Les députés lepénistes ont refusé de voter la motion de censure de la gauche, assurant de fait au premier ministre de rester pour l’instant à son poste. La gauche, elle, n’a pas retenu ses coups contre ce gouvernement « illégitime ».
Quel avenir pour le Nouveau Front populaire qui commence à craquer, et dont bien des dirigeants n’ont désormais qu’une idée en tête : la présidentielle de 2027 ? L’ex-candidate à Matignon de la coalition électorale est l’invitée de notre émission « À l’air libre ».
Le procès des procurations litigieuses de la liste de Samia Ghali lors des municipales de 2020 à Marseille s’est ouvert mardi. Un rendez-vous judiciaire qui agite les élus de la majorité de Benoît Payan, dans laquelle siègent deux des prévenus.
Par le biais des commissions de l’Assemblée nationale, le député d’extrême droite a obtenu une place au conseil supérieur de l’Agence France-Presse. Au niveau local comme national, ce proche de Marine Le Pen a été à la manœuvre dans le boycott et les attaques contre plusieurs médias.
Mediapart fait des révélations, il en fait des vannes. L’humoriste débarque un lundi sur deux sur Mediapart pour une chronique politique enregistrée sur scène et en public dans le cadre de son spectacle « Une heure à tuer », actuellement en tournée. Samedi, il était à Bobigny en Seine-Saint-Denis.
Marine Le Pen et Jordan Bardella ont lancé leur « campagne permanente », ressortant les slogans des élections européennes tout en ressassant leur amertume face au front républicain qui a empêché leur accession à Matignon.
Les dirigeants de Place publique ont fait leur rentrée à La Réole, se donnant neuf mois pour structurer leur parti et fabriquer un programme solide. Réfutant tout procès en centrisme, ils trouvent encore l’essentiel de leurs interlocuteurs parmi les opposants de gauche à La France insoumise.
En visite au Sommet de l’élevage près de Clermont-Ferrand vendredi 4 octobre, le premier ministre a précisé le budget débloqué en réponse à l’épidémie qui décime les troupeaux de brebis depuis cet été. Laissant de côté une bonne partie des exploitations touchées.
Le maire socialiste de Saint-Ouen a lancé son propre mouvement, « La France humaine et forte », en présence de François Hollande, Carole Delga et Raphaël Glucksmann. Au PS, les ambitions individuelles sont multiples, en quête de synergie, malgré l’absence de tout programme.
Mardi 1er octobre, lors de sa déclaration de politique générale, le premier ministre avait semblé acter l’échec de la méthode d’Emmanuel Macron dans le dossier calédonien. Quelques coups de fil et mises au point plus tard, il a été contraint de revoir sa copie.
Plusieurs macronistes ont dealé avec l’extrême droite pour obtenir des présidences de délégation ou de commission. De quoi créer d’importants remous au sein d’un hémicycle où bon nombre de députés ont été élus grâce au front républicain.
Les économistes Anne-Laure Delatte et Shahin Vallée critiquent la « brutalité » et l’imprécision des coupes annoncées dans les dépenses publiques en 2025. Ils divergent néanmoins sur la crédibilité des propositions du Nouveau Front populaire.
Si les députés de droite, d’extrême droite et les socialistes ont rejeté la résolution des Insoumis, son examen en commission des lois, mercredi matin, a généré d’intéressants débats. Sauf surprise, le texte devrait prochainement être discuté dans l’hémicycle.
Après son succès aux européennes, rapidement éclipsé par le Nouveau Front populaire, l’essayiste veut jouer un rôle dans la recomposition de la gauche et se prépare pour 2027. Mais son discours essentiellement anti-mélenchoniste et la modestie de son organisation peinent à rassembler.
Le flou du discours de politique générale du premier ministre, destiné à ménager l’extrême droite comme le camp présidentiel, lui a permis de s’éviter une bronca d’entrée de jeu. Mais il n’a généré ni enthousiasme ni hostilité.
Se présentant comme engagé sur les questions écologiques, Michel Barnier a tenu devant l’Assemblée un discours techno-solutionniste particulièrement passéiste, qui masque aussi d’importants reculs, notamment sur le « zéro artificialisation nette » et les passoires thermiques.