Le Rassemblement national ne votera pas, « en l’état », le projet de loi sur les énergies renouvelables qui arrive lundi dans l’hémicycle, accusé de faire la part trop belle aux éoliennes. Si le parti lepéniste parle d’écologie, c’est avec une vision toute personnelle de ce terme.
Marine Le Pen vient d’annoncer son refus de voter l’inscription de l’IVG dans la Constitution. Alors qu’elle n’a de cesse de se présenter en défenseure des droits des femmes, dans ses votes, ses programmes et discours, l’ancienne présidente du RN s’est régulièrement opposée aux avancées en la matière.
Élu président du Rassemblement national avec près de 85 % des voix, Jordan Bardella fait déjà face à des critiques virulentes de piliers du parti qui s’inquiètent d’une « reradicalisation » du mouvement. Ce qui embarrasse les cadres dirigeants, questionnés en vidéo par Mediapart.
L’eurodéputé a été élu, samedi, à la tête du Rassemblement national. Sa victoire est aussi celle de ce réseau d’anciens militants radicaux, proches de Marine Le Pen, qui a longtemps travaillé pour le parti avant d’en être tenu à l’écart en raison de l’affaire des financements de campagne.
Avec ses plus de 13 millions de voix au second tour de la présidentielle, ses 89 députés et ses deux vice-présidences à l’Assemblée nationale, le RN escompte entrer enfin dans le jeu républicain, bien aidé en cela par l’attitude de la majorité. Mais la « priorité nationale » sera-t-elle jamais compatible avec la République ?
La création du Front national il y a cinquante ans vit Jean-Marie Le Pen et Pierre Bousquet apposer leurs signatures au bas d’un document préfectoral. Le second n’a pas connu la même postérité que le premier. Qui était-il vraiment ?
D’une première direction constituée sans Jean-Marie Le Pen à la proclamation d’un bureau politique ne le comptant pas, retour sur les tractations méconnues qui ont donné jour à un groupuscule issu de la radicalité, avant que le lepénisme ne capte son leadership politique et sa postérité.
Le parti lepéniste s’en tient à un colloque à l’Assemblée nationale pour fêter ses 50 ans. Un anniversaire qui sied mal à la dédiabolisation affichée, quand bien même, rappelle l’historienne Valérie Igounet, ses fondamentaux restent inchangés : « immigration, insécurité, priorité nationale ».
L’extrême droite, après guerre, saisit deux occasions de s’immiscer à l’Assemblée : en 1956 et en 1986. Moments parcourus de contradictions, où des élus fascisants se posent en champions de la démocratie. Et se réclament de ce qu’ils entendent liquider.
À quelques jours des 60 ans de l’indépendance de l’Algérie, le maire Louis Aliot (RN) met à l’honneur l’Organisation armée secrète (OAS) et les responsables du putsch d’Alger pendant un grand week-end d’hommage à « l’œuvre coloniale ».
89 députés d’extrême droite ont fait mercredi leur entrée au Palais-Bourbon, Marine Le Pen louant en eux une « nouvelle élite politique ». Présentation de ces nouveaux élus.
Avec un groupe de 89 députés, l’extrême droite fait une progression fracassante à l’Assemblée nationale. Elle aura pour la première fois les coudées franches pour imposer ses thèmes dans l’hémicycle.
Arrivée en tête au premier tour, la candidate d’extrême droite est en bonne position pour être élue députée dimanche prochain dans une terre de mission pour le RN, foyer de mobilisation des « gilets jaunes ».
Malgré une campagne atone, le Rassemblement national sauve les meubles en se maintenant dans près de deux cents circonscriptions. S’il ne profite pas de la dynamique de l’élection présidentielle, le parti de Marine Le Pen est quasiment assuré d’avoir enfin un groupe au Palais-Bourbon. Éric Zemmour et ses candidats, eux, sont rayés de la carte.
Le parti d’extrême droite, qui a obtenu un score historique à l’élection présidentielle, est passé largement à côté de cette campagne qu’il avait décrétée, dès le départ, perdue d’avance.
Investi dans la première circonscription de Guyane, Jérôme Harbourg est mis en examen pour « faux et usage de faux » et « inscription indue sur une liste électorale ». Fort des résultats de Marine Le Pen à la présidentielle, il espère une percée.