font écho à des années de discours réactionnaires d’un président qui s’est pourtant longtemps présenté comme progressiste.
Même au PS, pourtant plus ouvert à la discussion, on se prépare, lentement mais sûrement, à voter une nouvelle motion de censure. Au sein des trois partis de gauche ayant accepté les discussions à Matignon, la « nullité » de ce premier ministre « autocentré » stupéfie.
Une page se tourne pour la gauche militante du nord-est parisien : deux de ses QG depuis vingt ans ferment leurs portes, traduisant un phénomène de gentrification et d’exclusion des lieux politiques en dehors de la capitale.
La cour d’appel de Paris a confirmé fin novembre les poursuites judiciaires contre le secrétaire général de l’Élysée, mis en examen pour prise illégale d’intérêts. Mediapart a pris connaissance de l’arrêt de la cour. Il dresse un constat accablant des pratiques mises en œuvre par la haute fonction publique, se considérant au-dessus des lois.
À la suite de l’article intitulé « Politicae, "l’école des maires" du milliardaire Pierre-Édouard Stérin, déjà plombée par son fondateur », publié le 12décembre 2024, Pierre-Augustin Henry nous a adressé un droit de réponse.
L’émission, co-animée par l’historien Nicolas Lebourg et David Dufresne du média « Au Poste », brosse le bilan de 2024 : le RN caracole, la droite se range en partie derrière lui, Trump rafle la mise. Parmi nos invités, les politistes Vincent Tiberj et Florence Haegel.
Le député socialiste a posé les jalons, mercredi, de son mouvement censé reconnecter son parti aux ouvriers et aux employés. Une gauche « du travail », parfum Roussel-Ruffin, qui pense déjà au prochain congrès du parti.