En 1984, le syndicat chargé de la gestion du lac de Vassivière, un des plus grands lacs artificiels de France, eut l’idée de créer une radio pour égayer les touristes. Depuis, la station a su conquérir le public de néoruraux installés au carrefour de la Creuse, de la Haute-Vienne et de la Corrèze. Premier épisode d'une série sur les radios associatives.
À gauche, le portrait d’un ou d’une jeune underground biélorusse ayant fui la dictature de Loukachenko. À droite, des photos d’espaces symboliques du soviétisme en Biélorussie. Ces diptyques, et les entretiens qui les accompagnent, entendent « montrer le fossé entre les valeurs soviétiques du passé prônées par le gouvernement et les aspirations de la jeunesse », explique la photographe Aude Osnowycz, qui travaille depuis la Pologne sur ces jeunes gens qui s’opposent depuis plusieurs années à Loukachenko. Et qui regardent avec attention les manifestations actuelles.
« Prendre la photographie à contre-emploi », c’est l’intention d’Olivier Culmann pour cette série. Ne pas isoler les collégiens et les lycéens (et leurs enseignantes) dans l’image de l’élève studieux, perturbateur, ennuyé, fatigué, rêveur ou appliqué. Ne pas non plus livrer la planche-contact qui, comme un film, raconterait une scène. Mais, dans un même cadre, saisir des expressions, des sentiments. Mouvants comme la vie, surtout à l’adolescence.
Il ne reste que quelques jours pour voir l’exposition consacrée à ce photographe magnifiquement prolifique, organisée par la Villa Pérochon, à Niort (79). JH Engström est né en 1969, en Suède, et il vit aujourd’hui à Montreuil, près de Paris, après avoir séjourné à New York. Ses séries témoignent de la vitesse du monde, du tumulte des identités. Et l’accrochage dans l’écrin de cette Villa permet de tisser des liens entre les temps et les espaces d’une vie.
La Syrmie, la Bačka et le Banat : ces anciennes provinces de l’Empire des Habsbourg ont été partagées entre les nouveaux États formés après la Première Guerre mondiale, les Roumains et les Serbes voulant chacun leur part. La Voïvodine a payé un lourd tribut aux tourments du XXe siècle. Autrefois prospère, riche d’une diversité ethnique et culturelle, cette actuelle province septentrionale de la Serbie est toujours à la recherche d’une identité perdue.
Sur cet archipel, la misère et la délinquance sont invisibles, pour ne pas dire inexistantes. On se sent surprotégé, mais l’ennui vient vite. Tout le monde se connaît, l’insularité est intense. Certains parlent de prison dorée. Pourtant, le déracinement semble inévitable. Quasiment tous les nouveaux bacheliers devront quitter l’archipel pour poursuivre leurs études. La moitié d’entre eux choisiront d’aller au Canada voisin. Patrice Terraz poursuit là son travail sur les jeunes Français ultramarins.
Chaque lundi de cet été, aux fenêtres et balcons de leurs barres d’immeubles, les habitants des quartiers difficiles d’Aix-en-Provence assistent à des spectacles lyriques.
Sur un territoire qui a su accueillir de manière unique toutes les cultures réunies durant des siècles pour le commerce des épices, les mutations architecturales et urbaines laissent poindre l’abandon d’une exception mondiale au profit d’un bling-bling spéculatif. Ce reportage a été réalisé entre le 17 novembre et le 5 décembre 2019.
Les maladies neurodégénératives touchent 850 000 personnes et impliquent 3 millions d’aidants en France. La Halte répit de Rieux-Volvestre en Haute-Garonne accompagne ces personnes depuis plusieurs années autour d’activités socioculturelles et de bien-être. Avec la compagnie Théâtre extensible, la Halte répit a créé un spectacle mettant au centre les malades, les aidants, les bénévoles, les professionnels, accompagnés de comédiens. Texte et mise en scène ont été imaginés d’après leurs témoignages. Cette création s’est accompagnée de photos de Vladimir Vasilev, tout aussi oniriques.