Conseiller influent des sarkozystes puis des macronistes, le nouveau secrétaire général de l’Élysée a cultivé toute sa carrière les liens public-privé et une vision pro-entreprise de l’économie. Au détriment de la bonne tenue des comptes publics.
Alors que la situation semblait s’apaiser, la crise entre les deux pays a atteint mardi 15 avril une gravité sans précédent depuis 1962. La France a rappelé son ambassadeur à Alger « pour consultations ». L’escalade pourrait conduire à une rupture aux conséquences incommensurables.
En deux ans, la « fondation insoumise » a formé mille militants et s’est imposée comme une interface entre le monde universitaire et la sphère mélenchoniste. Un témoignage de la contre-offensive intellectuelle de la gauche critique face à la « crise d’hégémonie néolibérale ».
Les discussions se sont enlisées autour d’un texte censé faciliter la vie des entreprises mais qui s’est transformé en grand fourre-tout ciblant particulièrement les organismes chargés des questions environnementales.
Dans la course à la présidence de LR, le Vendéen semblait pouvoir tirer profit de sa position de ministre. Mais celle-ci pourrait devenir un boulet, faute de résultats tangibles, alors que son concurrent, Laurent Wauquiez, s’est lancé dans une surenchère extrême droitière.
Les députés lepénistes ont monté en épingle des incidents lors d’une manifestation contre le journal d’extrême droite au Palais-Bourbon. Une occasion pour le RN de détourner l’attention de ses démêlés judiciaires et une excellente opération de com’ pour le média.
Sur fond de convergences partisanes atypiques, les députés ont adopté mercredi en première lecture une loi qui sépare l’élection des conseils d’arrondissement et des conseils municipaux dans ces trois villes. Censé les rapprocher du droit commun, le texte crée en fait de nouveaux problèmes.
Cyrielle Chatelain, présidente du groupe à l’Assemblée, Léa Balage El Mariky, députée, et Mélanie Vogel, sénatrice, appellent la gauche et les écologistes à s’organiser pour désigner une candidature commune pour 2027. « Le moment nous oblige à accélérer les choses », disent-elles.
À l’aube d’un printemps décisif pour l’avenir de Gaza, le président de la République veut mettre le pied dans la porte des négociations. En Égypte, il a multiplié les échanges pour rendre le plan de reconstruction proposé par les pays arabes plus acceptable par Washington et Tel-Aviv, et évoqué une reconnaissance par la France de la Palestine.
Le maire écologiste est entendu mercredi 9 avril dans le cadre d’une enquête judiciaire qui vise à déterminer si la municipalité a dépassé la limite légale du nombre de collaborateurs politiques. Le signalement remonte aux années Gérard Collomb.
Le parti présidentiel a lancé une série de consultations avec des personnalités, dont beaucoup avaient accompagné la conquête du pouvoir d’Emmanuel Macron à partir de 2016. Promettant un « changement profond » de doctrine, il agit comme si rien ne s’était passé depuis.
Contesté par un mouvement social d’une ampleur inédite, le président serbe Aleksandar Vučić est reçu mercredi 9 avril à Paris pour un déjeuner de travail avec Emmanuel Macron. Un geste perçu comme une provocation en Serbie, alors que cent étudiants font route à vélo vers Strasbourg.
Après l'offensive contre la justice du RN, et face au fascisme qui monte, comment organiser le sursaut ? Dans « À l'air libre », nos invités ont des idées, alors que plusieurs organisations de la société civile appellent à manifester samedi « pour la défense de l’État de droit ».
À un an des municipales, les gauches tentent de se reparler pour offrir une alternative au maire sortant, incarnation d’un « macronisme avant l’heure », élu pour la première fois en 2014. Entretemps, le tissu militant s’est désagrégé, et le Rassemblement national a réalisé des scores historiques.
Le secrétaire général de l’Élysée, qui s’apprête à quitter ses fonctions, devait être entendu par les sénateurs mardi après-midi, dans le cadre de cette commission d’enquête créée en novembre à la suite des révélations de presse sur des traitements possiblement illicites d’eaux minérales.
La manifestation de soutien organisée le 6 avril, à Paris, par le Rassemblement national, n’a pas mobilisé les foules, mais elle a été une nouvelle occasion pour Marine Le Pen d’attaquer « le système » et la justice.