L’exécutif n’a pas encore décidé s’il se prononcerait, mardi 15 juillet à Bruxelles, en faveur d’une suspension de l’accord qui lie l’Union européenne à Israël. Faute d’une unanimité illusoire, des voix poussent déjà la France à agir seule et à sanctionner le gouvernement Nétanyahou.
Les forces politiques de l’archipel ont signé, samedi 12 juillet au matin, un projet d’accord avec le gouvernement français, marquant leur engagement vers un nouveau statut du territoire. Une solution présentée comme « unique au monde » prévoyant la mise en place d’une double nationalité, française et calédonienne.
Les députés ont entériné, jeudi 10 juillet, la loi dite « PLM » qui modifie le mode de scrutin dans les trois plus grandes villes françaises. Les opposants au texte se tournent désormais vers le Conseil constitutionnel dans l’espoir de censurer cette réforme qui a vu primer les intérêts électoraux, sans véritable débat de fond.
La justice enquête depuis juillet 2024 sur les prêts accordés par des militants au parti d’extrême droite pour financer des campagnes électorales. Ces prêts pourraient ne pas respecter le cadre très strict qui régit ce mode de financement.
Seul candidat à la présidence, l’Insoumis accuse LR d’avoir repoussé l’élection du président de la commission d’enquête pour l’empêcher d’en prendre la tête. Une turpitude de plus dans le parcours de l’une des initiatives parlementaires les plus scabreuses de la Ve République.
À revers de ses discours sur la protection des enfants, le parti d’extrême droite n’a jamais souhaité s’emparer du sujet, pour ménager François Bayrou et l’enseignement catholique, et ne pas s’afficher aux côtés de La France insoumise.
Les signes de perte d’influence diplomatique de la France se multiplient, de l’Algérie à l’Ukraine, de Gaza au Congo. Un effacement contesté par l’exécutif, qui reconnaît du bout des lèvres que la diplomatie à la sauce Trump rebat les cartes internationales. Mais c’est aussi le style Macron qui est en cause.
Mediapart a obtenu les archives personnelles de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, qui révèlent la stratégie d’entrisme des courants les plus traditionalistes de l’Église au sein de la présidence de la République. Et leur rayonnement jusqu’à aujourd’hui au cœur de la puissance publique.
Depuis les révélations de Mediapart sur les écrits racistes, antisémites et homophobes de la députée RN Caroline Parmentier, Marine Le Pen et le parti d’extrême droite font bloc derrière l’élue. Au risque de nombreux mensonges.
À dix jours des annonces budgétaires du premier ministre, l’exécutif paraît plus que jamais en fin de course. La ministre de l’écologie accuse son collègue de l’intérieur de « courir derrière le RN », Macron appelle Bayrou à « diriger son gouvernement », et les oppositions menacent d’une censure à la rentrée.
Des députés Ensemble pour la République ont, comme le RN, rejeté une résolution visant à suspendre l’accord commercial entre l’UE et Israël, s’opposant au passage à l’application du mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre Nétanyahou. Un vote qui a créé le malaise au sein même des rangs macronistes.
Pour le dernier numéro, l’émission a été enregistrée pendant le festival de Mediapart, au Point Fort à Aubervilliers (93), le 7 juin. Guillaume Meurice a invité la gynécologue Ghada Hatem, l’humoriste Pablo Mira et le militant Philippe Poutou.
À l’invitation de Lucie Castets, des leaders de gauche se sont engagés à avoir une candidature commune en 2027, selon des modalités qui seront arrêtées en fin d’année. L’initiative, présentée comme « historique », est plombée par l’absence des Insoumis, du PCF et de Place publique, ainsi que par le manque de dynamique citoyenne visible.
L’extrême droite libertarienne française s’appuie actuellement sur la formule « c’est Nicolas qui paie » pour pourfendre le consentement à l’impôt et le modèle social français, tout en avançant des idées xénophobes. Un cocktail nauséabond.
Le candidat des Écologistes aux municipales de l’an prochain réagit à la désignation d’Emmanuel Grégoire comme candidat socialiste. Face au risque que la capitale bascule à droite, il plaide pour l’union de toute la gauche dès le premier tour. Il explique pourquoi et comment.
Après un long réquisitoire de la quasi-totalité de l’hémicycle contre le premier ministre, la motion de censure a été rejetée, le RN ayant refusé de la voter. Entre le président du MoDem et les socialistes, la guerre est bel et bien déclarée.