Soixante-dix ans après sa création, le franc CFA est toujours en vigueur dans les ex-colonies africaines de la France. Cette monnaie est pourtant très critiquée par des économistes africains. Mais beaucoup de dirigeants des États concernés ne font rien pour retrouver une souveraineté monétaire.
Soixante-dix ans après sa création, le franc CFA est toujours en vigueur dans les ex-colonies africaines de la France. Cette monnaie est pourtant très critiquée par des économistes africains. Mais les dirigeants des États concernés ne contestent pas ce système anachronique, clé de voûte de la Françafrique, parce qu’ils en profitent et parce qu’ils ont peur de Paris.
De nombreux rapports et témoignages indiquent qu’il y aurait aujourd’hui près de 470 détenus d’opinion en Côte d’Ivoire, dont plus de 200 sont introuvables. Les autorités démentent.
La Commission européenne, qui cherche depuis quatorze ans et par tous les moyens à faire signer des accords de libre-échange à l’Afrique, a fixé à cette dernière une date butoir au 1er octobre, en espérant la faire céder. Mais plusieurs pays, dont le Nigeria et la Tanzanie, résistent.
Dans une lettre officielle obtenue par Mediapart, la présidence de la République a pris fait et cause pour le président du Gabon dans l’affaire de son état civil, objet de vives tensions à Libreville à l’approche de l’élection présidentielle du 27 août 2016.
Il s'agit des premières pertes françaises d'une guerre jamais déclarée. Depuis des mois, plusieurs pays agissent clandestinement contre l'EI. Le gouvernement d'union nationale libyen dénonce une violation de son territoire.
Spécialiste des mouvements islamistes, Mohamed Tozy décrypte les contradictions auxquelles font face le Maroc et les pays de la région dans leur lutte contre l’islam radical et la nouvelle vague djihadiste emmenée par l’État islamique.
La vente du groupe El Khabar au milliardaire Issad Rebrab, en froid avec le pouvoir, a été cassée. L’emballement de la machine judiciaire illustre les tentatives du pouvoir de limiter la contestation de la presse. Mais il confirme aussi la montée en puissance d’un entrepreneuriat algérien émancipé du pouvoir.
L’une, Nina Wallet Intalou, a rejoint la rébellion touareg en 2012 et vient d’entrer au gouvernement. L’autre, Oumou Sall Seck, maire, invitée aux quatre coins du monde, s’est opposée à la rébellion. L’histoire de ces deux sœurs symbolise celle d’un pays toujours en proie au terrorisme, un an après la signature d’un accord de paix.
Le pays interdit à tout « musulman notoire » de rompre le jeûne en public pendant le ramadan, et les arrestations et condamnations se sont multipliées. Pourtant, le débat s’est fait cette année plus vif, et des voix s'élèvent pour demander l'abrogation de l'article 222 du Code pénal.
L’artiste franco-ivoirien Sidiki Bakaba est convoqué par la justice française pour meurtre, à la demande de la Côte d’Ivoire. Cette affaire pourrait être liée à son amitié avec l’ex-président Laurent Gbagbo et sentir le règlement de comptes.
Jeudi soir, le siège du quotidien El Watan a été encerclé par la gendarmerie. Et les pressions des autorités algériennes sur le groupe de presse El Khabar se poursuivent.
Des documents découverts par la police et le témoignage sur procès-verbal d’un avocat parisien prouvent que des proches des deux principaux candidats à la présidentielle – le chef de l'État Ali Bongo et l'outsider Jean Ping – ont perçu ces dernières années des millions de dollars de commissions occultes, versées en Chine, sur plusieurs marchés étatiques gabonais.
De nouveaux affrontements armés ont eu lieu début juin à la frontière entre les deux pays. Un incident plus sérieux que les précédents, qui fait craindre pour la stabilité de la région, seize ans après la signature d’un accord de paix.
Le conflit en Syrie a séduit un nombre important de Marocains, qui forment son troisième contingent arabe, avec plus de 1 500 personnes qui se sont rendues en Irak et en Syrie. Leurs départs, auparavant tolérés par les autorités, sont désormais surveillés, de même que les retours, par crainte d'un attentat sur le territoire du royaume.