Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
Une vidéo que s’est procurée Mediapart montre des gardes-côtes algériens tirer sur l’embarcation d’un passeur, probablement à son retour d’un « voyage » entre Oran et le sud de l’Espagne. Selon plusieurs sources, certains passeurs auraient déjà été abattus au cours des dernières semaines.
Les accusations de renvois illégaux de migrants aux frontières de l’Union européenne se succèdent depuis plusieurs années à l’égard de l’agence européenne de gardes-côtes. La teneur d’une enquête de l’Office européen de lutte anti-fraude, pas encore rendue publique, a poussé Fabrice Leggeri, directeur controversé de l’institution, à démissionner.
Le chercheur et économiste libanais Nizar Hariri revient sur le naufrage du 23 avril, au large de Qalamoun, au Liban, qui a fait six morts et une trentaine de disparus. Depuis 2019 et la crise que connaît le Liban, les tentatives de traversée se multiplient et ne concernent plus seulement les réfugiés mais aussi les Libanais.
Depuis le début de la guerre en Syrie, en 2011, plusieurs milliers d’exilés se sont installés en Algérie pour y trouver refuge. Mais depuis quelques années, certains tentent la traversée depuis les côtes algériennes pour rejoindre l’Europe, parfois au péril de leur vie.
Le 11 mars 2011 débutait la révolution syrienne. Elle a été depuis réprimée par Bachar al-Assad avec une violence sans limites. Quelque 6,6 millions de Syriens ont fui à l’étranger. Un exode qui se poursuit encore. Reportage à Chypre.
À l’heure où Marine Le Pen prône une politique ouvertement discriminatoire à l’égard des étrangers, Mediapart contextualise les chiffres de l’immigration, détournés par l’extrême droite pour mieux faire passer une idéologie raciste.
Le collectif La Chapelle debout, qui vient en aide aux exilés à Paris, a décidé lundi d’occuper un bâtiment vide de la capitale pour héberger une centaine de personnes à la rue. À travers cette action, programmée dans l’entre-deux-tours, l’organisation veut créer un « rapport de force » avec les autorités.
Le Royaume-Uni a validé, jeudi 14 avril, un plan pour « externaliser » les demandes d’asile des exilés arrivant par la mer ou par camion, en les plaçant dans des centres situés au Rwanda. Des dizaines de milliers de personnes pourraient être concernées dans les années à venir.
Depuis qu’une cinquantaine d’exilés ont établi un camp sur une parcelle boisée à Ouistreham, dans le Calvados, les procédures d’expulsion à leur égard se succèdent. Du côté de Ports de Normandie, 11 000 euros de frais de justice ont déjà été dépensés.
De jeunes hommes afghans ont manifesté dans les rues de Pantin et de Paris pour exiger le même accueil que l’État français a offert aux réfugiés ukrainiens.
Jeudi 24 mars, la cour d’appel de Douai a condamné le préfet du Pas-de-Calais pour « voie de fait », après l’évacuation d’un camp de migrants survenue à Calais le 29 septembre 2020. Les exilés et associations demandaient à ce que celle-ci soit reconnue comme « illégale ».
Une quarantaine de jeunes étrangers mis à l’abri dans un centre d’hébergement de l'Essonne, originaires de Guinée, du Mali ou d’Afghanistan, vont être remis à la rue d’ici à la fin de la semaine. Plusieurs sources reprochent à la préfecture de récupérer leurs places pour accueillir plutôt des réfugiés d’Ukraine, ce qu'elle dément.
Près de 20 000 personnes ont gagné la France, quatre semaines après le début de la guerre russe en Ukraine. Dans les gares parisiennes, les femmes et leurs enfants continuent d’affluer, prises en charge par les équipes de la Croix-Rouge, des hébergeurs solidaires ou des proches.
Dans cette ville de l’Ouest algérien, les autorités ont choisi d’ériger un mur à certains points des plages pour contrer les départs de migrants par la mer. Habitants et collectifs citoyens dénoncent son « inefficacité » et un « désastre écologique ».
Un document interne à la juridiction montre comment des consignes ont été données aux juges de l’asile pour geler les dossiers de ressortissants ukrainiens arrivés en France avant le conflit. Les avocats dénoncent le caractère « discriminatoire » de cette mesure, alors que les nouveaux arrivants sont protégés.