La droite et l’extrême droite ont violemment attaqué les magistrats après la peine d’inéligibilité immédiate prononcée contre la cheffe de file du Rassemblement national, tandis que La France insoumise a été la seule formation de gauche à dénoncer le principe de l’exécution provisoire.
Le porte-parole du Kremlin et Viktor Orbán, mais aussi Elon Musk, ont dénoncé la condamnation de l’ex-présidente du RN. Outre leurs affinités idéologiques avec le parti d’extrême droite, les dirigeants russe et hongrois sont aussi indirectement liés à ses finances.
Alors que devait débuter lundi en séance l’examen de la proposition de loi de l’ancien ministre du logement Guillaume Kasbarian, le texte a été retiré par son rapporteur. Une motion de rejet portée par LFI avait en effet toutes les chances d’être adoptée.
Alors que Marine Le Pen peut être condamnée pour détournements de fonds publics et déclarée inéligible par la justice lundi 31 mars, les cadres du parti d’extrême droite oscillent entre politique de l’autruche et arguments éculés sur un prétendu « gouvernement des juges » voulant mettre à mal la démocratie.
Cette marque de compléments et produits alimentaires à destination des sportifs est commercialisée dans plusieurs enseignes bio du Pays basque. Mais derrière le vernis « healthy et gluten free », elle entretient surtout des rapports étroits avec la fachosphère.
Alors que le Parquet national financier vient de requérir sept ans d’emprisonnement contre l’ancien président de la République dans l’affaire des financements libyens, les réactions spontanées à gauche sont rares. Preuve d’une banalisation des « affaires » en politique ?
Surnommé le « vice-président », Alexis Kohler a exercé pendant huit ans un pouvoir politique et économique sans précédent aux côtés d’Emmanuel Macron. Sa démission marque un tournant pour le camp présidentiel. Mais que va-t-il faire à la Société générale ?
Le Conseil constitutionnel a rejeté les arguments d’élus locaux qui contestaient leur démission d’office après leur condamnation à une peine d’inéligibilité. Même si son cas est différent, Marine Le Pen comptait sur cette décision avant son jugement, attendu lundi 31 mars.
La soirée organisée « contre l’islamisme » par le lobby pro-israélien Elnet et des cercles proches du milliardaire Stérin, à laquelle ont participé Bruno Retailleau et Manuel Valls, a sans surprise tourné au concours de déclarations nauséabondes.
Les ministres de l’intérieur et de la justice se disputent l’espace public, reprenant les mots, les idées et les contre-vérités de l’extrême droite, sans jamais être recadrés. Ils alimentent ainsi chaque jour l’entreprise de « dédiabolisation » du Rassemblement national.
4 000 personnes sont attendues mercredi 26 mars, à Paris, à l’événement « Pour la République, la France contre l’islamisme », auquel vont participer de nombreuses personnalités, dont deux ministres. Un rendez-vous organisé par le lobby pro-israélien Elnet et la galaxie des structures financées par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin.
La participation du président du RN à une conférence contre l’antisémitisme à Jérusalem, aux côtés de nombreux représentants d’extrême droite, a provoqué des annulations en cascade. En France, le parti a choisi de s’attaquer au Crif, qui s’est inquiété de cette invitation lancée par le gouvernement de Nétanyahou.
Si des partis de gauche radicale cherchent un chemin pour « stopper la marche à la guerre », les traditions antimilitaristes et pacifistes sont largement éclipsées par l’actualité internationale. En partie sidérées, parfois inaudibles, ces formations se recomposent à bas bruit.
Le quotidien avait été poursuivi en diffamation par le président du Rassemblement national, après une enquête remettant en doute ses activités d’assistant au Parlement européen. Il a été relaxé vendredi 21 mars, à dix jours d’un autre jugement décisif pour le parti d’extrême droite.
Pour le sixième numéro de l’émission enregistré le 17 mars à la salle Pablo-Neruda de Bobigny (Seine-Saint-Denis), Guillaume Meurice a invité l’homme politique Manuel Bompard, le vidéaste Usul et l’essayiste Rokhaya Diallo.
Grâce aux voix de LR et du RN, le gouvernement a obtenu la création d’un régime spécial d’enfermement pour les narcotrafiquants. Le dispositif suscite un tollé à gauche, qui l’associe aux « quartiers de haute sécurité » abolis il y a quarante ans par Robert Badinter.