Une étude quantitative récente qualifie « de gauche » le programme économique du RN à la présidentielle, rejoignant les accusations d’Éric Zemmour. Mais ces analyses ne résistent pas à une étude sérieuse de ce projet.
Porte-parole de Marine Le Pen, Julien Sanchez tient la ville de Beaucaire (Gard) d’une main de fer depuis 2014. Mais derrière la vitrine sociale, la confusion règne en interne. Factures impayées, insultes, agents sous pression, gestion opaque... Une situation que le maire réfute.
Depuis trois générations, la famille de Melinda et Dylan est fidèle au vote Le Pen. Pour la première fois, l’irruption de la candidature Zemmour la déchire.
Le candidat de Reconquête ! a réuni dimanche plusieurs dizaines de milliers de personnes face à la tour Eiffel. Dans la foule, une copie rajeunie et radicalisée du bocal sociologique qui était venu applaudir, au même endroit, François Fillon en 2017.
Le candidat écologiste à la présidentielle a réuni près de quatre mille personnes au Zénith de Paris. Face à la tentation du « vote utile » en faveur de Jean-Luc Mélenchon, ses soutiens défendent un « vote rationnel », et pensent sur le long terme.
Lors d’un meeting sur la plage du Prado, le candidat de l’Union populaire s’est adressé, avec un discours à forte teneur sociale, aux classes populaires. Dans les quartiers de la ville, l’Insoumis continue de mobiliser un électorat qui ne se fait pas beaucoup d’illusions.
Interdictions d’assister à des meetings, exclusions sans explication... Plusieurs militants dénoncent les pratiques du parti d’Éric Zemmour. À Nice, le coordinateur de Reconquête, Benoît Kandel, vient d’annoncer sa démission, refusant l’arrivée, imposée par les instances parisiennes, d’un dirigeant RN proche des identitaires.
Fin du présidentialisme, République fédérale, élections à la proportionnelle, séparation des lobbies et de l’État : le candidat écologiste à la présidentielle explique ses propositions pour réparer la crise de confiance entre les citoyens et la politique.
Pour le président-candidat, « les devoirs valent avant les droits ». Cette logique, qui va à l’encontre des principes fondamentaux de l’État social et l’État de droit, irrigue l’ensemble de son projet de réélection. En distinguant les bons et les mauvais citoyens.
La candidate du Rassemblement national, peu à l’aise sur le terrain économique et soucieuse de démontrer le « sérieux » de son projet, a présenté un chiffrage précis des mesures qu’elle défend. Au risque de l’effet boomerang.
Nathalie Arthaud se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle, appuyée par une solide campagne de terrain. Minoritaire, à contre-courant, le parti se voit toujours comme une courroie vers le monde communiste d’après.
L’absence de dynamique collective derrière Anne Hidalgo et une trésorerie socialiste flageolante forcent la candidate à mener une campagne économe. Sans compter que les fédérations, passablement mises à contribution, craignent une mini-banqueroute aux législatives.
Loïk Le Priol, principal suspect dans l’affaire de l’assassinat du rugbyman argentin, a été arrêté en Hongrie. L’autre suspect, Romain Bouvier, 31 ans, a été interpellé à Sablé-sur-Sarthe puis mis en examen pour « assassinat » le 25 mars. Les deux amis ont fréquenté pendant plusieurs années une bande rassemblant des militants du Front national de la jeunesse et du GUD. Et se sont affichés armés sur les réseaux sociaux.
Son parti, plusieurs figures de gauche ainsi que des anonymes ont rendu hommage au dirigeant historique de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), décédé le 12 mars à 80 ans, lors d’une cérémonie au Père-Lachaise à Paris.
Depuis que les intellectuels organiques de La France insoumise ont produit le programme « L’Avenir en commun », certains sont partis ou ont été évincés, et d’autres sont apparus, plus distants. Une recomposition qui éclaire l’évolution du mouvement, tendu vers la conquête de l’appareil d’État.
Le rugbyman argentin Federico Martin Aramburu a été abattu de plusieurs coups de feu samedi. Le principal suspect est le militant d’extrême droite Loïk Le Priol, 27 ans, déjà mis en cause dans une violente agression dont Mediapart avait révélé les vidéos en 2016.