En se prononçant pour une sortie de la Grèce de la zone euro et en critiquant l'attitude de François Hollande vis-à-vis d'Angela Merkel, la droite française réussit pour la première fois à parler d’une seule voix.
Nicolas Sarkozy est venu donner une représentation de son one-man-show, samedi, à la troisième édition de la fête de la Violette. Face à son fan club, il a repris ses classiques sur l'immigration et les « racines judéo-chrétiennes » de l'Europe. Tout en testant des saillies contre Alexis Tsipras.
Ancien adjoint de Christian Estrosi à Nice, Olivier Bettati sera la tête de liste du FN dans les Alpes-Maritimes pour les élections régionales de décembre. Un ralliement symbolique de la porosité des droites dans le Sud-Est.
Clichy, dernière ville PS des Hauts-de-Seine, a basculé à droite, dimanche 21 juin, au second tour d'une municipale partielle. Dans ce berceau de la Sarkozie qu'est le 92, l'ex-UMP a conservé Asnières et Puteaux. Le patron de l'opposition et ses lieutenants ont tôt fait de s'approprier une victoire qui apparaît avant tout comme un nouveau marqueur de la bérézina socialiste.
Ils sont plus d'une centaine à avoir intégré le nouvel organigramme de LR (ex-UMP). Cumulards, militants actifs de la “Manif pour tous”, défenseurs d'une conception très stricte de l’assimilation… L'armée mexicaine composée par Nicolas Sarkozy en dit long sur la direction qu'il veut donner au parti. À droite toute.
La maire "Les Républicains" de Montauban, Brigitte Barèges, a été mise en examen dans la nuit de mercredi à jeudi pour « détournement de fonds publics ». À la suite des révélations de Mediapart, en février 2014, une enquête préliminaire avait été ouverte.
La grande réflexion sur l'islam initiée par Nicolas Sarkozy s'est finalement transformée en réunion à huis clos, boudée par la plupart des ténors du parti. Déconnecté de la réalité, le patron de l'opposition en est réduit à jouer les maîtres d'œuvre d'un rassemblement Potemkine, qui ne convainc personne au-delà du noyau dur militant.
Les militants ont tranché. À compter de ce samedi 30 mai, l'UMP est rebaptisée “Les Républicains”. Si le scrutin n'a rassemblé que 45,74 % de votants, son résultat offre à Nicolas Sarkozy le loisir d'enclencher la lessiveuse. Objectif de l'opération : faire peau neuve, écarter les adversaires et mettre les affaires sous le tapis.
À peine Nicolas Sarkozy a-t-il tenté, jeudi 7 mai, de circonscrire l'incendie de l'affaire “Paul Bismuth”, que le scandale Bygmalion a ressurgi, avec la mise en garde à vue de son ancien conseiller Franck Louvrier.
En choisissant de rebaptiser le parti qu’il préside «Les Républicains», Nicolas Sarkozy entend piéger la gauche et le FN. Grâce à cette acception qu'il juge «sacrée» – et donc inattaquable –, le patron de l'opposition s'offre surtout l'occasion de justifier ses positions les plus controversées sur l'islam et de donner un cadre à son obsession identitaire.
Le nouveau nom choisi par Nicolas Sarkozy pour rebaptiser l'UMP ne suscite guère d’enthousiasme en dehors de son cercle le plus proche. D'autant que le parti, déjà exsangue, va devoir puiser dans ses économies pour devenir “Les Républicains”.
Depuis le succès de la primaire PS de 2011, ce mode de désignation fait consensus. À tel point que l’UMP, où la culture du chef s’est toujours imposée, s’y est convertie. Que dit la généralisation de ce scrutin de notre système politique ? Entretien avec Rémi Lefebvre.
En fixant les règles de la primaire de 2016, l'UMP vient d'opérer une rupture historique. Tout chef de parti et ancien président qu’il est, Nicolas Sarkozy est redevenu un ambitieux comme un autre. Bonaparte a déserté la rue de Vaugirard.
Pour la première fois depuis sa création en 1967, la Seine-Saint-Denis pourrait basculer à droite, sous l’impulsion du patron de l’UDI, le décrié député et maire de Drancy Jean-Christophe Lagarde. Certains dénoncent un « système », entre clientélisme, petits arrangements et grandes ambitions.