D’après nos informations, la préfecture aurait entrepris des démarches consulaires pour renvoyer un ressortissant afghan vers son pays. Alors que Paris a officiellement suspendu les reconduites vers cette destination et que la France n’a pas reconnu le nouveau régime.
Des milliers de ressortissants du Moyen-Orient, d’Asie centrale ou d’Afrique de l’Ouest errent dans les forêts entre la Biélorussie et la Pologne où les refoulements côté polonais sont légion. Bénévoles et médecins demandent le déploiement d’une aide humanitaire.
Plusieurs milliers d’Afghans ont été évacués dans les Balkans. En Albanie, au Kosovo et en Macédoine du Nord, ils attendent leur transfert aux États-Unis ou dans un pays occidental, mais leur sort demeure très incertain.
Le Parlement polonais a voté, le 14 octobre, la construction d’un mur à sa frontière avec la Biélorussie. Mais aussi la possibilité de refouler les migrants, coincés entre les deux pays, dans une forêt où l’état d’urgence a été décrété.
Six personnes ont été tuées et au moins 24 blessées par les gardiens du centre de détention d’Al-Mabani, à Tripoli, le 8 octobre. Ces derniers ont ouvert le feu après que des migrants retenus arbitrairement se sont révoltés et ont tenté de s’évader. Dans un contexte hautement répressif qui laisse l’Europe indifférente.
Athènes vient d’ouvrir son premier « centre fermé » pour les demandeurs d’asile à Samos, une île grecque proche de la Turquie. Érigé en exemple par le ministre de l’intérieur français, ce centre est une « prison » pour beaucoup d’ONG.
Au cours des dernières semaines, les traversées par voie maritime entre l’Algérie et l’Espagne ont augmenté et plusieurs embarcations ont fait naufrage. Sur la route de la Méditerranée occidentale, le nombre de disparitions et de décès a pratiquement doublé entre 2020 et 2021.
Dans « À l’air libre » ce soir : la Cour nationale du droit d’asile, où se joue le sort des migrants qui demandent l’asile, est en crise : pressions exercées sur les juges, politique du chiffre... Notre enquête et nos invités : l’avocate Anaïs Lefort, et François Héran, spécialiste du droit d’asile et des migrations.
Sous couvert de lutte contre l’immigration clandestine, la France durcit brutalement l’octroi de visas aux habitants du Maghreb. En campagne présidentielle, Macron confirme qu’il entend lui aussi imposer l’immigration comme le problème numéro un en France.
Mimmo Lucano, ancien maire de Riace (Italie), a été condamné jeudi 30 septembre à 13 ans et 2 mois de prison pour association de malfaiteurs visant à aider et encourager l’immigration irrégulière, fraudes, détournement de biens publics et abus de pouvoir. Il avait redonné vie à son village de Calabre grâce à l’accueil des migrants.
En meeting ce week-end dans l’État de Géorgie, Donald Trump a loué le comportement des agents qui ont violemment refoulé certains demandeurs d’asile haïtiens au sud du Texas. « Ils ont fait du sacré boulot. » À gauche, ce type d’abus potentiels a une nouvelle fois contredit les belles promesses de campagne.
Dans son livre « Grâce à eux », Mimmo Lucano, ancien maire de Riace (Italie) connu pour ses positions en faveur de l’accueil des migrants, raconte comment son village dépeuplé de Calabre a repris vie avec l’arrivée des exilés, dans un modèle inclusif et vertueux. Et comment il a dû se battre pour le maintenir.
Cette journaliste de 28 ans a dû fuir son pays, l’Afghanistan, pour échapper aux poursuites des talibans. Réfugiée dans le Nord depuis trois ans, elle tente d’alerter sur la situation des femmes de sa famille, à leur tour persécutées, et lance un appel aux autorités françaises.
Au cours des derniers mois, à Montpellier, plusieurs bidonvilles ont été touchés par des incendies, puis évacués sur décision du préfet de l’Hérault, sans préavis, réduisant à néant le travail social mené par les associations auprès des populations vivant sur place. Après la dernière évacuation, jugée « illégale » par les associations, le préfet a pointé du doigt les habitants, déclarant qu’ils ne vivaient « que de rapines et d’agressions ».
Dans « À l’air libre » ce soir : la mise en examen par la Cour de justice de la République d’Agnès Buzyn pour sa gestion du Covid est vivement critiquée. Notre débat avec Bruno Questel, député LREM, Fabrice Arfi et Sabrina Sellami, de l’association « Victimes du Covid-19 ».