Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale envisage d’entrer en campagne pour devenir premier secrétaire du parti, actuellement dirigé par Olivier Faure, candidat à sa succession. Une nouvelle voie qui pourrait rebattre les cartes au sein du PS.
Dix mois après l’explosion des révoltes, les différentes forces politiques de l’archipel se sont retrouvées autour de la même table pour discuter de l’avenir institutionnel du territoire. Décryptage avec Jean-François Merle, ancien conseiller de Michel Rocard pour les outre-mer.
La maire de Lille a annoncé sa démission et le passage de relais à son premier adjoint. Au niveau national, l’ancienne ministre de Lionel Jospin restera celle qui a ancré le Parti socialiste à gauche et l’a conduit à son apogée politique, avant que le mandat de François Hollande ne le plonge dans la crise.
« Riposte graduée », « humiliation », « rapport de force » : Bruno Retailleau fait monter la tension envers l’Algérie, dont le pouvoir ne cesse de se raidir. Quelles sont les vraies raisons de cette escalade ? Peut-on en sortir, et comment ?
L’élu de Seine-Saint-Denis observait un contrôle d’identité, le 26 février, quand un policier a sorti son pistolet à impulsion électrique et déclaré : « Tu vas faire quoi si je te tase ? » Les discriminations racistes, y compris contre des politiques, ne cessent de s’accentuer, estime-t-il.
Emmanuel Macron a posé des mots graves sur la situation internationale, mercredi 5 mars, lors d’une allocution télévisée. Actant le début d’une « nouvelle ère » où « la menace revient à l’est », le chef de l’État a tenté de préparer les esprits à des choix budgétaires radicaux pour financer l’effort de défense.
L’arsenal nucléaire français est censé protéger les « intérêts vitaux » du pays. Remise en avant par Emmanuel Macron, la « dimension européenne » de ces intérêts vitaux suscite une grande méfiance parmi des forces très différentes de l’opposition. Mais de quoi parle-t-on ?
Le parti de Marine Le Pen navigue entre une certaine admiration pour le président états-unien, ses alliés résolument pro-Trump et une volonté de revendiquer une posture de non-aligné. En résulte un silence gêné face aux bouleversements géopolitiques en cours.
Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, a définitivement refusé d’être auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée sur le dérapage des comptes publics en 2023 et en 2024. Son président, l’Insoumis Éric Coquerel, entame des poursuites judiciaires.
Si toutes les formations politiques rejettent une soumission stratégique de la France aux États-Unis de Trump, le fossé se creuse entre nationalistes et fédéralistes européens quant à la manière d’envisager le « nouveau monde » qui vient.
Poussée par son ambition ministérielle, la présidente de la région Pays de la Loire a opéré sa mue politique et médiatique, plus modérée sur les questions de société, plus radicale sur l’économie. Tout en rompant avec Bruno Retailleau et LR, pour soutenir Édouard Philippe.
La ville bretonne, jusqu’ici épargnée, a récemment vu le Rassemblement national et Reconquête chercher à s’implanter. Dans la foulée, divers groupuscules se sont créés et les violences se sont multipliées. Soixante-dix organisations de gauche appellent à manifester dans ses rues dimanche 2 mars.
En lice pour sa réélection à la tête du parti, la secrétaire nationale des Écologistes est rattrapée par sa gestion de « l’affaire Bayou » et essuie une avalanche de critiques émanant des courants minoritaires qui l’accusent de vouloir « verrouiller » le parti en vue de 2027.
Le ministre de l’intérieur poursuit sa campagne pour la présidence du parti Les Républicains. Dans le Nord, les militants de toute la droite se laissent séduire par une ligne dure. Et voient en Bruno Retailleau le possible retour d’un chef.
Alors que Musk et Bannon répètent les saluts nazis, euphémisés par certains médias, « Extrêmorama » revient sur la façon dont la haine de l’autre pave la voie à la guerre de tous contre tous et à la montée en puissance de l’extrême droite radicale qui fascine une partie de la jeunesse.
Bruno Retailleau a de nouveau soulevé l’éventualité de toucher au texte fondamental pour durcir les politiques migratoires. Une marotte de la droite et de l’extrême droite, qui gagne du terrain au sein du camp présidentiel, où de moins en moins de mains tremblent à l’idée de modifier la Constitution.