Avec l’électoraliste Pierre Martin, Mediapart revisite les nombreux paradoxes qui ont émaillé les élections fédérales du 21 octobre. Si le gouvernement minoritaire des libéraux verra bien le jour, la durée de la mandature est incertaine.
Le chef d’une large coalition de centre-gauche, Alberto Fernández, est donné nettement vainqueur à la présidentielle de ce dimanche 27 octobre, face au président de droite Mauricio Macri, fortement critiqué pour sa gestion de la crise économique.
Valeria Bustos, présidente d’un comité de quartier à Santiago, témoigne de la crise actuelle au Chili. Engagée il y a peu dans le parti politique Convergencia Social, lancé par des figures des mouvements étudiants de 2006 et 2011, elle évoque l’influence des protestations à l’étranger, notamment celles des « gilets jaunes ».
À l’issue des élections législatives qui ont eu lieu lundi 21 octobre, le premier ministre canadien Justin Trudeau a obtenu un second mandat mais pas de majorité à la Chambre des communes pour sa formation, le parti libéral. Il devra gouverner un pays divisé entre libéraux et conservateurs.
Le président conservateur chilien Sebastián Piñera a fait appel à l’armée pour réprimer les manifestations contre la hausse du tarif du métro à Santiago, la capitale. Mais si le projet a été abandonné dimanche, la crise se poursuit et la colère est toujours aussi vive après la mort de treize personnes.
Selon les premiers résultats de l’élection présidentielle en Bolivie, Evo Morales devra affronter son rival de droite Carlos Mesa lors d’un second tour. Une situation inédite, et un paysage politique qui commence à changer dans le pays.
Justin Trudeau, arrivé au pouvoir en 2015 en promettant le changement, a perdu de son aura après un mandat marqué par des contradictions et une série de scandales. Les élections législatives qui ont lieu ce lundi s’annoncent très serrées, avec les libéraux et les conservateurs au coude à coude.
Dimanche, les Boliviens vont désigner leurs députés et sénateurs, mais aussi et surtout leur prochain président. Evo Morales, qui gouverne le pays depuis 14 ans, se représente. Il sera jugé sur le bilan de ses trois précédents mandats : si l’économie se porte bien, les critiques relèvent l’absence de politique écologique et un « caudillisme » de plus en plus marqué.
Au pouvoir depuis 2006, Evo Morales a profondément bouleversé la Bolivie. Mais le premier président indien, qui a vanté les vertus de la Terre Mère, a encouragé l’agro-industrie et n’a pas changé une économie basée sur une exploitation à outrance des ressources naturelles. Explications avec deux spécialistes, Dimitri de Boissieu et Claude Le Gouill.
Pour éviter un bain de sang dans la capitale de l’État de Sinaloa, les autorités mexicaines ont libéré jeudi, quelques heures après l’avoir capturé, le fils d’El Chapo, chef d’un des principaux cartels condamné en juillet à la réclusion à perpétuité aux États-Unis.
Des élections générales ont lieu le 27 octobre en Argentine, qui devraient voir le retour au pouvoir des péronistes. Le président sortant, Mauricio Macri, est accusé d’avoir précipité le pays dans la crise économique et sociale. Reportage à Mar del Plata, grande station balnéaire au taux de chômage record.
Souvent associés dans les médias américains en raison de leur positionnement à gauche du parti démocrate, les sénateurs Bernie Sanders et Elizabeth Warren, candidats à la présidentielle américaine, défendent deux projets différents. Sanders est presque toujours le plus ambitieux.
On l’a presque oublié. Quarante personnes croupissent toujours dans les cellules de Guantanamo. Les trois quarts d’entre elles ne sont même pas poursuivies. La monstruosité juridique construite par les pouvoirs américains interdit de fermer le camp, empêche toute libération et viole tous les droits humains. Car il s’agit d’abord de protéger les États-Unis des accusations de torture. Explications.
La politique d’austérité menée par Lenín Moreno et inspirée par le FMI pousse les Équatoriens dans la rue. De violentes manifestations ont de nouveau eu lieu mercredi. Pour l’historien Pablo Ospina, le mouvement ne cherche pas à renverser le président, mais à lui faire changer de politique.
La décision du président équatorien, Lenín Moreno, de mettre fin aux aides pour le carburant a déclenché une vague de manifestations. Le chef d’État a fui Quito pour le port de Guayaquil, qu’il a transformé en nouvelle capitale du pays.
Des dizaines de morts et des centaines de blessés : depuis trois semaines, une contestation massive a repris contre un pouvoir englouti dans les scandales, la corruption et lié à plusieurs gangs criminels. La population demande le départ du président Jovenel Moïse, soutenu par les États-Unis. Explications avec l’écrivain Gary Victor.