Les opposants au projet d’aéroport ont mobilisé en masse samedi 8 octobre pour leur quatrième manifestation de l’année : entre 12 800 et 40 000 personnes ont marché dans la campagne et planté leurs bâtons en promettant de revenir les chercher en cas d’évacuation. Pour beaucoup, c’était leur première venue sur la ZAD.
Les opposants à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes maintiennent le bras-de-fer avec le gouvernement. Un rassemblement de grande ampleur est prévu samedi sur la ZAD. La CGT de Vinci, concessionnaire du projet, y participe et appelle ses syndiqués à exercer leur droit de retrait pour empêcher le chantier. Le mouvement se développe en rupture avec les partis politiques.
Plusieurs dizaines d’habitants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes réclament le respect de leurs droits en cas d’évacuation de la zone. Leur avocat dénonce l’opacité juridique qui entoure le projet d’évacuation.
Depuis la déclaration d’utilité publique en 2008, et en dépit des mensonges et des conflits d’intérêts qui truffent le dossier de l’aéroport, l’État poursuit la mise en œuvre du projet. Après la consultation de juin, plusieurs scénarios d'évacuation sont à l'étude.
L’heure n’est plus au déni. La pollution atmosphérique est responsable de plusieurs dizaines de milliers de décès par an. En revanche, personne ne semble s’accorder sur les mesures à mettre en place pour limiter la crise sanitaire.
Environ 25 000 personnes se sont rassemblées ce week-end contre le projet d’aéroport. Les opposants commencent à s’organiser contre le risque d’une évacuation forcée de la ZAD. Au discours gouvernemental, ils opposent d’autres visions de la démocratie et de la liberté.
La volonté politique martelée par le gouvernement d’évacuer la ZAD risque d’être longue à traduire dans les faits. Le souci affiché par Manuel Valls de respecter les procédures européennes n’est pas compatible avec le calendrier d’une intervention cet automne.
Qui a voté oui, et qui a voté non à la consultation du 26 juin sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes? L’analyse de la cartographie du vote révèle un non marqué à gauche, et un oui plutôt de droite.
Avec plus de 55 % des votes, la majorité exprimée en faveur du projet d’aéroport est confortable mais des poches inattendues de résistance apparaissent. À l’issue de la consultation, deux camps irréconciliables se font face.
La Loire-Atlantique votait ce dimanche pour ou contre le projet d’aéroport. Le « oui » l'emporte nettement, selon des estimations, à 56,8 % selon la préfecture, avec environ 55 % de suffrages selon d'autres pointages. La ville de Nantes est totalement partagée à 50-50. L'enjeu de ce scrutin n’est pas que local. Explications.
Occultée par les attentats, le mouvement social et l’Euro de foot, la campagne pour ou contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est invisible à l’échelle nationale. Pour la première fois, des militants de base du « oui » sont apparus au grand jour.
Saisi par des collectifs opposés à la construction de l'aéroport nantais, le Conseil d’État a rejeté lundi 20 juin le recours demandant l’annulation du vote.
À quinze jours de la consultation sur le projet d’aéroport, la Commission nationale du débat public met en ligne le site officiel d’information pour les électeurs. Mais ses lacunes sont nombreuses et ses données souvent biaisées.
Christian Leyrit, le président de la Commission nationale du débat public, chargée d’informer les citoyens sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a collaboré pendant dix ans avec le paysagiste recruté par Vinci pour son aérogare. Il nie tout conflit d’intérêts.
À peine démarrée, la campagne pour la consultation sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 26 juin, connaît des accrocs au principe de neutralité de l’information.
La mégapole du Grand Tokyo connaît une mutation exprimant un nouveau rapport au bâti : le Japon postindustriel ne construit pas encore pour des siècles mais la culture de l'éphémère n'est plus aussi dominante.