Le maire écologiste est entendu mercredi 9 avril dans le cadre d’une enquête judiciaire qui vise à déterminer si la municipalité a dépassé la limite légale du nombre de collaborateurs politiques. Le signalement remonte aux années Gérard Collomb.
Le parti présidentiel a lancé une série de consultations avec des personnalités, dont beaucoup avaient accompagné la conquête du pouvoir d’Emmanuel Macron à partir de 2016. Promettant un « changement profond » de doctrine, il agit comme si rien ne s’était passé depuis.
Contesté par un mouvement social d’une ampleur inédite, le président serbe Aleksandar Vučić est reçu mercredi 9 avril à Paris pour un déjeuner de travail avec Emmanuel Macron. Un geste perçu comme une provocation en Serbie, alors que cent étudiants font route à vélo vers Strasbourg.
Après l'offensive contre la justice du RN, et face au fascisme qui monte, comment organiser le sursaut ? Dans « À l'air libre », nos invités ont des idées, alors que plusieurs organisations de la société civile appellent à manifester samedi « pour la défense de l’État de droit ».
À un an des municipales, les gauches tentent de se reparler pour offrir une alternative au maire sortant, incarnation d’un « macronisme avant l’heure », élu pour la première fois en 2014. Entretemps, le tissu militant s’est désagrégé, et le Rassemblement national a réalisé des scores historiques.
Le secrétaire général de l’Élysée, qui s’apprête à quitter ses fonctions, devait être entendu par les sénateurs mardi après-midi, dans le cadre de cette commission d’enquête créée en novembre à la suite des révélations de presse sur des traitements possiblement illicites d’eaux minérales.
La manifestation de soutien organisée le 6 avril, à Paris, par le Rassemblement national, n’a pas mobilisé les foules, mais elle a été une nouvelle occasion pour Marine Le Pen d’attaquer « le système » et la justice.
Alors que Marine Le Pen réunissait ses troupes à Paris, dimanche 6 avril, Gabriel Attal rassemblait les siennes à Saint-Denis. À la tribune, beaucoup ont évité le sujet de la condamnation de la cheffe de file du RN, mais certains ont tout de même attaqué l’extrême droite et désavoué le ministre de l’intérieur dans leur offensive contre les prétendus « juges rouges ».
Plusieurs milliers de personnes se sont réunies à Paris en réponse au meeting du Rassemblement national. Partis de gauche (hors Parti socialiste), syndicats et associations ont dénoncé les attaques de Marine Le Pen contre la justice et les manœuvres visant à la faire passer pour une victime.
Dans le Gard et l’Hérault, départements où l’extrême droite est particulièrement puissante, les militants RN se mobilisent pour « soutenir » Marine Le Pen après sa condamnation. Conférences de presse, tractages, bus affrétés pour rejoindre le rassemblement parisien… : le parti entend transformer la situation en dynamique politique.
Depuis sa condamnation lundi 31 mars par le tribunal correctionnel, Marine Le Pen et ses alliés n’ont cessé d’asséner des contre-vérités et de semer le doute sur la légitimité du jugement. Cette vidéo rétablit des vérités factuelles en quelques minutes.
Le « travail sur les idées » est devenu l’un des engagements les plus répandus des directions partisanes. Les multiples crises, et l’activisme de formations comme La France insoumise, incitent à des efforts en la matière. Mais des freins persistent.
Dimanche 6 avril, les électeurs de la deuxième circonscription du Jura sont appelés aux urnes pour le second tour d’une élection législative partielle. Loin derrière son adversaire LR, le candidat du Rassemblement national mise sur l’indignation de ses partisans pour mobiliser les abstentionnistes.
Dans « À l’air libre », retour sur une semaine où la bruyante surenchère trumpiste du Rassemblement national et sa chambre d’écho médiatique ont fait passer au second plan la réalité : une des principales figures politiques du pays condamnée en première instance pour détournements de fonds publics.
Après la condamnation de Marine Le Pen, le Rassemblement national oscille entre le déni et la contre-offensive. Incapable d’explorer une autre option pour la présidentielle de 2027, le parti organise un rassemblement dimanche pour mettre la pression sur la justice.
Après la condamnation de Marine Le Pen, qui pourrait produire une crise de leadership à l’extrême droite, des militants, chercheurs et responsables politiques veulent mettre à l’ordre du jour les modalités d’une candidature commune à gauche pour 2027. Mais le calendrier électoral et les divergences entre le PS et LFI gèlent encore ces initiatives.