Le philosophe Michel Feher publie « Producteurs et parasites ». Il y décrit la façon dont l’extrême droite propose une version morale et racialisée de la lutte des classes, selon une vision du monde qualifiée de « producériste ». Il éclaire ainsi les difficultés stratégiques de la gauche.
Dans son livre « Ce qui nous porte », Sandrine Rousseau appelle la gauche à sortir de la matrice des Trente Glorieuses et à diffuser un imaginaire politique alternatif et désirable. La nomination de Michel Barnier est pour elle le « chant du cygne » d’un régime politique et économique insoutenable.
Minoritaire à l’Assemblée nationale, le parti de Laurent Wauquiez a réussi à s’imposer à Matignon en profitant de la faiblesse du pouvoir et de ses arrangements avec l’extrême droite. Une situation insensée que le camp présidentiel et ses idiots utiles tentent de retourner en attaquant la direction du PS.
Deux jours après la nomination de Michel Barnier à Matignon, au moins 150 manifestations « contre le coup de force de Macron » sont annoncées samedi 7 septembre, partout en France. Reportage à Montpellier pour prendre le pouls militant après un été désespérant.
L’élu centriste regrette qu’Emmanuel Macron n’ait pas nommé Bernard Cazeneuve à Matignon. Pour Mediapart, il revient sur la nomination de Michel Barnier, qui n’enchante pas son parti. Tout en se disant prêt à travailler avec le nouveau gouvernement.
Le sociologue Christian Laval analyse la nomination de Michel Barnier à Matignon sous l’angle de la « fédération des droites » contre l’accession au pouvoir de la gauche. Un déni de démocratie « logique », selon lui, au regard de l’histoire longue du néolibéralisme.
Le patron des députés de la Droite républicaine et le secrétaire général de l’Élysée ont largement encouragé la nomination de cet « homme de consensus », qui a surtout su s’arranger avec lui-même et ses propres idées.
La nomination du nouveau premier ministre issu des rangs de LR suscite la méfiance des macronistes et la colère de la gauche, qui crie au déni de démocratie. La droite jubile et l’extrême droite apprécie sa position de faiseuse de rois.
Deux mois après l’arrivée du Nouveau Front populaire en tête des législatives, une manifestation pour « la défense de la démocratie » s’organise pour samedi. Si son succès n’est pas acquis, l’arrivée d’un homme de droite au poste de premier ministre la rend plus inflammable.
La candidate à la primature du Nouveau Front populaire réagit à la nomination du premier ministre de droite. L’ancienne directrice des finances de la ville de Paris détaille comment elle va incarner l’alternative de gauche et espère consolider l’alliance.
L’ancien commissaire européen, issu du parti Les Républicains, a été nommé premier ministre au terme de nombreux jours de discussions avec la droite et l’extrême droite. Une décision qui vient piétiner les messages des urnes, sans rien régler d’une situation dont le président de la République demeure le seul responsable.
La juriste Marie-Anne Cohendet analyse les vices de forme et les mésusages de la Constitution, tandis qu’Emmanuel Macron s’ingénie à les récapituler sous nos yeux. Retour sur une impasse démocratique. Et pistes de réformes possibles ou souhaitables.
Devant quelque 1 500 soutiens, le député de la Somme a détaillé son plan pour que la gauche « gagne pleinement ». Mais pour parvenir à faire entendre largement sa ligne, le député qui a rompu avec La France insoumise doit résoudre un épineux problème d’organisation.
Le politiste Samuel Hayat reproche à Emmanuel Macron d’attenter à l’impartialité de sa fonction, dans un moment de crise où il devrait « se mettre au service des institutions, et non les mettre à son service ».
Alors que l’hypothèse Cazeneuve à Matignon prenait de l’ampleur, le patron du PS a mis en scène, à Blois, l’unité du Nouveau Front populaire. En face, les anti-LFI du parti ont cependant haussé le ton, appelant le PS à davantage d’autonomie stratégique vis-à-vis des Insoumis.
Lors d’un atelier consacré à la question des zones rurales, les intervenants ont appelé la gauche à cesser d’ignorer les habitants de ces territoires. Mais les solutions pour renouer le lien sont loin d’être évidentes, alors même que le RN a effectué des poussées impressionnantes dans la plupart des départements concernés.