Bloqué dans son expansion en Irak et en Syrie, l'État islamique serait tenté de se réfugier en Libye, où il contrôle déjà la ville de Syrte et quelques autres zones. Une perspective qui inquiète beaucoup d'observateurs.
Des documents militaires inédits, dont Mediapart et France Inter ont pris connaissance, montrent que l’armée française a laissé se perpétrer en connaissance de cause des massacres contre la minorité tutsie pendant le génocide au Rwanda en 1994, alors même que sa mission confiée par les Nations unies était de les empêcher. Ces documents sont aujourd'hui entre les mains de la justice.
Ces violences sont survenues dans un secteur où, selon des militants locaux, au moins 500 civils ont été tués depuis octobre 2014, pour la plupart dans des raids nocturnes menés par des rebelles armés de machettes.
Huit mois après l'attaque du bar La Terrasse (5 morts), des terroristes ont réussi encore une fois à frapper la capitale malienne, faisant cette fois-ci 21 morts.
Dix-neuf personnes sont mortes ce vendredi au Mali lors de l'attaque d'un grand hôtel de Bamako, revendiquée par le groupe islamiste Al-Mourabitoune et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a annoncé le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta. Deux assaillants ont aussi été tués dans l’assaut.
Existe-t-il un risque de génocide dans ce pays des grands lacs ? La communauté internationale s'en inquiète sérieusement, même si des spécialistes tentent de rassurer en pointant l'origine purement politique du conflit qui oppose un président jusqu'au-boutiste à une partie de sa population.
L'association Survie a déposé lundi 2 novembre 2015 une plainte contre X visant la possibilité que la France se soit rendue complice du génocide contre les Tutsis en livrant des armes au régime rwandais début 1994. Plusieurs documents et déclarations étayent cette plainte.
Dans un rapport rendu avec près d’un an de retard, l’Union africaine liste une série d’exactions commises par les forces gouvernementales et rebelles dans l’un des conflits les plus sanglants que le continent ait connus.
Alors que des élections législatives se tiennent en deux phases en Égypte, presque sans opposition, la popularité du maréchal commence à faiblir. Cependant, le pouvoir continue de jouer sur la rhétorique de la peur et la crainte de l'instabilité.
Frontière sud de l'Europe oubliée des médias, le Maroc, en bon gendarme de Bruxelles, a toujours mené la vie dure aux migrants qui voulaient pénétrer les enclaves espagnoles. Les réfugiés syriens n'y échappent pas. Depuis des mois, des dizaines de familles sont coincées à Nador, ville du nord-est marocain, frontalière de Melilla, dont on ne sort pas non plus.
Ce dimanche est jour de présidentielle en Côte d’Ivoire. La précédente, en 2010, avait opposé au second tour Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara et débouché sur une crise militaro-politique sans précédent. Le contexte est aujourd’hui différent mais les tensions sont toujours fortes et le scrutin est sujet à caution.
Près de trois ans après l'intervention militaire française, la sécurité n'est toujours pas revenue au Mali. L'opération de l'ONU est même la plus dangereuse de toute l'histoire de l'organisation. Avec 56 casques bleus tués au 31 juillet 2015, la Minusma illustre cet enlisement sur fond de blocage politique.
Deuxième volet de notre série sur les suites du conflit centrafricain. Où l'on voit que, malgré les différents programmes de l'ONU et des ONG, on ne s'attaque pas au fond du problème et que les communautés restent dressées les unes contre les autres. Le conflit a fait plus de 420 000 déplacés et réfugiés, chrétiens et musulmans confondus.
Ce quartet, formé au cœur de l'été 2013 pour éviter le déraillement du processus démocratique, regroupe l'UGTT (premier syndicat), l'Utica (patronat), l'Ordre des avocats et la Ligue tunisienne des droits de l'homme.
De violents affrontements ont éclaté samedi 26 septembre en Centrafrique, faisant une cinquantaine de morts en quelques jours. Contestée bien avant les troubles, la date des élections générales, prévues le 18 octobre, devrait être repoussée. Premier volet de notre série sur la Centrafrique.
Le président de la transition Michel Kafando est revenu à son poste à Ouagadougou. L'échec des putschistes devrait être un avertissement à tous ceux tentés de faire la même chose dans la région, militaires rétifs ou chefs d'État désireux de prolonger leur mandat.