La régie publicitaire Mediatransports annonce avoir refusé de participer à la promotion du livre du président du RN au nom de la neutralité politique. Elle diffuse pourtant actuellement des publicités pour plusieurs auteurs d’extrême droite.
Le président de la République entame lundi une visite d’État à Rabat, après trois ans de tensions entre les deux pays. Les contrats devraient pleuvoir pour les entreprises françaises. Mais la réconciliation a un prix : le mépris du droit international dans le dossier du Sahara.
Dénoncer le racisme est une chose, mais identifier ses ressorts et empêcher qu’il se traduise électoralement en est une autre. Florian Gulli, enseignant de philosophie, et Sarah Mazouz, sociologue, confrontent leurs analyses, utiles pour penser une émancipation qui « ne laisse personne sur le bord du chemin ».
Qu’est-ce qui politise un humoriste et fait rire une politique ? Chaque mois, dans l’émission « Blagues Bloc », Guillaume Meurice interrogera plusieurs invités sur leur rapport à l’humour et à la politique au sens large. Itinérante et en public, la première a réuni à Pantin Cécile Duflot, directrice d’Oxfam, Ali Rabeh, maire de Trappes, et les humoristes Vérino et Hélène Vézier.
À mots à peine couverts, le chef de l’État a accusé le dirigeant israélien, jeudi 24 octobre, de « semer la barbarie ». Depuis quelques semaines, la France, ébranlée par les bombardements au Liban, parle un peu plus fort à son allié. Dernière étape avant des sanctions ?
Refuser de soutenir la proposition lepéniste d’abroger la réforme des retraites n’a rien d’une posture « bourgeoise ». Le texte n’a aucune chance d’être adopté, la gauche pourra bientôt défendre le sien, et les bénéfices d’un soutien pèsent peu face à ses effets désastreux.
En mettant l’abrogation de la réforme des retraites à l’ordre du jour de sa niche parlementaire, le Rassemblement national fait d’une pierre deux coups : se donner un vernis social à peu de frais tout en divisant le Nouveau Front populaire.
L’examen du projet de loi de finances a commencé lundi 21 octobre à l’Assemblée. Son issue paraît écrite : le gouvernement va le faire adopter par 49-3, faute de majorité. Mal à l’aise avec son propre budget, la coalition au pouvoir a été mise en minorité plusieurs fois en commission.
Après l’effervescence de la campagne des législatives, la coalition de gauche stagne à un état embryonnaire. La rivalité entre socialistes et insoumis a figé l’élan unitaire, au grand dam de la base militante.
Les socialistes ont exclu de participer à un intergroupe avec les autres partis de la coalition arrivée en tête aux législatives. Un refus qui révèle en creux le retour des forces centrifuges à gauche.
Des comités qui dépassent les partis germent dans les circonscriptions du Bas-Rhin, autour de Strasbourg, où la gauche a fait un grand chelem aux dernières législatives. Mais leur volonté d’exemplarité en matière d’unité se heurte à l’essoufflement militant.
Omniprésente au tribunal pour se défendre des accusations de détournement de fonds publics qui pèsent sur elle et son parti, Marine Le Pen se retrouve éloignée des combats politiques de l’Assemblée, alors que son groupe y est plus puissant que jamais.
Prônant la baisse des taxes et l’amaigrissement de l’État, le Rassemblement national avance ses pions pour les débats budgétaires avec assurance. Emmanuel Macron ayant donné au parti d’extrême droite un droit de vie ou de mort sur le gouvernement Barnier.
Excédés par la surface prise par Bruno Retailleau, des députés macronistes redoutent qu’une nouvelle loi immigration vienne rompre définitivement les équilibres déjà fragiles du groupe parlementaire. Et s’opposent à l’extrême-droitisation express du gouvernement.
Ne pas rester « sidérés » face à l’extrême droite, comprendre les ressorts profonds de sa « dédiabolisation » en trompe-l’œil. C’est le message du livre « Une étrange victoire », qui sort le 18 octobre. L’un de ses auteurs, le politiste Étienne Ollion, est l’invité d’ « À l’air libre ».
Gabriel Jean-Marie, secrétaire général de la CGT Martinique, revient sur le mouvement contre la vie chère qui agite l’île depuis le 1er septembre. Il insiste sur la responsabilité des grands groupes de distribution aux mains des békés, reproduisant un modèle colonial qu’il qualifie de « racket ».