« Il faut un débat public approfondi et beaucoup plus large que ça », incluant d’autres sujets « qui fermentent depuis des années » autour des notions d’identité et de citoyenneté, a déclaré le premier ministre sur RMC.
Le parti Les Républicains avait déposé une proposition de loi pour durcir les conditions d’accès à la nationalité sur l’île. Elle a été adoptée par les députés jeudi 6 février et rendue encore plus stricte, alors qu’elle n’aura sans doute aucun effet sur les mouvements migratoires.
Des écrivains et des dirigeants de l’édition ont participé, mercredi, au déjeuner organisé par « L’Express » dans un palace parisien pour célébrer les « best-sellers » de l’année, malgré la présence de Jordan Bardella aux agapes. Un énième exemple du moment de bascule dans lequel nous nous trouvons.
La stratégie du Parti conservateur allemand est symptomatique de l’évolution des droites européennes, qui renoncent à leurs identités démocratiques pour adopter les obsessions réactionnaires de l’extrême droite, dont elles deviennent les alliées naturelles.
Après avoir répété en décembre qu’il fallait renverser le gouvernement pour « protéger » les Français, le parti de Marine Le Pen a cette fois-ci renoncé à censurer le premier ministre. Le RN n’a même pas pris la peine de justifier ce changement de pied.
Le budget 2025 a suscité la colère des élus et associations, qui déplorent la diète imposée à la politique de la ville. Muet sur le sujet, le nouveau premier ministre est pressé d’agir. L’avenir de la rénovation urbaine, menacée d’extinction, est l’urgence principale.
Les partisans de l’unité à gauche, qui voient le fossé se creuser entre socialistes et Insoumis, s’activent désespérément pour conjurer la rupture du Nouveau Front populaire. Si les clivages ne sont pas factices, ils doivent s’éclipser derrière le danger mortel d’une victoire de l’extrême droite en 2027, défendent-ils.
La loi d’orientation agricole devait répondre à la vague massive de départs à la retraite qui touche le secteur. Le texte qui arrive au Sénat mardi 4 février mélange un ensemble de sujets, en visant surtout la levée d’un maximum de contraintes.
Malgré la défaite de Louis Boyard, La France insoumise revendique « un score exceptionnel » à la municipale de Villeneuve-Saint-Georges. Un cordon sanitaire de plus en plus évident isole pourtant le mouvement. Pour espérer battre l’alliance de la droite et de l’extrême droite, il ne pourra pas faire l’économie de l’union à tous les coups.
Le PS a décidé lundi qu’il renonçait à renverser le gouvernement Bayrou après ses 49-3 sur le budget, laissant planer une fausse menace de censure sur l’immigration. Une décision qui suscite la colère des Insoumis, le soulagement du camp présidentiel et les atermoiements du RN qui ne sait plus de quel côté du « chaos » se placer.
Sur fond de guerre locale entre le PS et LFI, François Piquemal se positionne déjà pour prendre la tête d’une liste unitaire aux municipales de 2026. Seule condition pour reprendre la ville à l’indéboulonnable Jean-Luc Moudenc.
Perdant à Villeneuve-Saint-Georges, Louis Boyard s’est fait le porte-voix des ambitions nouvelles de La France insoumise pour les municipales de 2026. Pour concurrencer la gauche traditionnelle, les Insoumis assument une nouvelle stratégie pour ce scrutin qu’ils ont toujours enjambé.
Les troisièmes rencontres nationales des quartiers populaires à l’initiative de La France insoumise se sont tenues samedi 1er février à Toulouse. Chez les politiques comme chez les acteurs des quartiers, les élections municipales de 2026 sont dans toutes les têtes.
Face au 49-3 annoncé par François Bayrou sur les textes budgétaires, le parti à la rose doit décider s’il garnira, ou non, les rangs de ceux qui tenteront de faire tomber le gouvernement. Mal exécutée, sa stratégie de négociation ne le fera sortir de l’ambiguïté qu’à ses dépens.
Le président du petit parti UDR propose une « loi tronçonneuse » afin de réduire drastiquement la dépense publique et supprimer des centaines d’agences. S’inspirant des modèles argentin et américain, le député entend cultiver sa singularité, à l’ombre de Marine Le Pen.
Salut nazi d’Elon Musk, Bernard Arnault à l’investiture de Donald Trump, déclarations de François Bayrou : l’humoriste Waly Dia livre sa chronique politique enregistrée jeudi 30 janvier à Bordeaux pendant son spectacle « Une heure à tuer ».