La messe d’hommage au fondateur du FN a rassemblé à Paris toutes les chapelles de l’extrême droite, des plus radicaux antisémites et négationnistes aux élus du Rassemblement national, en passant par des militants de groupuscules violents.
Un militant lyonnais a été condamné pour outrage à quatre mois de prison avec sursis probatoire, des travaux d’intérêt général et un stage de citoyenneté. L’objet du délit ? un tee-shirt avec le logo Nike assorti de « la police », qu’il a porté dans l’enceinte du tribunal de Lyon.
La multiplication des hommages au fondateur du Front national passe sous silence la réalité de ses convictions. Bien plus que de simples « dérapages » ou « polémiques », le Breton a toujours assumé des prises de position haineuses qui lui ont valu de nombreuses condamnations en justice.
Auprès du « JDNews », Marine Le Pen confiait regretter d’avoir exclu son père du Front national en 2015. Après la mort du patriarche, l’heure est-elle à la réhabilitation de l’héritage de Jean-Marie Le Pen ?
Le ministre de l’intérieur pousse l’Élysée à prendre des mesures de rétorsion contre l’Algérie, qu’il sait populaires dans l’électorat de droite. Au sommet de l’État, plusieurs voix alertent sur le danger d’une rupture avec Alger et tentent de maintenir le contact. Tiraillé, Emmanuel Macron doit trancher.
Depuis la mort de Jean-Marie Le Pen, éloges, minimisation et déni ont envahi les plateaux télé et le débat public. À la veille de la cérémonie religieuse pour l’ancien président du Front national, retour dans « À l’air libre » sur le véritable héritage de Le Pen : celui de la haine.
La secrétaire nationale des Écologistes taille en pièces le discours de politique générale de François Bayrou, qu’elle appelle à censurer. Elle invite aussi les membres du Nouveau Front populaire à se retrouver malgré leurs divisions autour des négociations avec Matignon.
La déclaration de politique générale du premier ministre n’a rien résolu de l’ornière politique du moment. Toujours minoritaire, l’exécutif a refusé d’offrir au PS la suspension de la réforme des retraites qu’il réclamait. Au risque de dépendre, comme Michel Barnier avant lui, du bon vouloir de l’extrême droite.
Lors de son discours de politique générale, le premier ministre a pratiquement fait l’impasse sur les questions écologiques sur lesquelles il semble avoir aussi peu d’idées que de convictions.
Les socialistes envisageaient dans un premier temps de ne pas censurer le gouvernement malgré l’absence de suspension de la réforme des retraites. Mais après le discours de François Bayrou et une fronde en interne, une partie du groupe a réalisé une nouvelle volte-face, rendant la situation plus illisible encore.
Dans un entretien au « JDNews » bolloréen, Marine Le Pen a affirmé qu’elle ne se « pardonnerai[t] jamais » d’avoir exclu son père du parti. Cet aveu tranche avec ses vingt années de tentatives de prises de distance avec Jean-Marie Le Pen, mais il se situe dans la continuité de son refus de renier l’histoire de son parti.
À la veille de la déclaration de politique générale du premier ministre, le Parti socialiste pense pouvoir obtenir une suspension de la réforme des retraites en échange d’une non-censure du gouvernement. Emmanuel Macron et François Bayrou entretiennent le flou quant à leurs intentions.
La semaine écoulée a vu s’amalgamer curieusement les événements, faisant ressurgir des douleurs légitimes et des attaques effarantes, visant notamment les personnes musulmanes et la gauche. Depuis 2015, le curseur politique n’a cessé de se déplacer, brouillant tous les repères.
À quinze mois de quitter le fauteuil qu’elle occupe depuis 2001, la maire de Lille n’a toujours pas désigné de dauphin officiel. Martine Aubry a pourtant essayé, par le passé, d’imposer un candidat. Mais elle laisse aujourd’hui trois socialistes s’affronter dans une bataille interne qui s’enlise.
Engagé pour les droits des enfants, Lyes Louffok a été investi par le Nouveau Front populaire pour tenter de conquérir la première circonscription de l’Isère, après la démission d’un député insoumis accusé de violences sexuelles. La sociologie aisée de l’électorat est un défi pour le militant.
L’annonce de la démission du premier ministre canadien rappelle la crise politique qui agite la France et la chute vertigineuse du président français dans l’opinion publique. Retour sur le destin croisé de ceux qui ont été longtemps présentés comme des « jumeaux libéraux ».