À Londres, la prise de pouvoir par Boris Johnson, d’irrésistible semble devenir résistible. Depuis qu’un conservateur, issu du même milieu et ayant suivi le même cursus, se pose en antithèse de la démagogie brexiteuse : Rory Stewart.
L’accumulation des affaires en politique a contribué à discréditer la parole politique. Mais faut-il pour autant crier au « tous pourris » ? On sait la place qu'a eue dans notre histoire cette rhétorique. C'est sans doute ce qui, malgré les scandales, nous rend prudents. Trop ?
Le prédateur en chef, Don Giovanni (Mozart-Da Ponte), revient à l’opéra Garnier dans une mise en scène aussi nette que subtile d’Ivo van Hove, à l’heure où #MeToo bouleverse notre économie du regard, de l’écoute et de la réception.
Êtes-vous un vrai bourgeois ou n’êtes-vous qu’un citadin diplômé ou un petit patron effrayé par le déclassement et vaguement embourgeoisé ? Pour le savoir, cette émission vous offre un test en dix questions, d’une grande rigueur et d’une précision totale.
« Est-ce que j’ai fait tout ce qu’il fallait faire ? » Au terme des cinq premières semaines de procès, les anciens dirigeants de France Télécom commencent à prendre la mesure de leur échec.
Trois suicides et une tentative de suicide ont occupé les débats, en ouverture de la cinquième semaine du procès France Télécom. Dans la salle d’audience à Paris, la recherche de responsabilités sur le harcèlement moral se heurte à un organigramme insondable.
Aux européennes, chaque parti de gauche a joué ses cartes et les revoilà rebattues, pour l'instant au bénéfice des écolos. La révolution citoyenne a-t-elle fait long feu ?
Pour assumer et transformer l’héritage de l’Europe, aussi riche et réjouissant qu’il peut s’avérer amer, nous ne pouvons nous contenter de définir l’Europe par la guerre, écrit l’essayiste allemande Carolin Emcke dans un texte confié à Mediapart.
La parole aux victimes et à leurs proches. D’anciens cadres racontent, à l’occasion du procès France Télécom, leur mise à l’écart, payés à ne rien faire pendant des mois, effacés de l’organigramme. La veuve de Michel Bugaud, qui s’est suicidé en 2006, a témoigné au contraire de la charge de travail qui pesait sur son mari, et sa dernière terrible année dans l’entreprise.
Lors de la neuvième journée du procès France Télécom, une médecin du travail, Monique Fraysse-Guiglini, a fait le tableau glaçant des effets sur la santé du plan de restructuration à l’œuvre dans l’entreprise entre 2007 et 2009. Les ex-dirigeants minimisent toujours.