Depuis le début de l’année, les Albanais sont particulièrement nombreux à tenter la traversée de la Manche pour rejoindre l’Angleterre, poussés par des réseaux de passeurs dont la propagande abreuve les réseaux sociaux. Une fois dans le nord de la France, beaucoup déchantent.
Les migrants, qui tentaient de rallier l’Europe, sont morts noyés au large de la Syrie après le naufrage de leur embarcation partie du Liban. Quelque 150 personnes, principalement des Libanais et des réfugiés syriens et palestiniens, se trouvaient à bord du petit bateau qui a coulé jeudi.
Selon la plateforme Alarm Phone, qui était en lien avec l’embarcation partie depuis les côtes libanaises, deux enfants seraient morts à bord faute de vivres. Une fillette est quant à elle décédée alors qu’elle était héliportée vers un hôpital crétois.
Le gouvernement espagnol a adopté une réforme visant à intégrer les étrangers au marché du travail, qu’ils soient dans leur pays d’origine ou déjà présents sur le territoire. L’Allemagne compte aussi régulariser des dizaines de milliers de déboutés du droit d’asile, tandis que la France reste à la traîne.
Les traversées depuis les côtes tunisiennes vers l’Italie sont en constante augmentation depuis 2017. Le chercheur Hassen Boubakri, spécialiste des mouvements migratoires en Méditerranée centrale, revient sur le contexte qui pousse les exilés à fuir leur pays.
Le tribunal de proximité de Montreuil a accordé un délai de deux mois et quinze jours avant leur expulsion aux cent vingt personnes exilées – pour la plupart des femmes, dont certaines enceintes – ayant trouvé refuge dans des bureaux vides depuis juin.
Une vingtaine de femmes exilées, et autant d’enfants, survivaient dans la rue à Bagnolet depuis le 4 août pour revendiquer leur droit à un hébergement. Saisi par un avocat et une association, le tribunal administratif de Montreuil a rejeté leur requête ce mardi 16 août.
De retour de vacances en Tunisie le 11 août, une Tunisienne établie en France depuis neuf ans a été bloquée à l’aéroport d’Orly à la demande du ministère de l’intérieur, qui a souhaité l’expulser malgré la carte de résident qu’elle détenait. Le tribunal administratif de Melun a tranché en sa faveur.
Après la chute de Kaboul, le 15 août 2021, quelque 2 600 Afghans ont été évacués vers la France via des vols de rapatriement. Mediapart donne la parole à celles et ceux qui tentent de se reconstruire, loin de leur pays et de leur proches, qu’ils savent meurtris.
Du nord de la France à la mer Égée en passant par la Méditerranée ou le Mexique, les morts aux frontières se multiplient, sans que cela provoque la moindre réaction chez nos dirigeants politiques. Cette banalisation ne peut perdurer.
Ce mardi, une audience avait lieu au tribunal de proximité de Montreuil pour décider du délai laissé aux cent vingt personnes exilées – femmes, dont certaines enceintes, hommes et enfants – ayant trouvé refuge dans des bureaux vides depuis juin. La juge rendra sa décision vendredi 12 août. Une expulsion sans délai pourrait être décidée.
Une vingtaine de femmes exilées, et autant d’enfants, dont des nourrissons, occupent un coin de rue à Bagnolet depuis le 4 août pour revendiquer leur droit à un hébergement. Une pétition vient d’être lancée par différentes associations pour soutenir leur action et interpeller les autorités sur leur cas.
D’origine camerounaise, la jeune femme n’est reconnue ni comme camerounaise, ni comme française. Elle a presque toujours vécu en France, mais elle est empêtrée depuis vingt-quatre ans dans un imbroglio administratif l’empêchant d’obtenir la nationalité française, dont disposent pourtant ses deux parents.
L’ancienne direction de l’agence de surveillance des frontières avait connaissance des renvois illégaux de migrants en Grèce et aurait même cofinancé des refoulements, selon un rapport accablant dont « Der Spiegel » publie jeudi des extraits.
Le Royaume-Uni a franchi le pas de la sous-traitance de l’asile en signant un accord avec le Rwanda, en avril dernier, afin d’y envoyer ses demandeurs d’asile. Mais la Cour européenne des droits de l’homme en a décidé autrement, clouant le premier avion au sol mi-juin. Co-coordinatrice du réseau Migreurop, Brigitte Espuche explique comment le Royaume-Uni et l’Europe en sont arrivés là.
L’Office français de l’immigration et de l’intégration a refusé d’accorder un hébergement et une allocation à une exilée malienne accompagnée de ses enfants de 2 à 8 ans, au motif que sa demande d’asile était en fait un réexamen. Le tribunal administratif de Paris exige que la famille soit mise à l’abri.