Le RN tenait dans l’Aude son traditionnel meeting du 1er-Mai, un mois après la condamnation de Marine Le Pen pour détournements de fonds publics. En parallèle, une manifestation et un village antifasciste étaient organisés dans la ville pour « bomber le torse » face à l’extrême droite.
Sous pression de la gauche et d’une partie du « bloc central », la présidente de l’Assemblée nationale a finalement consenti à faire observer une minute de silence pour la victime de l’attaque islamophobe dans le Gard. Dans l’hémicycle, Bruno Retailleau a essuyé un feu roulant de critiques.
Dans ce numéro, « Extrêmorama » ravive une mémoire que la France voudrait parfois anesthésier : celle de la colonisation, entre archives enterrées, blessures ouvertes et vérités qui dérangent. Tant que ce passé-là n’est pas regardé en face, il continue de hanter le présent.
Invectives, outrances, chiffres erronés, paroles dans le vide. Le débat sans vote sur l’énergie lundi à l’Assemblée a tourné à la caricature. Et offert une tribune au RN, qui s’en est régalé.
Le rétablissement par la justice du contrat d’association du lycée est un immense désaveu pour le président LR de la région Hauts-de-France. Après cinq années à accuser le lycée confessionnel de « séparatisme », retour sur une opposition avant tout motivée par des intérêts politiciens.
Candidats à la présidence du parti LR, le ministre de l’intérieur et le député de Haute-Loire investissent le même créneau politique, focalisé sur les questions migratoires et identitaires. Comme l’ultime symbole du rétrécissement idéologique de la droite.
Boris Vallaud, qui espérait un congrès de la réconciliation, a échoué à fédérer les courants du Parti socialiste. Il a toutefois maintenu sa candidature face au « match retour » entre les partisans et les opposants à Olivier Faure, deux ans après leur violent affrontement.
Pour le septième numéro de l’émission enregistrée le 14 avril à La Flèche d’Or à Paris, Guillaume Meurice a invité la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau, la vidéaste Manon Bril et l’humoriste Mamari.
Le député RN Jocelyn Dessigny sillonne sa circonscription de l’Aisne pour expliquer pourquoi la condamnation de Marine Le Pen est « une violation du droit ». Il multiplie les rencontres avec des électeurs qui aimeraient qu’il aille beaucoup plus loin et attaque encore plus frontalement la justice.
Plusieurs ministres et hauts fonctionnaires ont alerté sur les risques financiers autour de la Conférence des Nations unies sur l’océan, qui se tient à Nice en juin. Déjà importante, l’enveloppe initiale de 47,7 millions d’euros ne suffit plus pour combler le budget de cet événement porté par le chef de l’État et Christian Estrosi.
Le milliardaire et le directeur général de son projet politique Périclès ont décliné leur convocation devant la commission d’enquête de l’Assemblée sur l’organisation des élections. Le rapporteur de la commission dénonce cette attitude, et annonce une nouvelle convocation pour le 6 mai.
Les autorités israéliennes ont refusé leurs visas d’entrée à vingt-sept parlementaires et élus locaux communistes, écologistes et de Génération·s emmenés par une association. Ils dénoncent un « délit d’opinion » et appellent le président de la République à réagir à cette « humiliation d’État ».
Encensé dans les médias de Vincent Bolloré, soutenu par la nébuleuse de Pierre-Édouard Stérin, le ministre de l’intérieur, en campagne pour la présidence du parti LR, bénéficie du patronage des deux hommes d’affaires. Outre la vision d’un catholicisme traditionaliste, il partage avec eux la volonté de gagner « la bataille des esprits ».
Coauteur de livre « Haro sur les jacobins », l’historien Côme Simien démonte les clichés qui en font des centralisateurs autoritaires, opposés à des « girondins » démocrates et régionalistes. Que reste-t-il de cet héritage révolutionnaire dans le débat public ? Explications.
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon se revendique du communalisme en vue des municipales de 2026. Un concept rattaché à l’histoire de la Commune de 1871 et qui parle aux sensibilités radicales. Mais sa version insoumise est loin de correspondre à l’idée de ses principaux inspirateurs.
Sans surprise, la secrétaire nationale sortante a été réélue dès le premier tour du congrès des Écologistes avec 73 % des suffrages exprimés. Avec ses nouveaux statuts et sa cheffe connue, le parti dispose d’un exécutif fort et cohérent. Mais il lui manque encore un programme pour réellement imposer l’écologie dans le débat public.