La visite du premier ministre israélien à Washington, entamée hier, provoque des remous auprès des élus américains ainsi qu'à la Maison Blanche. Elle révèle aussi qu'au sein du parti démocrate et de la communauté juive américaine, il n’est plus question d’un soutien inconditionnel au gouvernement israélien.
À des années-lumière du Brooklyn qui s’embourgeoise, reportage à Brownsville, New York. L’histoire de ce quartier afro-américain ressemble à celle de dizaines d’autres : pauvreté, violence, ségrégation et tensions avec la police, seul service public sur place. Les politiques s’en désintéressent, les médias aussi.
Un sommet pour rien ? Pas tout à fait… Manquant de précision et par conséquent d’objectifs concrets, le grand sommet international contre « l’extrémisme violent », qui s’est tenu cette semaine à Washington, a suscité la critique. Mais ce rendez-vous a tout de même permis de mettre en lumière des débats essentiels sur la prévention et la lutte contre la radicalisation, à l’échelle locale, notamment aux États-Unis.
L'arrestation du maire de Caracas décime encore les rangs de l'opposition dont de nombreuses figures sont aux prises avec la justice. Face aux pénuries et à l'inflation record, le président socialiste, Nicolas Maduro, dénonce régulièrement des tentatives de coup d'État. Depuis la mort d'Hugo Chavez, le pays vit dans l'incertitude et connaît une dérive autoritaire.
Sommet de Minsk mercredi, conseil européen jeudi : la guerre en Ukraine mobilise les chefs d'État tant les perspectives sont sombres. Aux États-Unis, le débat se concentre sur la question de la livraison d'armes à Kiev. Stephen Walt, professeur à Harvard, analyse pour Mediapart les faux pas de Washington et de l'Otan. Il estime que fournir des armes au régime ukrainien serait une grave erreur stratégique.
Le meurtre du procureur Nisman, le 18 janvier, a tout d'une affaire d’État : le magistrat enquêtait sur la présidente Cristina Kirchner. Les choses se compliquent encore. L'ancien chef des services de renseignement, « Jaime » Stiusso, démis de ses fonctions après 42 ans de service, est désormais fortement suspecté. Convoqué par la justice, il a disparu tandis qu'émergent les liens entre services et mafias.
Le massacre de trois étudiants et la disparition de 43 autres à Iguala, le 26 septembre dernier, ont révélé au grand jour les faiblesses structurelles de la stratégie de lutte contre le crime organisé poursuivie depuis deux décennies.
Alberto Nisman était en charge de l’enquête sur l’attentat contre la mutuelle juive AMIA en 1994. Après avoir accusé la présidente Kirchner de couvrir les responsables iraniens du crime, il a été retrouvé mort. Le gouvernement privilégie l’hypothèse du suicide, mais le rôle des services secrets reste trouble.
Cinq ans après le tremblement de terre qui a dévasté l'île en janvier 2010, les Haïtiens émigrent massivement vers le Brésil. Ils sont des dizaines de milliers à y trouver un emploi à un moment où la grande puissance régionale a un besoin massif de main-d'œuvre. L'État brésilien ouvre grand ses portes tandis que des missions locales tentent d'éviter une exploitation éhontée de ces nouveaux immigrés.
Les médias américains ont intensément suivi les attentats de Paris. Tout en refusant généralement de publier les dessins de Charlie Hebdo, jugeant qu’ils sont choquants. Cette décision divise et suscite un large débat: où l’on parle de liberté d’expression, de racisme et du sort réservé aux minorités, mais aussi de l’état de la presse et de l’obsession du politiquement correct.
L'éducation est considérée par tous, critiques et laudateurs du régime, comme un succès de la révolution cubaine. Pourtant, constatant que ce système se dégrade, des enseignants osent des alternatives, qui ne sont pas aisément acceptées.
Les opposants cubains ne veulent pas renverser la table : ils cherchent au contraire à faire évoluer progressivement le système politique avec l'appui des citoyens. Un exemple parmi d'autres : le parti de l'Arc progressiste qui s'inspire de la démarche d'Oswaldo Payá et du « Projet Varela » de 2002.
« Comment s'aimer quand on n'a pas de lieu pour aimer ? » Cette question est l'une des nombreuses qui animent les militants LGBT dans l'île. Mariela Castro, la fille de Raúl, dirige le Centre national de la sexualité, qui lutte contre les discriminations. Mais il est aussi accusé de monopoliser le débat et d'oublier certaines promesses.
Benrard Grau, ancien conseiller culturel à La Havane, s'est rendu en novembre à la rencontre des opposants intérieurs sur l'île. Les témoignages recueillis éclairent les difficultés économiques et les contradictions politiques du castrisme au moment où le régime renoue avec les États-Unis. Premier épisode.
Cuba est le pays du monde qui a fourni le plus important contingent de personnel médical qualifié pour combattre l'épidémie d'Ebola. Cette aide constitue le fer de lance d'une diplomatie de la santé qui a joué un rôle important ces derniers mois dans la détente des relations entre Washington et La Havane.
En annonçant la « normalisation » des relations entre les États-Unis et Cuba, le président américain ne fait rien d'autre que ce qu'il a fait depuis le début de son double mandat. Il applique une politique pragmatique à forte portée symbolique – mettre fin à 50 ans politique bornée –, mais à faible coût politique. Il espère voir de tels choix rejaillir de manière étincelante sur son bilan.