Trump est prêt à tout pour se défendre dans le scandale ukrainien. Il y embarque la Chine, profère des menaces, assène des théories du complot pour qu’elles deviennent des vérités. Dans le monde réel, les piliers de son administration sont dans le collimateur des élus démocrates qui instruisent la procédure de destitution engagée contre lui.
L’ex-maire de New York Rudy Giuliani est à l'épicentre du scandale ukrainien qui vaut à Trump une procédure d’impeachment. Sa diplomatie parallèle, ses liens avec des affairistes américano-ukrainiens, ses dossiers pourris et ses mensonges en rafale risquent d’entraîner par le fond le président américain.
Mediapart a traduit le signalement du lanceur d’alerte qui accuse Donald Trump d’avoir sollicité l’ingérence de l’Ukraine dans la campagne pour l’élection présidentielle de 2020, alors que son entourage a tenté d’imposer le silence sur cette affaire.
Depuis l’arrestation à Vancouver fin 2018, à la demande des États-Unis, de Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei, le géant des télécommunications chinois, le Canada est soumis aux pressions de Pékin. À moins d’un mois des élections fédérales, l’opposition accuse le gouvernement de ne pas être assez dur envers la Chine.
Malgré un amas de conflits d’intérêts, de corruption et d’obstruction judiciaire sans précédent de la part d’un président américain, les démocrates ont longtemps hésité à lancer la procédure d’« impeachment » contre Trump. À la faveur d’un nouveau scandale impliquant l’Ukraine, ils ont enfin franchi le pas. Un document publié par la Maison Blanche accable le président américain.
En parallèle du sommet climat de l’ONU, les représentants des peuples amazoniens ont tiré la sonnette d'alarme. Mais à l'assemblée générale des Nations unies, ce mardi, Bolsonaro a réfuté le fait que l'Amazonie appartenait au patrimoine de l'humanité. Plusieurs organisations préparent un boycott sur les importations de produits brésiliens en Europe. Entretien avec la militante Célia Xakriabá.
En signant un accord avec quatre partis minoritaires de l’opposition, le pouvoir chaviste a repris l’initiative politique. Un coup dur pour Juan Guaidó, le rival du président Nicolás Maduro.
De passage en France, l’ancienne présidente du Brésil, destituée en 2016, repart au combat en voulant construire une campagne internationale pour la libération de Lula, son prédécesseur emprisonné. Et se refuse à tout regard critique sur les treize années de pouvoir du Parti des travailleurs.
Le président brésilien cherche à placer des fidèles à des postes clefs de l’État pour protéger son fils Flávio, qui est au cœur d’un scandale financier. Quitte à passer outre l’opinion de son ministre de la justice Sérgio Moro, l’ex-juge déjà ébranlé par les révélations récentes du site The Intercept.
Après la nouvelle dégringolade du peso, qui vaut désormais trois fois moins qu’en mars 2018, le gouvernement de Mauricio Macri a dû mettre en place des mesures de restructuration de la dette et de contrôle des changes. Cette crise est plus que jamais l’échec de sa politique et de celle du FMI dirigé par Christine Lagarde.
Plus de 148 terres indigènes amazoniennes ont été touchées par des feux. Leurs représentants estiment que les incendies ont été encouragés par les discours contre les peuples autochtones de Jair Bolsonaro et lui reprochent d’avoir tardé à envoyer l’armée pour faire face aux flammes.
Il aura fallu plusieurs semaines de feux dans l’Amazonie pour que le président français réagisse. Emmanuel Macron s’affiche désormais contre le traité de libre-échange européen conclu avec le Mercosur, et a dit au cours du G7 sa volonté d’organiser une aide internationale pour sauver le poumon vert de la planète. De son côté, le président brésilien, sous pression, a dépêché l’armée sur place.
Le nombre d’incendies dans la forêt amazonienne n’a cessé d’augmenter depuis l’arrivée au pouvoir début 2019 du climato-sceptique Jair Bolsonaro au Brésil. Dans un entretien à Mediapart, la juriste en droit international Valérie Cabanes estime que le chef d'Etat brésilien se rend coupable d’écocide et explique qu'elle travaille, avec des ONG, au dépôt d'une plainte contre lui.
À la veille du G7 de Biarritz, Emmanuel Macron a menacé, vendredi 23 août, de bloquer l’accord commercial avec le Mercosur, dans l’espoir de faire pression sur le président du Brésil, Jair Bolsonaro. Le même texte qu’il défendait sans détour en juin dernier.
Alors que les incendies ne cessent de prendre de l’ampleur dans la forêt amazonienne, les appels à sauver le « poumon de la planète » se multiplient dans le monde. Climato-sceptique notoire, Jair Bolsonaro dénonce les « interférences » étrangères et accuse indirectement les organisations de défense de l’environnement d’être à l’origine de ce drame.
Depuis dimanche, le président argentin, largement devancé lors des primaires, est sous pression politique et financière. Pour tenter d’endiguer la chute du peso et sa chute électorale, Mauricio Macri a annoncé une hausse du salaire minimum, des réductions d’impôt, des aides pour les petites entreprises, et appelle au secours l’opposition.